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Une musique en constante évolution depuis 1992
Alan Menken a tout d’abord abordé sa rencontre avec Guy Ritchie, réalisateur britannique connu pour ses adaptations cinématographiques des personnages de Sherlock Holmes et du Roi Arthur (et accessoirement pour son mariage avec la reine de la pop Madonna en 2000). Puis, afin de mieux comprendre comment s’est opérée la reconstruction de la musique d’Aladdin, Alan Menken est revenu aux origines avec la bande originale du célèbre dessin animé de Disney sorti sur les écrans en 1992. Le compositeur s’était notamment appuyé à l’époque sur deux sources d’inspiration principales : les notes orientales, qui évoquent le mystère sur un rythme nonchalant rappelant le mythe des Mille et une Nuits, que l’on retrouve principalement dans la chanson d’ouverture du dessin animé « Nuits d’Arabie » (« Arabian Nights »), mais aussi le jazz de Harlem des années 1920, et notamment la musique de Fats Waller. Celle-ci donne du rythme et du swing aux personnages, notamment à Aladdin dans sa chanson « Je vole » (« One jump ») et au Génie dans sa chanson « Je suis ton meilleur ami » (« Friend like me »).
Alan Menken a également expliqué comment la musique avait évolué pour la version scénique d’Aladdin, créée à Seattle en 2011 puis produite à Broadway en 2014. Le jazz étant une composante très importante dans l’histoire de la comédie musicale, Alan Menken a ainsi beaucoup enrichi les chansons de notes jazzy et swing, en restant dans cette idée du jazz de Fats Waller. Il a cependant fallu contrebalancer le rythme dynamique par des balades, et c’est ce qui a été fait notamment avec l’ajout de la chanson « Proud of your boy », permettant de réaliser une projection dans la psychologie du personnage d’Aladdin.
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Différents choix, différentes musicalités
Pour la musique du film en prises réelles, Guy Ritchie a exprimé à Alan Menken sa volonté de ne pas faire un film qui baigne dans l’univers du jazz des années 1920. Le compositeur a donc du s’adapter, et c’est à travers une jolie métaphore qu’il a expliqué son cheminement : « Je suis l’architecte d’une maison, mais une fois les plans dessinés, je laisse les personnes à l’intérieur choisir la décoration et l’aménagement. Ce qui m’importe est de voir qu’ils se sentent bien dans la maison que j’ai dessiné, même si la décoration choisie n’est pas celle que j’aurais choisie personnellement« . Subtilement, le compositeur a raconté son histoire avec l’équipe de réalisation et de production du film, et les concessions faites pour que ce film puisse voir le jour. Et effectivement, par rapport à la comédie musicale de Broadway qui était très riche sur le plan musical en termes de quantité de chansons, le nombre de morceaux est plus réduit dans le film. Par ailleurs, Guy Ritchie voulant donner une musicalité plus pop à l’ensemble, une nouvelle chanson a été écrite, non pas pour Aladdin comme c’était le cas dans le musical, mais pour Jasmine, avec une chanson aux couleurs musicales très actuelles : « Speechless » (paroles écrites par le célébrissime duo Benj Pasek et Justin Paul, notamment à l’œuvre pour les musiques de The Greatest Showman). Il en a été de même pour les orchestrations, qui sont passées du jazz dans le musical à la pop dans le film, avec une omniprésence de « beats » et de « bass » dans la plupart des chansons.
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Dans ce récit que nous a livré Alan Menken, qui a présenté avec joie ce nouvel opus du héros Aladdin et de sa princesse Jasmine, une légère amertume sur les choix musicaux faits par la production du film s’est toutefois ressentie… Et si le film est très réussi dans sa réalisation et sa photographie, on ne peut qu’abonder dans le sens du compositeur et regretter les choix musicaux qui ont été faits ; les musiques d’Aladdin relèvent parfois du film d’action, notamment dans les poursuites. Les harmonies sont également moins riches que dans le musical et que dans le dessin animé, et les « beats » rappellent trop souvent l’univers musical des super-héros plutôt que celui des princes et princesses. Seul numéro musical épargné, « Ce rêve bleu » (« A whole new world »), qui emporte le public avec lui pour un voyage en tapis volant.
Aladdin – le film
Sortie en France : 22 mai 2019
Réalisateur : Guy Ritchie
Musique : Alan Menken
Paroles : Howard Ashman, Tim Rice, Benj Pasek, Justin Paul
Avec : Will Smith, Mena Massoud, Naomi Scott, Marwan Kenzari
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