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Après nous avoir parlé de sa vie de trentenaire célibataire dans son premier spectacle, puis de son mariage et de la naissance de sa fille, Christelle Chollet nous propose son tout nouveau spectacle. Cette fois-ci, c’est de sa vie entière qu’il est question, et elle se lance dans la biographie fantastique d’une existence qui l’a vue connaître l’enfance d’une Cosette, l’adolescence d’une Cendrillon, le destin amoureux d’une Juliette Capulet… et le métier de caissière à McDo. La « chanthumoriste » blonde aime rêver sa vie ! Et plus que tout, c’est de ses rêves de comédie musicale qu’elle nous parle.
Avec ce Comic-Hall, on sent qu’elle espère prendre sa revanche sur un milieu qui n’a jamais voulu d’elle, et s’imagine en super-nana de Broadway entourée de deux super-héros calamiteux.
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Dans l’exercice de l’humour musical et du seul (ou presque) en scène, on en a vu certaines et certains réaliser des merveilles. Hélas, Christelle Chollet n’a ni la folie d’une Julie Victor, ni le charisme d’un Andy Cocq ou la sensibilité d’un Flannan Obé.
Si l’on sourit volontiers à plusieurs reprises, les ressorts comiques restent grossiers et s’attaquent à des sujets maintes fois usés (les ados, le mariage, les difficultés d’une aspirante artiste) sans les renouveler. Pire, elle nous offre en 2016 des références qui ont largement dépassé leur date limite de consommation, telle sont imitation (réussie, reconnaissons-le) du poussin Calimero…
Ses medleys de musiques de pubs, quant à eux, ne se donnent pas la peine d’inventer quoi que ce soit : elle mime, histoire que les spectateurs les moins alertes soient bien certains de se souvenir quelle marque et quelle pub correspondent à chaque chanson. Que la proposition et la mise en scène soient originales importait peu : elle se contente de faire plaisir en sortant la boîte à souvenirs.
Et pour ce faire elle nous propose un show musical formaté, compilation de tubes plus ou moins poussiéreux. On n’échappe ni aux poncifs (« La Java de Broadway » ; « New York New York ») ni aux tentatives de décalages faciles (« La Boulette » de Diam’s ; « Capitaine Flam » à la façon des chanteuses gueulardes).
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La chanteuse se révèle alors n’être qu’un jukebox humain dont la seule raison d’être serait de servir à son public un maximum de hits déclenchant les applaudissements à coup sûr. C’est d’autant plus flagrant lorsqu’elle consacre une longue séquence de son spectacle à interpréter à la demande les chansons sur lesquelles les spectateurs présents dans la salle ont échangé leur premier baiser. On n’est d’ailleurs pas dupes : on se doute que de « Unchained Melody » à « I Will Always Love You » en passant par « Hotel California » ou « Je t’aime », les mêmes titres sortent à peu près chaque soir.
Finalement, si cela nous a laissé complètement indifférents, c’est précisément ce que les spectateurs nombreux et enthousiastes viennent chercher dans un spectacle de Christelle Chollet : en mal d’émissions de variétés consacrées à ce répertoire qui vieillit inéluctablement, ils et elles aiment fredonner avec une chanteuse professionnelle les chansons qui ne passent plus à la radio. Car Comic-Hall est justement ce genre de spectacle où vous devrez accepter que le vieux monsieur de derrière et la quadra pimpante d’à côté entonnent à l’unisson les airs interprétés par la comédienne.
Ce pourrait être particulièrement problématique si Christelle Chollet offrait des interprétations délicates et sensibles. Malheureusement, elle « belt » (technique vocale qui consiste à étendre sa capacité à atteindre des notes élevées en projetant un son très fort – en d’autres termes : elle hurle) constamment. Dès lors, les chansons ne sont que prétexte à démontrer la maîtrise de cette technique vocale usante, sans la moindre nuance d’une chanson ou d’un couplet à l’autre.
Cela flatte l’oreille néophyte, qui contrairement aux nôtres ressort visiblement ravie de tant de prouesses.
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Comic-Hall, de Christelle Chollet
Du 4 août 2016 au 30 janvier 2017
Théâtre du Palais Royal
38 rue de Montpensier
75001 Paris
Et en tournée dans toute la France
Le lundi à 20h30, mardi, jeudi, vendredi et samedi à 19h00.
Mise en scène : Rémy Caccio ; chorégraphie : Odiel Bastien ; collaboration artistique : David Montagne et Édouard Pluvieux.
Avec : Christelle Chollet ; guitare : Raphaël Miconnet ; piano (en alternance) : Pascal Miconnet, Jérémie Jouniaux, Rémy Charlet.
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