Nous vous l’annoncions l’année dernière, une Classe Libre Comédie Musicale Cours Florent/Mogador a vu le jour à la rentrée 2018 après des auditions. Les dix-huit élèves de cette première promotion ont présenté leur toute première création au cours de six représentations.
Il n’était pas du tout prévu que les élèves présentent ce spectacle au public, mais la vie est faite de surprises. En effet, pour leurs dernières évaluations, les dix-huit artistes avaient carte blanche, ils ont créé de toutes pièces une comédie musicale. C’est comme cela qu’est né L’enfant qui criait au loup. L’équipe pédagogique et administrative de cette classe libre comédie musicale Cours Florent/Mogador, en voyant le résultat, leur a finalement proposé six représentations du 9 au 13 janvier 2019 dans la salle du Cours Florent.
Si le titre vous dit quelque chose c’est bien parce que les artistes se sont inspirés de l’histoire du conte Le Garçon qui criait au loup pour écrire leur comédie musicale. Mais ce n’est vraiment qu’une inspiration de départ, en effet, le rapport est surtout visible au dénouement de l’histoire. Au lieu d’un village, cette histoire se déroule dans une classe de l’Institut Charles Bukoswki où le professeur de philosophie, Frantz Michalsky, est le père rêvé pour les jeunes hommes et est idôlatré par les adolescentes guidées par leurs hormones.
Tel L’Eveil du Printemps, ce spectacle traite principalement de relations amoureuses, amicales et familiales. Braver les interdits, découvrir la sexualité par les adolescents… autant de sujets qui sont traités et interprétés intensément. Parmi les influences on retrouve aussi un peu d’Hamilton avec une « battle » de rap et même du Cyrano de Bergerac à la découverte de l’expéditeur de lettres anonymes.
Les dix-huits jeunes artistes ont fait preuve de créativité lors de l’écriture de ce spectacle, ainsi que de courage pour présenter ce travail au public qui a été emballé par L’enfant qui criait au loup. Un spectacle et une troupe auxquels nous souhaitons que l’aventure continue encore.
Crédits photos : Guo Hu