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Comme chaque année, Stage Entertainment fait découvrir au travers de quelques ateliers la création de leur spectacle, des décors aux répétitions des musiciens et des comédiens-chanteurs-danseurs, tout en passant par la fabrication des costumes, plus rien n’aura de secrets pour vous. Enfin, on vous laisse quand même des surprises.
Nouvelle salle, lumières et son
La salle de spectacle a été rénovée et 1600 fauteuils ont été changés, avec un design un peu plus moderne que ceux qui occupaient l’espace il y a encore un an. La grande nouveauté au niveau des fauteuils est que spécialement pour Grease – Le Musical, la première rangée sera composée de « Lovers’ Seats » , une banquette de deux personnes sans accoudoirs pour pouvoir se lover dans les bras de l’élu(e) de son cœur et profiter pleinement du spectacle bien instalé(e).
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Le directeur technique, Eric Van Der Palen explique qu’ils ont souhaité « créer un univers accueillant et une identification immédiate des années cinquante » . Ce dernier a également cherché à réaliser un rapprochement entre les musiciens et les comédiens surtout pour les scènes où ils sont tous présents comme celle du bal. Pour se faire, ils ont supprimé la fosse d’orchestre, et, plutôt que de cacher les musiciens en coulisses comme pour Cats il y a deux ans, l’orchestre sera sur la scène. L’autre nouveauté au niveau de l’aménagement de la salle, ce sont les écrans pour sur-titres. En effet, pour atteindre plus facilement la population touristique, le Théâtre Mogador proposera les représentations de Grease en version sur-titrée anglais. Cependant ce n’est pas sans un travail minutieux d’horloger, tout comme l’encodage de la sono, qui demande un découpage du texte scène par scène pour que le son soit le meilleur possible et que le public ne soit pas agressé par un volume sonore trop fort. Les moments les plus complexes sont pour passer d’une scène chantée à une scène parlée, et inversement. De longues heures de travail attendent encore Julius Tessarech, responsable de l’équipe du son et les comédiens pour obtenir un résultat le plus naturel possible. Matthieu Patriarca en charge des lumières, travaille en étroite collaboration avec la mise en scène, les décors mais aussi la musique. Pour se faire il travaille en premier sur une maquette, pour donner vie au décor et s’évertuer à rendre les comédiens plus présents. Depuis seulement samedi dernier, les comédiens ont enfin investi la scène et les décors. Les ajustements commencent et le travail sur l’implantation des lumières est le plus discret possible. « C’est le moment où tous les corps de métiers s’accordent ».
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La création technique
Eric Van Der Palen emmène ensuite les journalistes sur la scène, pour voir des décors. On se croirait dans un diner américain, et on aurait presque envie de boire le milkshake qui nous attend sur le comptoir. Un plateau central en forme de vinyl permettra des changements de décors, les marches présentes seront en double pour la scène mythique de « Summer Nights » où les garçons sont sur les gradins du stade. Rien n’a été oublié. Dans les coulisses attend la voiture Grease Lightnin’, un défi pour eux de faire passer la voiture d’un vieux tas de taule rouillée à une automobile flambant neuve. Ce sont des coques de polyester tachées de rouille qui seront posées sur la voiture bleu brillante.
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Dans un des foyers du théâtre transformé en atelier de couture pour la création des costumes, c’est Corinne qui nous accueille. Elle est à la tête de l’équipe de conception des costumes créés par Arno Bremers. Alors que les costumes des garçons, assez classiques, sont majoritairement achetés puis customisés, les robes des filles sont fabriquées à 80% dans cet atelier. Ce sont donc environ 250/300 costumes qui circulent ici, entre les 180 costumes pour la distribution et ceux à ajouter pour chaque doublure (environ trois par rôle). Tout commence par un dessin d’Arno, une maquette puis une toile qui sert de patron sur un manequin aux mensurations de l’artiste pour enfin commencer à réaliser la robe définitive. Il faut 10 à 12 jours pour une robe. Il a été question de moderniser les tenues tout en gardant les coupes des années cinquantes et bien sûr, impossible de passer à côté de la combinaison noire de Sandy et du perfecto de Danny. Lors des représentations, trois habilleuses seront dans les coulisses, principalement pour les changements rapides « les répétitions vont également nous être très utiles ». Une fois le spectacle commencé, l’équipe sera surtout là pour réparer les dégats des représentations sur les costumes et effectuer leur entretien. Chaque costume nécessite d’être lavé tous les jours. Le secret de Corinne pour désodoriser? La vodka ! « Mettez 1/4 de vodka pour 3/4 d’eau dans un pschit et vous pouvez désodoriser tous les tissus! », on saura s’en souvenir.
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La création artistique
Pour accompagner les comédiens-chanteurs-danseurs présents sur scène, huit musiciens composeront l’orchestre de Grease – Le Musical. Dominique Trottein, directeur musical résident a eu certaines libertés quant aux arrangements et réorchestrations des chansons, pour leur donner un petit côté moderne tout en gardant la touche des années cinquante. Des solos d’improvisation ont été ajoutés pour le saxophoniste, les cuivres seront plus présents, et de « la clarinette basse a été ajoutée pour donner une couleur originale, plus feutrée et chaleureuse à la chanson « Sandy » de Danny ». La chanson « It’s Rainning on Prom Night » aura elle aussi droit à un arrangement avec plus de trompette pour ajouter un peu de rythmique. Le spectacle sera différent chaque soir grâce à la musique « live »et l’absence d’enregistrement. Dans quelque temps ce sont l’équivalent de deux voire trois orchestres qui alterneront chaque soir. Il faut bien sûr que Dominique Trottein travaille en collaboration avec le preneur de son, mais aussi le plateau et les chorégraphies.
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Aux commandes de l’adaptation on retrouve Nicolas Engel. Ce dernier avait réalisé l’adaptation du Fantôme de l’Opéra, malheureusement annulé à cause de l’incendie de l’année dernière. La version qui vous attend au Théâtre Mogador dans quelques jours sera différente de celles de Broadway. En effet, l’histoire sera plus centrée sur le couple formé par Danny et Sandy, et ressemblera moins à des destins croisés. Nicolas Engel a travaillé sur l’adaptation avec le script du film et le livret de la version hollandaise. Stage Entertainment a également fait le choix d’une nouveauté dans l’adaptation : les chansons phares du film et de la comédie musicale ne seront pas traduites en français. Un choix risqué qu’il fallait oser.
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Il est temps pour finir d’assister à une répétition des comédiens-chanteur-danseurs. Et c’est sous l’oeil de Véronique Bandelier, metteuse en scène résidente, que la troupe répète des chorégraphies avec le chorégraphe associé Tim Van Der Staeten. Toute la troupe est studieuse pour apprendre au milimètre prés leurs placements et pas de danse. Emmanuelle Guélin prend son rôle de Dance Captain très au sérieux, les morceaux de danse sont énergiques et cela grâce à la troupe talentueuse qui a été composée pour Grease – Le Musical.
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Ce qui est sûr, c’est que les répétitions vont être intenses jusqu’à la première le 28 septembre. Pour les curieux et les pressés, les avant-premières démarrent le 17 septembre.
Réserver
À partir du 28 septembre 2017
Au Théâtre Mogador
25 rue de Mogador, 75009 Paris
Livret, paroles et musiques : Jim Jacobs ; Mise en scène : Martin Michel, assisté de Véronique Bandelier, metteur en scène résidente : Chorégraphies : Martin Michel assisté de Tim Van Der Straeten ; Direction musicale : Dominique Trottein ; Scénographie : Eric Van Der Palen ; Costumes : Arno Bremers.
Avec : Alexis Loizon, Alyzée Lalande, Emmanuelle N’Zuzi, Véronique Hatat, Céline Groussard, Alexandre Faitrouni, Florie Sourice, Astou Malva Gueye, Sarah Manesse, Yanis Si Ah, Doryan Ben, David Sollazzo, Jérémy Petit, Luna Chiquerille, Emmanuelle Guelin, Alexander Wood, Fanny Delaigue, Julien Husser, Lily Kerhoas, Loaï Rahman, Maeva Mathon, Marianne Millet, Melissa Dossin, Michelangelo De Marco, Nordine Ezzahr, Sarah Manesse, Sebastien Lemoine, Thomas Bernier, Véronique Hatat, Céline Groussard, Yoan Grosjean.
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