[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_text]
À notre arrivée plane déjà un fond de musique rock dans le théâtre, l’atmosphère est plantée. La troupe est en pleine séance de travail entre Côme et Julie Fournier (respectivement dans les rôles de Julien Sorel et Mathilde de La Mole) avec les deux co-metteurs en scène du spectacle. François Fouquet, lui, est en charge principalement de la direction d’acteurs, et Laurent Seroussi, quant à lui en charge principalement de la scénographie et de la vidéo. L’ambiance est très studieuse. Ces derniers sont en effet en train de caler la scène de la bibliothèque.
Le décor physique pour cette scène est rudimentaire. Et pour cause, ce dernier est principalement représenté par un écran de LEDs géant qui trône au lointain. Sûrement judicieux, le plateau ne semble pas très profond, rien ne sert de l’encombrer et gêner le déroulement de l’action. Justement au milieu des gradins, pullulent différentes consoles et moniteurs pour programmer les médias vidéo du spectacle et régler les derniers focus lumière. Aujourd’hui nous découvrons un arbre généalogique et une bibliothèque. En effet, la vidéo ne semble pas vouloir n’être que l’illustration d’un décor ou d’un paysage planté en 1830 mais elle se veut moderne, complémentaire à l’action et interactive avec les personnages. Nous n’en dirons pas plus pour permettre la surprise.
Au dessus de la scène, nous apercevons une plateforme. Cette dernière accueille les cinq musiciens du spectacle. Ils ne seront pas dans une fosse, ou cachés dans une loge au balcon, non, ils seront bel et bien sur scène, intégrés dans le spectacle. D’ailleurs ces derniers attendent patiemment dans le public. Si pour les fignolages, Jean-Phi, à la console audio balance la bande playback du morceau en cours de travail, quand le metteur en scène demande de répéter une scène et une chanson en entier, c’est aux musiciens qu’on demande de grimper sur leur plateforme pour performer. Et là, ça balance, ça « rock »! Clavier, percussions, guitare, basse et batterie, le son envahit le théâtre. On ne nous a pas menti, il s’agit bien d’un Opéra-ROCK!
On continue la répétition technique. On revoit chaque détail. Du calage astucieux des accessoires, au réglage millimétré des douches, au déplacement réfléchi de chaque personnage, rien n’est laissé au hasard. Chaque action du personnage doit être lié à une intention et c’est cette énergie qui doit primer. Le metteur en scène parcoure les motivations des personnages avec ses deux acteurs. Ces derniers maîtrisent leurs chansons respectives mais ont du mal à trouver la justesse dans leurs émotions ou bafouent leur articulation. On ne s’improvise pas comédien, c’est connu. Mais François Chouquet fait preuve de beaucoup de patience et d’énergie, se montre rassurant et assez prolifique en pistes et astuces du jeu, que les deux protagonistes se réconfortent et persévèrent avec bon cœur dans leur effort malgré la fatigue de répéter dix fois la même scène. Ils tentent ensemble de placer les temps de silence, laisser la tension s’installer, apprendre à poser leurs répliques. Nous avons hâte de découvrir si le fruit des ces efforts seront payants dans quelques jours.
Découvrez un extrait des répétitions du spectacle Le Rouge et le Noir :
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=A8bR-DT9o0M]
Le stress et la pression ne semblent pas palpables à quelques jours de la grande première. C’est dans une ambiance plutôt saine visiblement que s’effectuent les dernières préparations. Albert Cohen, le producteur, est présent lors de ces répétitions, soutient sa troupe dans l’intense période qu’est cette fameuse dernière ligne droite. On en ressort musicalement happé, et très curieux de découvrir comment l’équipe créative et technique vont réussir à nous dépoussiérer notre Stendhal national et nous faire passer un bon moment tant visuel que musical. Réponses dans quelques jours.
[fnac_links show_name= »Le Rouge et Le noir »]
Le Rouge et le Noir – l’opéra rock, d’Alexandre Bonstein
A partir du 29 Septembre au Théâtre Le Palace
Paroles : Zazie, Vincent Baguian ; Musique : Sorel, William Rousseau ; Mise en scène : François Chouquet, Lauren Seroussi
Avec Côme (Julien Sorel), Yoann Launay (Géronimo), Haylen (Louise de Rênal), Philippe Escande (Monsieur de Rênal), Elsa Perusin (Madame Valenod), Patrice Maktav (Monsieur Valenod), Julie Fournier (Mathilde de la Mole), Cynthia Tolleron (Elisa)
Basse : Sabrina Boudaoud ; Batterie : Camille Bigeault ; Clavier : Brice Mirrione ; Percussions : Sylvain Blanquart ; Guitare : William Rousseau
[/mp_text]
[/mp_span]
[/mp_row]