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Une œuvre malheureusement souvent oubliée
Contrairement à Un Américain à Paris, qui fut d’abord un film avant d’être adapté pour la scène presque 65 ans plus tard, Brigadoon est d’abord un musical à Broadway créé en 1947 et joué pendant 581 représentations. L’adaptation cinématographique controversée viendra sept ans plus tard, en 1954. Malgré deux productions dans le West End, Brigadoon reste une œuvre assez méconnue et peu reprise du « Golden age » de Broadway. À Broadway, Brigadoon a eu 4 revivals ainsi qu’une soirée exceptionnelle en 2010 mais en effet n’a pas été monté depuis 1980.
La partition de Frederick Loewe avec les paroles de Alan Jay Lerner n’ont rien à envier à My Fair Lady, qui apporta à ce duo la consécration avant une courte apogée se terminant avec Gigi à Hollywood en 1958 et Camelot à Broadway en 1960. On trouve dans Brigadoon plusieurs titres devenus des standards, dont « Almost Like Being in Love », souvent repris en Jazz.
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Le livret original d’ Alan Jay Lerner à mi-chemin entre la science fiction et le conte de fée, tout en gardant une bonne dose de cynisme urbain, peut être un peu déroutant, mais l’histoire d’un américain se sentant soudain étranger chez lui et aspirant à une vie différente dans un monde idéal peut avoir une nouvelle résonance dans la conjecture actuelle ! L’histoire de ce village écossais mythique qui se réveille dans la brume des Highlands seulement pour une journée tous les cents ans donne l’occasion à Christopher Wheeldon de confirmer son talent de metteur en scène, sa réputation de chorégraphe n’étant plus à faire. Sa production met en avant le romantisme de l’œuvre à tel point que les aspects improbables du « miracle » deviennent crédibles tant les habitants du village y croient sincèrement.
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Une distribution exceptionnelle
Il faut dire que ces habitants sont plutôt exceptionnels puisqu’il s’agit de Kelli O’Hara, plus lumineuse que jamais dans le rôle de Fiona, Sara Esty (qui reprit le rôle de Lise dans la tournée d’Un Américain à Paris), exceptionnelle dans le rôle de Jean, sa jeune sœur, ainsi que Ross Lekites dans le rôle de son fiancé, aussi brillant comme ténor, particulièrement dans « Come to Me, Bend to Me », tout comme danseur dans le très enlevé « I’ll Go Home with Bonnie Jean », sans parler de Robert Fairchild lui-même, la star d’Un Américain à Paris, interprétant avec nuance le rôle clé de Harry, le prétendant rejeté dont la fuite menace le futur de Brigadoon. Patricia Delgado est impressionnante dans sa danse funèbre, et Stephanie J. Block (Falsettos ; The Mystery of Edwin Drood) apporte une dose d’humour dans le rôle de Meg, la paysanne écossaise agressivement chaude ! Dans le rôle principal de Tony, Patrick Wilson (Oklahoma! ; The Full Monty) revalide son statut de tête d’affiche de Broadway après des années de films sur la possession satanique à Hollywood. Sa complicité avec Kelli O’Hara est palpable dans les duos « The Heather on the Hill » et le plus grave « From This Day On ». Aasif Mandvi, célèbre pour ses apparences dans le « Daily Show », est également parfait dans le rôle de son compagnon cynique. Il avait aussi déjà joué aux côtés de Patrick Wilson dans Oklahoma!.
L’orchestre de 29 musiciens, dirigé par Rob Berman, donne une grandeur symphonique à la partition de Loewe, tout comme les costumes de Emily Rebholz, qui mettent en valeur la chorégraphie inspirée de Wheeldon et font de ces six représentations bien plus qu’un simple concert. On espérerait que les rumeurs d’un transfert à un Broadway où la danse se fait trop rare, se concrétise afin que Brigadoon puisse être aux cotés de My Fair Lady des mêmes Lerner et Loewe la saison prochaine.
Brigadoon – City Center, New York City
6 représentations du 15 au 19 Novembre 2017
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