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Chez MusicalAvenue, nous sommes indéniablement de grands fans du musical Jersey Boys. Ce spectacle nous avait ravi à Londres et à Broadway, il y a déjà quelques années. C’est donc avec étonnement (et non sans frayeur) que nous avons appris en début d’année la venue à Paris d’une nouvelle version entièrement montée par une production italienne avec à sa tête un certain Lorenzo Vitali (Shrek, le musical) qui n’avait pas laissé de très bons souvenirs chez nous.
Un saut dans l’inconnu pour une très belle surprise
Sans connaître qui que ce soit de la troupe, des musiciens et de l’équipe créative, difficile de se faire un avis au préalable en dehors des quelques vidéos Youtube filmées à Milan où le spectacle s’est déjà joué en septembre 2015. Passés les désagréments habituels des Folies Bergère (sièges et plafonds vétustes, files désorganisées et interminables de retrait des billets à 5 minutes du début du spectacle, interdiction d’emmener un petit sac à dos dans la salle et obligation de payer les frais de vestiaire à 3 euros, …), nous avons pris une sérieuse claque dès le démarrage de Jersey Boys, le musical.
La mise en scène est identique à celle de Broadway, efficace au possible avec un pont central et une narration organisée autour des quatre membres du groupe Four Seasons dont l’histoire est au coeur du spectacle. Techniquement, tout était irréprochable (le son, les lumières, … c’est assez rare pour le souligner surtout pour la première à laquelle nous avons assisté !) hormis un aléa lié à la remontée difficile du rideau au lancement du 2ème acte.
Respect pour les artistes italiens au diapason !
Que les textes soient en italien et les chansons en anglais ? On oublie vite qu’il en est ainsi, grâce aux sur-titres disposés au dessus et sur les côtés de la scène à l’instar de ce qui se fait au Théâtre du Châtelet depuis plusieurs années. Ils sont parfois un peu raccourcis et ne traduisent évidemment pas mot pour mot les propos, ce qui n’a pas toujours permis de tout appréhender, mais globalement le système tient la route. On se surprend même à se demander pourquoi les sur-titrages ne sont pas systématiques dans un théâtre (le coût, sans doute) pour permettre à une audience plus large de découvrir des spectacles.
Le débit de paroles en italien est assez impressionnant (surtout pour un spectacle comme Jersey Boys où le livret est très fourni !) et on décèle facilement tout le talent des comédiens pour délivrer leurs textes, tous déjà très à l’aise sur la scène des Folies Bergère. Vocalement, il y a aussi de quoi s’émerveiller devant les prouesses des chanteurs, en particulier Alex Mastromarino (Anything Goes ; The Producers) dans le rôle de Franki Valli, le leader des Four Seasons. Il a d’ailleurs remporté le prix du meilleur artiste masculin aux « Italian Musical Awards » et reprendra le rôle lors de la tournée qui s’achèvera à Turin en février 2017.
La présence des musiciens aux Folies Bergère donnent aussi plus de volume et d’énergie au spectacle. Cela n’a fait que renforcer notre appréciation positive de la soirée qui s’est clôturée par une standing ovation. « Oh what a night » !
Jersey Boys, de Marshall Brickman & Rick Elice
Du 30 septembre au 15 octobre 2016
Aux Folies Bergère
31 rue Richer
75009 Paris
Musique : Bob Gaudio. Paroles. Bob Crewe. Metteur en scène : Claudio Insegno. Direction musicale/clavier : Angelo Racz.
Décors : Roberto et Andrea Comotti. Costumes : Graziella Pera. Lumières : Gianluca Brunelli. Son : Armando Vertullo ; Chorégraphe : Valeriano Longoni.. Superviseur Musical : Emanuele Friello. Projections Vidéo : Francesca del Cupolo . Superviseur projections vidéo : Francesca Biral
Avec : Alex Mastromarino, Flavio Gismondi, Marco Stabile, Claudio Zanelli Brian Boccuni, Elena Nieri, Felice Casciano, Giuseppe Orsillo, Giada D’auria, Roberto Lai, Alice Mistroni Girone, Gloria Miele, Massimo Francese, Giulio Pangi, Pasquale
Claviers : Claudia Campolongo, Stefano Damiano – Guitare : Luca Bettolini, Paolo Ballardini – Basse : Daniele Catalucci – Batterie : Marco Campagna – Sax : Giuseppe Lapiscopia, Alessio Zanovello – Trompette Marcello Ronchi
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