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Nous devons être reconnaissant envers la Southwark Playhouse pour faire découvrir au public Londonien ce chef d’œuvre trop méconnu du grand Cy Coleman qu’est The Life, un peu plus d’un an après la toute première production européenne à l’English Theatre de Francfort,
Un spectacle à onze nominations aux Tony Awards
Malgré ses nominations aux Tony Awards et trois récompenses comme Meilleur Musical en 1997 (DramaDesk,Outer Critics et Drama League) The Life ne survécu qu’une année à Broadway et ne fut jamais remonté depuis.
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La partition de Cy Coleman est phénoménale, touchant à des styles aussi variés que le son traditionnel de Broadway, le jazz, la pop et la musique soul. Il signe ici sa troisième meilleure composition après Sweet Charity et City Of Angels, le musical le plus jazz jamais écrit. Le livret de David Newman, écrit en collaboration avec Cy Coleman et son parolier Ira Gasman, est pour cette production revisité par Michael Blackmore qui reprend également sa propre mise en scène trente ans après la creation.
Recréant l’époque bien révolue où Time Square et la 42e rue étaient une zone réservée aux adultes où régnaient la prostitution et la drogue, lieux qui sont maintenant touristiques. Ce musical adulte raconte l’histoire de Queen, cherchant à s’échapper de ce milieu, surnommé « la vie », et finissant par abattre son plus dangereux mac, Memphis, après que celui- ci ai assassiné son protecteur amoureux Fleetwood. C’est pousser un peu plus loin la vision gentillette de la prostitution dépeinte dans Sweet Charity, oeuvre la plus populaire de Cy Coleman.
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Un spectacle sans vulgarité
Il n’y a rien de vulgaire ni de mauvais goût dans ce spectacle, meme si Disney ne risque pas d’en faire un film. Même les costumes parfois osés de Maddy Ross-Masson et Debbie Bennet sont toujours teintés d’humour.
La distribution, nombreuse pour la Southwark Playhouse, est excellente. Aux côtés du couple vedette de T’Shan Williams (The Book Of Mormon) et David Albury (Exposure The Musical) dans les rôles de Queen et Fleetwood, on retiendra John Addison (The Phantom Of The Opera ; Les Miserables) dans le rôle de Joe, sorte de maître de cérémonie auquel revient la meilleure chanson « Use What You Got ». La merveilleuse Sharon D.Clarke (We Will Rock You ; Ghost The Musical), reprend le rôle de Sonja, la prostituée vieillissante, immortalisée à Broadway par la grande Lillias White (actuellement à Londres dans The Joint Is Jumping). Son « showstopping » solo « The Oldest Profession » est un des nombreux joyaux de cette partition foisonnante dominant un livret qui peut-être bénéficierait de quelques coupures.
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Les chorégraphies efficaces de Tom Jackson-Greaves ne sont peut-être pas tout à fait à la hauteur des originales de Joe Mc Kinley. La version raccourcie, donnée l’an dernier à Francfort, était peut être plus légère mais il est impératif de découvrir The Life avant qu’il ne disparaisse peut-être encore pour quelques décennies.
Crédits Photos : Conrad Blakemore
The Life, de David Nawman, Ira Gasman et Cy Coleman
A la Southwark Playhouse à Londres
Jusqu’au 29 avril 2017
Mise en scène : Michael Blakemore assisté de Jenny Eastop ; Chorégraphies : Tom Jackson Greaves ; Direction musicale : Tamara Saringer ; Costumes : Justin Nardella ; Lumières : David Howe ; Vidéos : Nina Dunn ; Son : Sebastien Frost
Avec : John Addison, David Albury, Jalisa Andrews, Matthew Caputo, Lawrence Carmichael, Sharon D;Clarke, Omari Douglas, Aisha Jawando, Cornell S.John, Thomas-Lee Kidd, Charlotte Reavey, Jo Servi, Lucinda Shaw, Johnathan Tweedie, T’Shan Williams, Joanna Woodward
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