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Pour échapper à la pluie fine qui tombe sur Paris en ce jeudi après-midi, nous entrons à l’abri dans les studios pour découvrir des hologrammes du spectacle Hit Parade.
Alors que tous les convives pénètrent dans la salle sombre à travers des rideaux noirs entrouverts, l’écran à hologrammes affiche le titre du spectacle. Les costumes flamboyants sont exposés sur un mur, tandis qu’à l’écran d’une télévision, défile un reportage sur le filmage des hologrammes en juin dernier. Sur fond vert, la dizaine de cameras filme les danseurs, dont ceux qui prêtent leurs corps aux hologrammes de Dalida, Claude François, Mike Brant et Sacha Distel.
Le producteur, David Michel, à l’origine de ce projet fou, prend le micro pour lancer les festivités. Pour cette première mondiale, les équipes ont créé un spectacle holographique qui durera quatre-vingt dix minutes.
Il promet quatorze tubes des années 70 et une vingtaine d’artistes sur scène entre les musiciens, les danseurs et les comédiens.
David Michel laisse ensuite place à Grégory Antoine, co-auteur ainsi que metteur en scène de ce spectacle. C’est sur un générique digne d’une émission de télévision des années 70 qu’il situe le spectacle. Car Hit Parade va embarquer le public au cœur du tournage d’une émission de télévision en 1975, en format « concert live », comme celle que Claude François avait émis le souhait de créer de son vivant.
Mais les personnages sur le tulle d’hologramme s’impatientent, la démonstration commence par une scène de préparation du plateau télé. S’agitent donc des cameramen et des accessoiristes, tout droit projetés numériquement sur le tulle, attendant l’arrivée de la star. C’est alors que Claude François (son hologramme, tout du moins) entre, accompagné de danseuses et se déhanche sur « Cette Année-là », réarrangée pour l’occasion (mais pas autant que la version de Matt Pokora).
La chorégraphie des Claudettes et de Cloclo colle aux pas de l’époque. La chorégraphe Cécile Chaduteau explique être restée très fidèle pour cet artiste. Mais elle s’est permis de moderniser les ballets sur les chansons de Dalida, Mike Brant et Sacha Distel.
Les hologrammes ont été créés avec les Studios MacGuff qui sont à l’origine du film d’animation Moi, Moche et Méchant. La difficulté est de rendre les visages des stars réalistes et de permettre l’échange de dialogues entre les hologrammes et les artistes sur scène.
Le visage de Claude François nécessite encore du travail comme il est souligné par son fils, Claude François Junior. C’est sans doute pour cette raison qu’il ne nous est pas permis de prendre de photos. À quelques mètres du tulle qui sert d’écran de projection, l’image est clairement numérique. Malgré les cinquante images à la seconde, les mouvements paraissent flous.
Il reste donc plusieurs mois de travail pour perfectionner les hologrammes et atteindre la promesse de perdre le public entre les personnages réels et holographiques.
Découvrez la bande annonce de Hit Parade
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Sur une idée de David Michel
Mise en scène : Grégory Antoine ; Chorégraphies : Cécile Chaduteau ; Direction musicale : Gérard Daguerre ; Costumes : Frédéric Olivier ; Scénographie : Bernard Arnoult
Avec : Tonya Kinzinger, Franck Vincent, Nicolas Voge
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