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En 1987, le compositeur Stephen Sondheim (Sweeney Todd, the Demon Barber of Fleet Street ; Company) collabore de nouveau avec le librettiste James Lapine (Sunday in the Park with George ; Passion). Ce dernier souhaitait livrer sa vision d’un conte de fée inédit. Les deux artistes décident finalement de mêler plusieurs récits déjà connus dans la même création. Ils ajoutent une histoire inédite et actuelle comme liant principal de l’intrigue.
Un boulanger et sa femme n’arrivent pas à avoir d’enfant. Pour cause, la sorcière vivant dans la maison voisine a jeté un sort sur la famille à la suite d’une faute causée par le père du boulanger. Pour lever la malédiction, le couple doit rassembler quatre objets en trois jours : une vache blanche comme le lait, une cape rouge comme le sang, une mèche de cheveux blonds comme le blé (ou maïs en anglais) et un soulier aussi pur que de l’or. Le duo se précipite dans la pénombre des bois pour accomplir leur quête. En chemin, ils rencontrent Cendrillon, Raiponce, le Petit Chaperon Rouge, Jack et autres personnages de contes.
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Il était une fois…
Into the Woods est un grand classique de Broadway. La pièce a fait ses débuts sur le « Great White Way » la même année que le mastodonte Le fantôme de l’Opéra. Bien que le célèbre fantôme ait remporté le Tony Awards de la meilleure comédie musicale, Into the Woods est quand même repartie avec trois trophées, dont celui de la meilleure partition. Elle est aujourd’hui sûrement l’une des oeuvres de Sondheim les plus connues en Europe grâce au film de Rob Marshall (Chicago ; Le retour de Mary Poppins). La compagnie lilloise La Clé des Chants a remis au goût du jour la comédie musicale dans une réinterprétation jouée à travers la France.
Cette nouvelle version s’ouvre dans un asile psychiatrique. Un grand drap blanc tendu cache l’arrière de la scène. Un sofa blanc se tient au milieu de l’avant scène. La chanson d’introduction débute tandis que le narrateur, habillé en médecin de centre hospitalier, présente tous les personnages. Malheureusement, la pièce ne démarre pas sous les meilleures augures. Pour commencer, le thême de l’asile psychiatrique est devenu peu original aujourd’hui et perd de son impact. Ensuite, la chanson d’ouverture manque de dynamisme. La déception ne dure que le moment du prologue, au moment où le voile tombe et dévoile la forêt cachée derrière.
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Un moment dans les bois
Des blocs amovibles où sont représentés des images de troncs d’arbres sont répartis sur la scène. Les décors associés aux éclairages sombres et verts nous plongent parfaitement au coeur des bois. Par contre, les costumes sont inégaux. Certains personnages comme le couple de boulangers, les princes, les demi-soeurs de Cendrillon portent des tenues qui leur collent parfaitement. Tandis que d’autres personnages ont moins de chance comme la sorcière, Raiponce ou Jack.
Par ailleurs, la mise en scène présente aussi quelques défauts. Comme, par exemple, des moments chorégraphiés inutiles qui encombrent l’attention pendant certains numéros. Autre exemple, Jack se met à porter soudainement des échasses sans aucune raison le temps d’une scène. Par contre, les moments avec le boulanger et sa femme ou avec les deux princes sont un délice.
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Je souhaite…
Pour gagner en mobilité et présenter cette version dans plusieurs ville, la troupe a fait le choix intelligent de limiter la distribution. Un seul comédien joue le rôle du narrateur, de la mère de Jack et de la belle-mère de Cendrillon : Scott Emerson. Celui-ci passe d’un rôle à l’autre de façon astucieuse en changeant juste un accessoire. Dans un même temps, les mêmes acteurs jouent à la fois les demi-soeurs de Cendrillon et les princes charmants. Tous ces changements de casquettes renforcent l’effet comique de la pièce, surtout le duo des princes/demi-soeurs.
Tout comme la mise en scène, la distribution est elle aussi inégale malheureusement. Certains comédiens s’en tirent à merveille. Tandis que d’autres ne sont pas au niveau ou ne parlent pas bien anglais. Par ailleurs, la programmation comporte des noms connus de la comédie musicale en France : Jérôme Pradon (Mamma Mia! ; Follies) et la remarquable Jasmine Roy (Wonderful Town ; Les Parapluies de Cherbourg) dans les rôles du boulanger et sa femme ; Alyssa Landry (#Hashtags, le musical ; Enooormes) qui incarne la sorcière ; Sinan Bertrand (Le Bal des Vampires ; Flop) et Bastien Jacquemart (La Tour de 300 mètres ; Hairspray) dans la peau des deux princes ; Charlotte Ruby (La Poupée Sanglante ; La Revanche du Capitaine Crochet) dans les rôles du Chaperon Rouge et de Raiponce ; Grégory Garell (Sauna ; Les Liaisons dangereuses) dans celui de Jack ; Scott Emerson (42nd Street ; My Fair Lady) interprète du narrateur, la mère de Jack et la belle-mère de Cendrillon ; Dalia Constantin (La Famille Addams ; Bons baisers de Broadway) incarne Cendrillon.
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Et ils vécurent heureux ?
Cette adaptation d’Into the Woods en demi-teinte comporte de trés bons éléments et d’autres moins bons. Cependant, nous saluons le travail de La Clef de Chants. L’association nous propose, chose rare en France, une oeuvre de Stephen Sondheim dans plusieurs villes de France. Traduire son travail complexe en français n’est vraiment pas une mince affaire et cette adaptation a au moins le mérite d’exister. Au final, nous avons passé une bonne soirée au coeur de la forêt.
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Into the Woods, de Stephen Sondheim et James Lapine
Du 19 au 23 mars
au Théâtre de la Croix Rousse
place Joannès-Ambre
69004 Lyon
Musiques et paroles : Stephen Sondheim ; Livret : James Lapine ; Direction musicale : Samuel Sené ; Mise en scène : Olivier Bénézech assisté de Jean-François Martin ; Chorégraphies : Johan Nus ; Scénographie : Olivier Bénézech et Grégory Leteneur ; Costumes : Frédéric Olivier ; Adaptation : Sinan Bertrand
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