C’est désormais un rendez-vous incontournable, que nos chroniqueurs attendent avec de plus en plus d’impatience chaque année : les spectacles des troisièmes années du Cours Florent, clôturant leur cycle d’études. Après Les Misérables et Miss Saigon l’année dernière, c’est au tour de Titanic d’être présenté, en alternance avec l’excellent Wicked .
La précision du Cours Florent
Cela n’est plus à démontrer, le Cours Florent forme ses élèves pour des prestations de grande qualité. Pour cette promotion encore, l’excellence ne se dément pas. Œuvre musicale peu connue dans l’hexagone français, ce spectacle a été créé à Broadway en 1997, et une tournée est prévue au Royaume-Uni en 2023. Traduite en français, les deux heures de musique embarquent la salle comble du Cours Florent pour une belle performance.
Si le livret ne fait pas partie de ceux qui marquent le plus les esprits, on ne peut que saluer l’engagement et l’énergie de tous les élèves en ce vendredi 27 mai. Ils se démènent sur scène, en solo ou en groupe, on les imagine courir en coulisses, sortant dans un coin de scène et apparaissant de l’autre côté en quelques instants. Les numéros en groupe sont particulièrement réussis, leurs voix unies d’une belle harmonie font vibrer les murs de la salle. Chacun tient son rôle et associe chant, danse et jeu de scène avec aisance. Décidément, le Cours Florent est à la hauteur de sa réputation pour former les artistes de demain.
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Encore une mise en scène signée Alexandre Faitrouni
Comment arriver à faire tenir l’un des plus grands paquebots du monde sur la scène du Cours Florent? Demandez à Alexandre Faitrouni, il a la réponse. Avec quelques estrades roulantes, des accessoires, un rideau noir, de subtiles lumières et projections, votre imagination se laisse facilement transporter des quais d’embarquement de Southampton jusqu’au pont des premières classes, et des salles des machines jusqu’au pont de pilotage avec le commandant. Les costumes sont aussi de mise, et reflètent bien les différences de classes sociales, renforçant encore l’ambiance du début du 20ème siècle.
Les artistes participent aux déplacements des décors, sans se laisser distraire dans leur interprétation. Leur polyvalence sert la performance, ils jouent tantôt l’un des passagers, un membre d’équipage, ou rejoignent l’ensemble pour les numéros de groupe.
A défaut de personnage principal (contrairement au scénario du film bien connu), tous les élèves assurent la cohésion de l’histoire. Les enchaînements entre les tableaux et les déplacements sont fluides, et de belles scènes viennent saisir le spectateur. La scène finale reste bien sûr dans toutes les mémoires, vocalement saisissante et émouvante, tous les artistes étant réunis sur scène pour mêler leurs voix à l’unisson.
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On ne se lasse pas de venir assister aux spectacles de fin d’année des écoles qui forment les artistes de demain. Nous félicitons ces jeunes qui ont choisi la comédie musicale pour partager leurs émotions, et l’on souhaite les retrouver prochainement dans de nombreux spectacles, partout en France.
