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Du théâtre dans le théâtre
Follies raconte les retrouvailles d’une troupe de danseurs et danseuses de revue (ici les « Weisman Follies », qui sont largement inspirées des véritables « Ziegfeld Follies ») trente ans après avoir donné leurs dernières représentations de 1941 au moment de l’entrée en guerre des Etats-Unis. En 1971, leur ancien directeur les invite à une dernière visite du théâtre avant sa démolition. Parmi toutes ces anciennes danseuses de revue, le musical se concentre sur deux couples amis qui se retrouvent après s’être perdus de vue depuis trente ans. Les retrouvailles de ces deux couples vont déterrer tous les sentiments, névroses et autres angoisses que ces quatre personnages ont enfouis dans leur psyché. Pour illustrer les évolutions de leurs psychologies, le public est confronté aux fantômes de la jeunesse de ces quatre personnages. Le livret du musical, écrit par James Goldman, est inspiré d’un article du New York Times qui décrivait la destruction d’un vieux théâtre de New York. James Goldman plonge le public dans les plus angoissantes questions que chacun peut se poser sur la quête du bonheur, de l’amour, du succès et les angoisses liées à la prise d’âge. Le musical se termine par quatre tableaux, tels des ballets de rêve, illustrant chacun la folie de chaque protagoniste.
On retrouve dans cette œuvre quelques grands succès du génial compositeur, notamment Losing my mind, Too many mornings, I’m still here. L’œuvre fut créée à Broadway en 1971 dans une mise en scène d’Harold Prince et remporta sept Tony Awards.
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Un revival d’exception
La production proposée par le National Theatre est d’une qualité exceptionnelle. Le choix d’en faire une représentation de 2 heures 20 minutes sans entracte nous a laissé sceptiques en entrant dans la salle sur notre capacité (et celle du public en général) à rester concentrés, mais à vrai dire le choix était le bon tant le spectacle était intense (c’est aussi comme cela que le spectacle fut présenté à sa création).
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Installé sur un plateau tournant, un imposant décor représentant les ruines d’une façade de théâtre permet de servir la quasi totalité de l’action. Quelques décors supplémentaires viennent s’ajouter à la fin du deuxième acte pour les ballets de rêve des protagonistes. Le seul regret qu’on peut exprimer sur ce décor est qu’au tout début, lors de l’entrée des Weisman girls et de leurs fantômes, la grande majorité du public ne voit que la moitié des actrices descendre sur la scène, sauf à être assis exactement au milieu de la salle. Bien que ce soit un détail, il est dommage que le public n’assiste pas à l’entrée symétrique de ces deux penchants qui permet d’installer la comparaison entre 1941 et 1971 et la symbolique du spectacle. Après ce bémol, la distribution nous offre un spectacle exceptionnel, et les deux grandes vedettes attendues que sont Imelda Staunton (photo ci-dessous) dans le rôle de Sally et Janie Dee dans le rôle de Phyllis reçoivent un triomphe d’applaudissements dès leur arrivée en scène. La mise en scène signée Dominic Cooke est à la hauteur de cette distribution, tout comme les chorégraphies signées Bill Deamer. Le seul autre bémol que l’on peut opposer à cette production est l’éclairage, mettant souvent dans la pénombre les nombreux membres du chorus (nous avons compté en tout 37 personnes sur scène). A plusieurs reprises nous nous sommes surpris à froncer les yeux pour mieux apercevoir les expressions des visages mal éclairés des ensembles. Là encore, c’est un bien piètre détail pour une représentation dont nous sommes ressortis sous le choc, servie par une distribution et un orchestre excellents pour faire valoir un musical d’une intensité rarement égalée.
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Follies, de James Goldman et Stephen Sondheim
Jusqu’au 3 janvier 2018
Au National Theatre à Londres
www.nationaltheatre.org.uk
Livret : James Goldman ; Musique et paroles : Stephen Sondheim
Avec : Imelda Staunton, Janie Dee, Peter Forbes, Philip Quast.
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