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Les clichés sur les spectacles d’opéras sont encore nombreux. »C’est trop cher », »C’est chiant », »ça va durer cinq heures »… Ce spectacle va sûrement vous faire changer d’avis. Le principe ? Six opéras parmi les plus connus se voient réduits en une dizaine de minutes, les résumant à leurs »tubes ». Les airs les plus connus s’enchaînent pendant une heure et demi allant de Verdi à Offenbach en passant par Mozart. Le tout présenté par cinq Divas, trois sopranos et deux mezzo-sopranos, chacune à la personnalité bien affirmée, accompagnées d’un quatuor à cordes.
Au début de la représentation à laquelle nous avons assisté, la metteuse en scène Manon Savary est montée sur scène pour nous prévenir qu’une des interprètes, Audrey Kessedjian, est souffrante et ne pourra malheureusement pas assurer le spectacle du soir. Mais comme »une Diva ne renonce jamais », toutes ses interventions ont été redistribuée afin que le spectacle puisse bien avoir lieu. Malheureusement, le tableaux sur Tosca n’a pas survécu à cette défection, rendant le spectacle un peu court.
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On passe tout de même une très belle soirée en compagnie de ces quatre Divas. On redécouvre avec plaisir les airs mythiques de La Traviata, Don Giovanni, La Flûte Enchantée, Carmen et Les Contes d’Hoffmann. Même sans avoir vu aucun de ces opéras, tout le monde connaît quelques mélodies, que ce soit grâce à un film ou une publicité. Preuve que ces œuvres, soit disant poussiéreuses, ont réussi à faire leur place dans la pop-culture. Chaque opéra a le droit à son petit résumé introductif, non sans humour. Pas facile de résumer la trame de La Flûte Enchantée en quelques phrases.
Inutile de préciser que le niveau vocal du spectacle est excellent. Chacune dans son propre style (car oui on peut affirmer sa personnalité dans le chant lyrique). Une mention spéciale pour Flore Philis, la co-créatrice du spectacle avec Marie Menand, qui dans la même soirée enchaîne les airs redoutables de la Traviata, la Reine de la Nuit et Olympia.
On ne peut que saluer cette belle initiative et encourager ce genre de spectacle qui, à l’image d’Odino, tente de démocratiser la musique classique dans des salles plus accessibles avec un univers esthétisant et décalé.
D.I.V.A de Flore Philis et Marie Menand
Metteuse en scène et directrice artistique : Manon Savary ; Arrangeur : Olivier Rabet ; Photographe : Louis Décamps ; Son : Baptiste Chouquet ; Chorégraphe : Anthony Chuecos ; Costumes : Michel Dussarat ; Assistant costumes : Aimée Blanc ; Lumières : Pascal Noël ; Création maquillage : Christina Lutz ; Créations perruques : Michèle Bernet
Avec : Flore Philis, Marie Menand, Alexandra Hewson, Jazmin Black Grollemund et Audrey Kessedjian
1er violon : Hugues Borsarello ; 2nd violon : Alice Bourlier ; Alto : Benachir Boukhatem ; Violoncelle : Barbara Leliepvre
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