Ce mois-ci, Capital, le magazine de l’économie et des entreprises, publie dans le numéro de mars, un article sur le business plutôt rentable des comédies musicales. Robin des Bois, D.I.S.C.O, La Belle et la Bête ou encore 1789, Les Amants de la Bastille… Les plus grosses machines du spectacle musical actuel sont cités dans l’article du Capital intitulé "L’étonnant business des comédies musicales".
Ce dernier aborde les rouages de la production de ces spectacles, les coûts de fabrication des décors, les frais d’exploitation (location de salle et salaire du personnel) ainsi que les coûts de tournée. On y découvre que ces derniers, bien qu’aux budgets faramineux pour certains (26 millions d’euros pour Robin des Bois), s’avèrent être de véritables poules aux œufs d’or pour leurs producteurs (42 millions d’euros de recettes brutes attendues pour Robin des Bois).
Des producteurs, tels qu’Albert Cohen (1789, Les Amants de la Bastille), Gilles Coullier (Robin des Bois) ou encore Laurent Bentata (PDG de Stage Entertainment) , y sont cités et précisent que l’industrie représente tout de fois un risque financier à chaque instant. On y apprend également que les techniques de marketing de ces spectacles s’assimilent de plus en plus aux techniques publicitaires développées tout produit de consommation et que le succès financier est plus probable pour les « feel good musicals » en ces temps de crise et d’austérité.
Un bilan financier positif pour les producteurs qui, on l’espère, continueront ou inciteront d’autres à développer le genre.