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Le fantôme de Nougaro apparaît en rêve à Didier Gustin, le convoquant pour être le maître de céans d’un grand évènement : chaque année, de nombreuses célébrités françaises se réunissent en secret, invitées à s’abreuver à la source d’inspiration du poète toulousain disparu, une fontaine miraculeuse qui coule dans le jardin de sa maison de l’Île de Ré.
S’il est une chose qu’on ne peut retirer à Didier Gustin, c’est qu’il excelle bel et bien dans sa discipline de prédilection, l’imitation. Après trente ans de carrière, il maîtrise son art et nous laisse le soin de reconnaître de façon ludique les différents artistes qu’il caricature, souvent sans besoin d’aucun indice.
Ce nouveau spectacle est prétexte à enchaîner sans temps mort les voix d’une cinquantaine de chanteurs (Raphaël, Patrick Bruel, Michel Polnareff…), acteurs (Gérard Depardieu, Louis de Funès, Bourvil…) animateurs télé (Michel Drucker, Stéphane Bern, Patrick Sébastien) ou humoristes (Pierre Palmade, Jean-Marie Bigard, Dany Boon).
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Dans un exercice de style, l’imitateur revisite les plus grandes chansons de Nougaro à la façon de chacun des invités. Si le parti pris nous fait parfois regretter les versions originales, on se laisse surprendre par l’intelligence de certains choix qui relèvent de l’évidence tant les textes du chanteur s’accordent au style des voix qui le reprennent : « Quatre boules de cuir » sied à merveille au rock de Johnny, « La Jazz et la Java » à Aznavour, « Bidonville » à Bernard Lavilliers (qui l’avait d’ailleurs déjà reprise), et plus généralement, le swing nougarien convient parfaitement au timbre de Michel Jonasz. On a même droit au « Le Coq et la Pendule » revisité par Fabrice Lucchini (une idée déjà exploitée dans Duo sur Nougaro, autre spectacle hommage présenté sur la même scène il y a quelques mois).
Gustin s’attaque aussi avec brio à des personnalités plus actuelles, à l’instar de Julien Doré, Jean-Claude Van Damme, Thierry Ardisson, ou Joey Starr.
Cela ne suffit malheureusement pas à moderniser une forme de divertissement qu’on ne peut s’empêcher de trouver un peu obsolète.
Un sentiment que ne résout pas la direction musicale de la pièce, accompagnée par un clavier et un guitariste souvent noyés dans des arrangements pré-enregistrés au son variétoche qui nous renvoie aux orchestres de bal.
Il y a pourtant derrière cet hommage une ambition artistique originale, celle de nous raconter un week-end improbable grâce à des chansons qui s’intègrent à une narration émaillée de gags parfois savoureux.
S’il ne renouvèle pas le genre, Didier Gustin séduit néanmoins le public, conquis par une telle maîtrise.
Crédit photo : Denis Tribhou
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Ah tu verras ! de Didier Gustin
Du 15 mars au 18 mai 2017
Les mercredis et jeudis à 19h00
Au Théâtre l’Archipel
17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris
Au Festival d’Avignon le Off cet été, puis en tournée à travers la France.
Écriture : Hubert Drac, Jacques Pessis, Didier Gustin ; mise en scène : Hubert Drac ; claviers et arrangements : Hugo Dessauge ; guitares : Laurent Roubach.
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