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« Ici à Los Angeles, on peut facilement se servir de vous si vous êtes jeunes et beaux. C’est un monde très sombre… »
Le premier témoignage du premier personnage donne le ton. Nous sommes dans la célèbre cité où l’on se brûle facilement les ailes à vouloir réaliser ses rêves. Netflix décrit sa nouvelle série musicale comme une télé-réalité sur la vie de neuf réels artistes : Arika, Austin, Leo, Alexandra, Taz, Sean, Pia, James et Caitlyn qui travaillent ensemble à la production d’un grand show musical pour un club de Los Angeles. Mais ici, pas d’animateur, d’épreuves ou d’élimination. On suit simplement, mais avec sobriété et une direction photographique très esthétique, la vie quotidienne des protagonistes, leurs jobs alimentaires, leurs relations compliquées avec leur entourage (fiancé.e ou famille), l’amitié ou les conflits qui naissent entre eux, leurs ateliers et processus créatifs, leurs répétitions, la pression qui monte. Des morceaux de vie entremêlés de chansons originales et variées de hip hop, pop, rap et folk produites spécialement à l’occasion mises en scène comme de véritables clips chorégraphiés. Ces dernières s’intègrent parfaitement dans l’évolution des personnages ou participent à décrire leurs états d’âme sur le moment comme l’extrait ci-dessous où ils se lancent tous ensemble dans ce projet.
Découvrez l’extrait « We are the Ones » de la série Westside :
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« I’m dying to be heard, but I can’t find the words«
De rendez-vous avec leurs agents de casting, aux premiers exercices de théâtre pour révéler leurs propres angoisses, en passant par les moments vérités avec leur entourage dont les relations sont souvent en crise, les protagonistes partagent avec nous un grand huit d’émotions qui oblige souvent à avoir une boîte de mouchoirs à portée de main. Comme malheureusement trop souvent dans les télé-réalités, on retrouve ce schéma où les personnages les plus larmoyants, les plus écorchés sont plus mis en valeur que les autres. Et parfois, nous perdons un peu le fil principal avec les problèmes de drogues et d’alcool d’un des personnages qui ont tendance à prendre le pas sur le processus créatif. Heureusement, bien souvent, les solos et numéros d’ensemble parviennent à briser la tension ambiante nourrie de manque de confiance en soi, peur du rejet, peur d’échouer, peur de la page blanche, de fatigue et d’envie de s’auto-saboter. Nous retiendrons notamment les morceaux « Be-You-Tiful », « Sure as Hell Hope », « Can’t find the words » ou encore « Lights of the City ». L’album entier de la saison est désormais disponible en streaming sur les sites de référence, pour les plus curieux.
Découvrez la bande annonce de la série Westside pour Netflix :
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Seront-ils à la hauteur du projet ? Est-ce tout le groupe jouera le jeu sans laisser son ego ou ses propres démons se mettre sur le chemin de leur ambition ? Artiste ou pas, nous pouvons tous se retrouver dans ces talentueux chanteurs. Que l’on soit nous-même au coeur d’un certain processus créatif ou tout simplement en train de se réinventer en tant qu’être humain. Nous nous reconnaissons dans leur difficulté d’être soi, de s’exprimer sur leur propre vérité dans une ville où l’on préfère qu’ils rentrent plutôt dans un moule qui correspondrait plus à ce que le public voudrait. Leurs histoires et leurs bagages peuvent faire écho, tout comme cette peur existentielle, qui leur colle au corps, de créer quelque chose qui n’a finalement pas d’importance. Et si cela semble atteindre un niveau de pathos élevé quelque fois, un des artistes le rappelle en chanson « Ce qui est mauvais pour le coeur est bon pour l’art« .
Westside, une série Netflix
Depuis le 9 novembre sur Netflix
8 épisodes
Direction : James Caroll
Avec dans leurs propres rôles : Arika Gluck, Austin Kolbe, Leo Gallo, Alexandra Krekorian Taz Zavala, Sean Patrick Murray, Pia Toscano, James Byous et Caitlyn Ary
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