Un délire fou en 2 saisons
Pendant 18 épisodes, vous découvrirez dans ce dessin animé près de 60 chansons originales grâce aux aventures de Jument, Wammawink et leurs amis. Un émerveillement pur, bourré de folie et de clins d’œil pour les passionnés de musicals. Il fallait oser, Netflix l’a fait ! Ils ont accepté de produire cette série animée née de l’esprit de Megan Dong, créatrice et productrice déléguée qui avait auparavant travaillé essentiellement en tant qu’artiste sur les storyboards de Dragons 2 ou Pinky Malinky . Ici, elle prête sa voix à l’un des personnages principaux, le centaure Glendale.
Un dessin animé conçu comme un véritable musical !
A première vue, le dessin animé ressemble à un mélange visuel entre Mon Petit Poney et Bob L’Eponge. Mais à y regarder de plus près, Centaurworld ne ressemble à rien de ce qui peut déjà exister : tout est unique et tout à fait improbable dans ce dessin animé ! Destiné aux petits comme aux grands, Centaurworld raconte l’histoire du cheval Jument (Kimiko Glenn, Waitress à Broadway), qui se retrouve propulsé dans l’univers inconnu de Centaurworld après avoir été séparé de sa cavalière, Rebelle (Jessie Mueller, Waitress), lors d’un combat. Jument rencontre alors une horde de centaures emmenés par Wammawink (Megan Hilty, Smash).
Ensemble, ils vont parcourir Centaurworld et aider Jument à retourner dans son univers, avec l’aide d’une shaman, Waterbaby (Renée Elise Goldsberry, d’Hamilton). D’autres grandes stars de la comédie musicale doublent également des personnages, comme Lea Salonga (Miss Saigon) ou Brian Stokes Mitchell (Kiss Me, Kate). C’est d’ailleurs tout ce qui fait le piment de Centaurworld : pouvoir s’amuser à prêter l’oreille et repérer les voix biens connues de nos stars préférées dans des rôles ou chansons improbables (« Horse’s Farting Butt »), et identifier les clins d’œil et hommages à des musicals comme Cats ou Hamilton.
Qu’on ne s’y trompe pas : Centaurworld est une véritable comédie musicale qui pourrait bel et bien un jour être adaptée sur scène (on en rêve…). Les chansons font avancer l’histoire et sont très, très fréquentes. Les styles musicaux sont aussi très variés, avec des particularités propres à chaque personnage, tandis que certains thèmes ont aussi droit à des reprises (« You’re OK, You’re All Right »). Comme dans de nombreuses comédies musicales, le final de chaque saison nous donne envie de nous lever de notre canapé et d’applaudir à tout rompre !
Et la version française dans tout ça ?
Inutile de bouder notre plaisir : en plus de réécouter en boucle les chansons (d’une durée de près de 2 heures mises bout à bout), nous avons visionné la série Centaurworld une 2ème fois avec une joie non dissimulée pour découvrir la version française. Le doublage est d’immense qualité, que ce soit pour les séquences parlées ou chantées, avec des habitués de la comédie musicale comme Claire Guyot, Cerise Calixte, Guillaume Beaujolais, Aurélie Konaté, Jean-Michel Vaubien, Julien Mior ou encore Margaux Maillet. C’est Kaycie Chase, chanteuse et actrice franco-américaine, qui interprète le rôle principal de Jument. Hervé Rey (voix française de Peter Pan) et Pascal Nowak (voix de Lin-Manuel Miranda dans Mary Poppins Returns) complètent la distribution.
Une saison 3 en perspective ?
Hélas, les aventures de Horse/Jument et ses amis semblent s’achever et la créatrice de la série reconnaît que tout a été pensé pour que l’histoire soit bouclée en 2 saisons. Pourtant, la « fanbase » de Centaurworld n’en finit pas de grandir et réclame ouvertement une suite : qui sait, peut-être prochainement dans une saison 3 ou pour une adaptation sur scène à Broadway ou Paris ?