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Célèbre pour avoir disparu plus vite encore que l’autre flop légendaire de Stephen Sondheim (Merrily we roll along), Anyone can Whistle n’avait pas survécu à sa création en 1964, ne tenant à l’affiche que durant 9 représentations et 12 avant-premières. Mais contrairement à Merrily we roll along qui dès le départ possédait des qualités qui pouvaient le « racheter » et avait simplement besoin d’être revisité par les bonnes personnes Anyone can Whistle, malgré sa superbe partition n’a jamais fonctionné sur scène, ceci presque entièrement à cause du livret loufoque et déjanté d’Arthur Laurents.
Une oeuvre de Stephen Sondheim mal comprise ?
Le metteur en scène Phil Willmott a dû faire face aux mêmes problèmes que ceux qui ont essayé de faire fonctionner ce musical. Il était néanmoins persuadé à juste titre que l’époque était plus propice. Pour le citer : « Dans une saison qui comprennent les premières de chef d’œuvres comme Un violon sur le toit et Hello Dolly, ça ne pouvait être que mal interprété et rejeté comme les divagations de jeunes créateurs suffisants sous l’effet de quelques bonnes drogues. J’ai choisi de le revisiter maintenant au début du mandat présidentiel de Trump parce que je pense que le temps est finalement venu pour un musical avant-gardiste et caricatural sur la cupidité et le narcissisme au plus haut de l’échelle, dans lequel la moitié de l’électorat considère l’autre moitié comme cliniquement fou ».
Une distribution parfaitement à la hauteur
Felicity Duncan, vue récemment dans le rôle de Liza Minelli dans la pièce de Richard Harris Liza, Liza, Liza n’a rien à envier à Angela Lansbury dans le rôle de la Maire. Rachel Delooze reprend le rôle de l’infirmière Apple (originalement tenu par Lee Romick). Son interprétation n’est pas sans évoquer l’énergie d’une Sutton Foster (Shrek ; Younger) qui avait elle aussi repris le rôle lors d’une production au « Encores » à City Center en 2010.
Ce qui fait le plus la réussite de cette version du musical le plus décalé de Sondheim ? Le travail de la chorégraphe Holly Hugues, qui dirige ici un large ensemble dans des chorégraphies toujours inventives et impeccablement exécutées.
Bientôt « The Frogs » au Jermyn Street Theatre à Londres
La danse est rarement au centre des œuvres de Sondheim, mais elle devrait aussi faire partie intégrante de la prochaine reprise et première européenne d’une autre œuvre également rarement jouée du maître : The Frogs à partir du 14 mars au Jermyn Street Theatre près de Piccadilly Circus.
Créé en 1974, à la piscine du gymnase de l’université de Yale, avec dans les chœurs Sigourney Weaver et Meryl Steep, The Frogs est une farce satirique librement adaptée d’une comédie de la Grèce Antique d’Aristophanes.
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Revu par Burt Shaveloves en 1974, puis par Nathan Lane en 2000, avec huit nouvelles chansons de Sondheim, la première londonienne aura en tête d’affiche Michael Matus (The Phantom of the Opera) dans le rôle de Dionysos et Georges Rae (Grand Hotel ; Spamalot) dans celui de Xantias. Les représentations du spectacle sont prévues jusqu’au 8 avril.
Credit photos : Union Theatre Productions
Anyone can whistle, de Stephen Sondheim
Au Union Theatre à Londres
Jusqu’au 11 mars 2017
Musique et paroles : Stephen Sondheim ; Livret : Arthur Laurents ; Orchestrations : Don Walker ; Mise en scène : Phil Willmott
Avec : Felicity Duncan, Rachel Delooze, Oliver Stanley, James Horne, Mark Garfield
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