Dimanche 12 février, Olala Party a dédié son cabaret immersif à la Saint-Valentin. Un public en délire et une ambiance « caliente » garantie au Bizz’Art !
Quel accueil ! Les artistes en tenues légères et scintillantes pulvérisent des paillettes sur les spectateurs dès l’entrée au Bizz’Art. Guirlandes de lumières, ambiance tamisée et petite scène intimiste : bienvenue dans l’univers du cabaret. Dimanche 12 février, la compagnie Olala Party proposait à 19h un cabaret immersif spécial pré Saint-Valentin. C’est parti pour 3 heures de revue orchestrée par Mlle Loison, artiste burlesque, directrice et fondatrice d’Olala Party. Burlesque, effeuillage, danse, arts du cirque…Des numéros hauts en couleurs se sont enchaînés.
Splendide !
Gaëlle Hamon, circassienne, ouvre le bal avec un numéro d’acro/staff sur les airs de « Ghostbusters ». Munie d’une casquette et combinaison en strass, elle se sert de son staff pour chasser les fantômes. Gaëlle impressionne le public par ses figures acrobatiques et l’agilité dont elle fait preuve en maniant avec dextérité l’art de la jonglerie. Malgré l’espace restreint de la scène, elle occupe toute sa superficie avec adresse. Mêlant sensualité, souplesse et équilibre, elle livre aussi une très belle performance de chaise acrobatique…Avec des talons de 18 cm !
Coup de cœur également pour Marc Angel incarnant parfaitement le personnage The Mask. Sur des patins à roulettes, il tournoie avec rapidité tout en pratiquant l’effeuillage burlesque. Splendide ! On peut aussi saluer l’élégance des numéros de Caprice Bellflower, qu’on retrouve également sur scène dans le cabaret de Clara Morgane (lire notre critique ici). Vêtue de somptueux costumes, elle manie l’art de l’effeuillage avec grande classe et délicatesse.
une immersion des plus totales
N’oublions pas l’introduction musicale de Sucre d’Orge, la gymnastique déjantée de Louise de Ville, l’effeuillage à la James Bond de Petula Goldfever, les chorégraphies des Olala girls ou encore la sulfureuse drag-queen, Miss Manly B. Le DJ et danseur, Mitch Tornade, a aussi enflammé la soirée en invitant le public à offrir leurs plus belles danses. Le cadre intimiste du Bizz’Art permettait de créer de la proximité entre les artistes et les spectateurs. Ces derniers étaient souvent conviés à monter sur scène : l’immersion était des plus totales !
Pour bien terminer cette revue décadente, Mlle Loison a partagé un message prônant l’amour de soi. Le public et les artistes ont alors crié à l’unisson : Je t’aime ! Comme le disait un certain Oscar Wilde : « S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui dure toute une vie. »