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Wonderland, pour la première fois en Europe
Vu au Churchill Theatre le 13 mars à Bromley (dans le sud de Londres) : Wonderland est une libre adaptation du roman de Lewis Carroll, néanmoins beaucoup plus fidèle que le musical avant-gardiste Wonder.land, à l’affiche du National Theatre à Londres et du Théâtre du Châtelet à Paris l’an dernier. Musicalement, même si c’est loin d’être la meilleure partition de Frank Wildhorn (Jekyll and Hyde ; Scarlet Pimpernel et Bonnie and Clyde mériteraient plus ce titre), ce spectacle est également supérieur. Même si elle utilise moins la technologie de pointe, la mise en scène de Lotte Wakeham (The World Goes Round) est efficace, tout comme la chorégraphie de Lucie Pankhurst (Children of Eden ; Toxic Avenger).
En fait, même si elle utilise des moyens plus limités que la version originale qui fut un flop retentissant à Broadway en 2011 (seulement un mois de représentations), cette première version européenne s’avère en tout point plus satisfaisante. Le livret de Gregory Boyd et Jack Murphy, ce dernier signant aussi les paroles des chansons, transforment Alice en une jeune femme (à l’instar de Diana Ross dans la version filmée de The Wiz) en errance avec sa petite fille au Pays des Merveilles. Cette trame est prétexte à une série de tableaux, quelque peu inégaux et musicalement hybrides, mais incluant néanmoins quelques « show stoppers », comme « The Mad Hatter », avec le Chapelier Fou interprété par Natalie McQueen (Wicked ;Les Misérables), et « Off With Their Heads » interprété par la merveilleuse Wendi Peters (White Christmas) dans le rôle de la Reine de Cœur.
La Cage aux Folles, pour la première fois en tournée au Royaume-Uni
Vue au New Wimbledon Theatre le 14 mars : la toute première version « tournée » de La Cage aux folles, jusqu’au 26 août, brille à la fois par l’ampleur de ses costumes et décors de Gary McCann et par sa distribution quelque peu surprenante.
À l’instar de Patrick Rocca, John Partridge (A Chorus Line ;The Drowsy Chaperone et Grégoire dans Notre Dame de Paris) est quelque peu massif musculairement pour être crédible en Albin, et Adrien Zmed (Grease à Broadway et Grease 2 au cinéma) est étonnamment fade dans le rôle de Georges. La légendaire Marti Webb (Song and Dance ; Cats) est un peu sous-employée dans le rôle de Jacqueline, mais les rôles secondaires, notamment Dougie Carter dans le rôle de Jean-Michel et Paul F. Monaghan dans le rôle du député Dindon, sauvent la mise, tout comme les excellentes « cagelles » exécutant brillamment la chorégraphie de Bill Deamer (Top Hats ; Evita).
La partition de Jerry Herman et le livret de Harvey Fierstein font de La Cage aux folles un musical classique et immortel, même si elle peut paraitre démodée sous certains aspects. « I Am What I Am » et « The Best of Times » ont une nouvelle résonance avec les nouveaux reculs de la tolérance dans le monde d’aujourd’hui.
Ces deux productions sont en tout point de vue dignes des bonnes productions du West End et méritent le détour !
Wonderland
Au Churchill Theatre puis en tournée
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