[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_text]
Outre atlantique, les critiques américaines n’ont pas tari d’éloges sur le spectacle. Alors qu’en est-il de la production anglaise qui vient remplacer le splendide Miss Saigon et concurrencer une autre comédie musicale de Disney, l’incontournable The Lion King ? Cela fait maintenant 24 ans que Disney a créé le célèbre dessin animé « Aladdin », difficile alors de croire qu’il aura fallu si longtemps pour en faire une adaptation scénique. C’est maintenant chose faite !
Une production musicale fidèle au film d’animation à quelques détails près
Nous connaissons tous l’histoire d’Aladdin. Jeune homme pauvre, rêvant de prouver au monde entier qu’il n’est pas qu’un simple voleur, il rencontre par hasard dans les rues d’Agrabah la fille unique du Sultan (incarné par Irvine Iqbal) dont il tombe amoureux. La production musicale de Disney reste fidèle au film d’animation à quelques détails près. La plupart des adaptations résident principalement dans les personnages secondaires. Il faut en effet oublier l’adorable petit singe Abu et l’exubérant perroquet de Jafar, Iago, tous deux remplacés par des acteurs bien réels. Pas de panique, pas de quoi nous déstabiliser ! Peter Howe, qui interprète Iago, s’approprie le même cynisme que le perroquet du dessin animé. Quant à Abu, il est remplacé par le trio Babkak (Nathan Amzi), Omar (Rachid Sabitiri) et Kassim (Stephen Rahlman-Hugues) qui empreinte à l’animal la même candeur et espièglerie. On s’habitue bien vite à ces petits ajustements qui viennent finalement renforcer les personnages de Jafar et Aladdin.
Dean John Wilson incarne de manière convaincante un charmant et touchant Aladdin bien qu’il nous ait manqué un brin de fougue dans son interprétation. Notre ressenti à l’égard de la princesse est un peu plus mitigé. Interprétée par Jade Ewen, la princesse est bien sûr magnifique et fera rêver de nombreuses petites filles. Jeune femme au fort caractère dans le dessin animé, elle apparait pourtant sur scène comme un personnage plus effacé. Du coup, l’alchimie amoureuse entre les deux jeunes gens ne transparaît pas suffisamment et gagnerait à être plus perceptible pour nous laisser charmer davantage par leur idylle.
Notre meilleur ami, ce fabuleux génie…
Le clou du spectacle, c’est bien entendu le génie. Pour la production anglaise, c’est Trévor Dion Nicholas qui endosse le rôle de ce personnage haut en couleur. Auparavant doublure du génie à Broadway, l’aventure continue pour lui à Londres et cette fois en tant que titulaire du rôle. Il faut dire que les apparitions de l’acteur en génie sont un vrai régal ! Trévor Dion Nicholas est un vrai « show man » et nous offre une incroyable prestation sur la chanson phare « A friend like me », entraînant une véritable standing ovation à la moitié du spectacle. Claquettes, ballets et medley de grands classiques Disney, le numéro de 8 minutes est complètement fantasque et insuffle une bonne dose de bonne humeur ! Bref, Trévor Dion Nicholas excelle dans ce rôle du génie au grand cœur. Un personnage réussi qu’il est finalement dommage de découvrir trop tôt, dès l’ouverture du rideau, empêchant le spectateur de partager la surprise d’Aladdin au moment de sa rencontre avec le génie dans la grotte.
Et les chansons dans tout ça ?
Le dessin animé « Aladdin » est aussi célèbre grâce à sa bande-son emblématique qui inclue quelques une des chansons les plus appréciées du répertoire Disney. La bonne nouvelle, c’est que nous retrouvons dans le show ces classiques mais aussi de nouvelles créations à l’image du titre « Proud of your Boy » interprété par Aladdin. Une jolie nouveauté qui vient apporter sa touche d’émotion au spectacle. On se laisse toujours autant envoûter par le très attendu « A Whole New World ». Les deux acteurs flottent dans les airs grâce au tapis volant particulièrement bien réalisé. Les effets spéciaux sont bluffants et on se laisse aisément transporter par cet instant magique tout en essayant désespérément de percer le secret de cette mécanique bien ficelée !
Impossible de conclure sans vous parler des décors et des costumes qui vous plongeront au cœur des mystères et de la magie de l’Arabie d’autrefois. Les strass et les paillettes habillent de la tête aux pieds la troupe qui évolue dans de somptueux décors. Des rues d’Agrabah au Palais du Sultan, le voyage promet d’être dépaysant !
Aladdin
Au Prince Edward Theater, Old Compton Street Westminster, London
Musique : Alan Menken ; Paroles : Howard Ashman, Tim Rice et Chad Beguelin ; Livret : Chad Beguelin ; Chorégraphies : Casey Nicholaw ; Décors et costumes : Bob Crowley et Gregg Barnes ; Effets spéciaux : Jim Steinmeyer et Jeremy Chernick
Avec : Dean John-Wilson, Jade Ewen, Trévor Dion Nicholas, Don Gallagher, Peter Howe, Irvine Iqbal, Nathan Amzi, Rachid Sabitri, Stephen Rahman-Hugues.
[/mp_text]
[/mp_span]
[/mp_row]