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27 Saville : une compagnie prometteuse
Vous avez peux être déjà entendu parler de cette troupe ayant interprété Moments de Jason Robert Brown en 2015 ou leur création 10 Tonys l’année dernière. 27 Saville a été crée il y a deux ans par la comédienne anglaise Jessica Capon et réunit plus d’une trentaines d’artistes polyvalents spécialisés dans la comédie musicale anglophone. Cette année ils se sont lancés un défi grâce à une campagne de financement participative en proposant deux grands classiques de Broadway représentant deux époques américaines emblématiques. La prohibition des années 1920 avec The Wild Party d’Andrew Lippa et le milieu des affaires des années 50 avec How to Succeed in Business without really Trying.
Le petit manuel de la réussite
Avant d »être une comédie musicale, How to Succeed in Business without really Trying est avant tout un livre humoristique de Sheperd Mead sur la vie des employés de bureau aux Etats-Unis dans les années 50. Il raconte l’histoire de ce jeune laveur de carreaux qui va gravir petit à petit les échelons de la World Wide Wicket Company grâce à l’art de l’esbroufe et de l’improvisation. L’auteur s’est inspiré de sa vie personnelle en ayant écrit le livre avant d’aller au travail et pendant ses week-ends. L’ouvrage est rapidement devenu un best-seller mais il aura fallu attendre dix ans avant que la comédie musicale ne voit le jour en 1961. Elle se jouera plus de 1 400 fois, remportera 7 Tony Awards ainsi que le « Pulitzer Prize for Drama ». Un film fut créée en 1967 et le spectacle fut mise en scène à nouveau en 1995 puis en 2011 notamment avec Daniel Radcliffe (« Harry Potter »), Nick Jonas puis Darren Criss (Glee ; Hedwig and the Angry Inch) dans le rôle principal de J.Pierrepont Finch.
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Un classique indémodable
La force de ce spectacle est avant tout sa musique mais également son humour très second degré. A l’image du film « Bye Bye Love » avec Ewan Mc Gregor et Renée Zellweger, How to Succeed in Business without really Trying est une vrai bouffée d’oxygène. Léger, drôle mais avec ce qu’il faut d’intelligence pour que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde. La compagnie a fait un travail remarquable pour proposer un livret en français mais des sur-titres en anglais pour toutes les chansons originales ! Cela garde l’essence du musical tout en permettant à une majorité du public qui pourrait être frileux à un spectacle entièrement en anglais de se lancer dans cette belle découverte.
Dès que le rideau se lève, nous ne pouvons qu’être impressionné par la qualité du décor, de la mise en scène et des lumières pour un spectacle d’une compagnie qui n’a été créée qu’il y a deux ans, rappelons-le. Il y a même cinq musiciens en arrière-scène habilement dissimulés dans le décor, ce qui est un vrai luxe et ne peut qu’enchanter nos oreilles. Sur plus de 2h30 de spectacle, on se laisse embarquer dans cette folle histoire admirablement mise en scène et à la distribution aussi talentueuse qu’éclectique. Les jeunes Thomas Taplin et Sarah Serres incarnant respectivement les rôles principaux de J Pierrepont Finch et Rosemary forment un duo épatant tant par la maîtrise de leur interprétation que par leur jeu respectif. Mathieu Ouvrard qui a co-mis en scène mais également participé à la chorégraphie campe un « méchant » détestable et manipulateur avec brio. Difficile d’oublier l’incroyable Stella Roulette qui est une vraie révélation avec sa performance de la secrétaire Smitty, cela ne nous étonnerait pas de la retrouver sur d’autres scènes dans les années à venir.
Sans pouvoir tous les nommer, il faut souligner la qualité impeccable de l’ensemble de la troupe aussi solide vocalement que dans leur jeu de comédien. Les numéros de groupes comme « Coffee Break », « A Secretary is not a Toy » ou l’hilarant « Paris Original » sont autant de moments où l’on peut être fier d’avoir une production de ce calibre dans la capitale. Le final sur « Brotherhood of Man » ne fait que renforcer cette première impression et nous fait espérer que ce spectacle ne se jouera pas seulement trois fois mais bien plus vu la qualité du travail accompli.
Vous l’aurez compris nous avons été conquis par cette production de How to Succeed in Business without really Trying. 27 Saville a réunit une troupe motivée, impliquée et talentueuse que nous prendrons plaisir à redécouvrir à l’avenir dans d’autres reprises d’œuvres de Broadway.
Retrouvez des extraits de la version 2011 de How To Succeed In Business Without Really Trying.
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How to succeed in business without really trying interprété par la compagnie 27 Saville
Musiques et paroles : Frank Loesser ; Livret : Abe Burrows, Jack Weinstock et Willie GilbertMise en scène : Mathieu Ouvrard, Chloé Chevé-Melzer ; Direction musicale : Grégoire Bette ; Chorégraphie : Chloé Dalché, Manon Lorre, Stella Roulette et Mathieu Ouvrard ; Décors : Grégoire Bette, Pauline Caillault, Le Turk ; Lumière : Jessica Capon
Musiciens : Grégoire Bette Louis (Basse), Louis Chevé-Melzer (Flûte et Saxophone Alto), Tanguy Jouanjan (Trompette), Juliette Marçais (Saxophone Ténor) et Pablo Ramirez (Batterie)
Avec: Corentin Boisgard, German Brayer, Guillemette Buffet, Chloé Dalché, David Dax, Tatiana Drolon, Damien Henry, Stéphane Lamberto, Louis Lefebvre, Manon Lorre, Mathieu Ouvrard, Pierre Péchard, Lucile Pouthier, Baptiste Quatreville, Camille Rieu, Stella Roulette, Julia Scoatariu, Sarah Serres, Thomas Taplin
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