Rencontre avec Robert Ariza, comédien actuellement dans le cast de Spring Awakening pour son premier spectacle sur Broadway. L’artiste, qui a participé au concert au 54 Below en tant qu’invité, nous raconte son histoire.
MA : Vous faites actuellement partie du cast de Spring Awakening. Quel parcours vous a mené jusqu’à Broadway ?
RA : Bien qu’étant originaire de New York City, j’ai fait ma formation musicale à l’université du Michigan, mais mon orientation pour la comédie musicale m’a fait revenir très vite à New York City. J’ai participé en tant que comédien à diverses comédies musicales, mais Spring Awakening est ma première participation à une production de Broadway, c’est une chance inouie !
MA : Quel est votre rôle dans Spring Awakening et comment cela se passe avec le reste du cast ?
RA : Je suis ce qu’on appelle Swing. Cela signifie que je suis très polyvalent : je peux doubler plusieurs rôles secondaires ou bien être dans l’ensemble. En pratique, on me prévient avant un spectacle du rôle que je dois interpréter pour telle représentation, de façon prévue ou imprévue. Je peux donc être amené à remplacer quelqu’un à la dernière minute, ou même pendant le spectacle. C’est un exercice très particulier et un défi de tous les jours.
MA : Cette production est assez particulière, car une partie du cast est constituée de sourds-muets. Comment s’est passée la rencontre avec cette compagnie, Deaf West Theatre ?
RA : Cette expérience a été incroyable. Je connaissais déjà bien Spring Awakening que j’avais déjà interprété dans le Connecticut et dans l’état de New York. Pour cette version, j’ai appris la langue des signes dès que j’ai su que j’allais faire partie de cette production, avant même de travailler avec eux. Aujourd’hui je communique quasiment sans problème en utilisant la langue des signes, et les amitiés que j’ai développées avec les comédiens de Deaf West Theatre m’ont apporté une expérience humaine que je ne pensais pas rencontrer à Broadway.
MA : Quel est votre rythme de travail pour cette production ?
RA : Je suis présent à toutes les représentations, c’est à dire huit représentations par semaine, réparties sur six jours. En plus de ces représentations, nous avons deux séances de répétitions par semaine, d’une demi-journée chacune. Le rythme est donc assez intense.
MA : Quels sont vos projets professionnels à venir ?
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RA : Je n’en ai aucune idée ! La production de Spring Awakening va se terminer fin janvier, et la reprise dans un autre théâtre ou pour une tournée américaine est très incertaine. Le cas échéant, je reprendrai les castings après la fin de la production, et je pourrai aussi me consacrer à la composition, que je pratique quand j’ai du temps libre, mais à laquelle j’aimerais consacrer plus de temps.