Onzième fils de Jacob, Joseph se retrouve désigné chef du clan et de ses frères aînés par l’Éternel. Jaloux, ces derniers le vendent à des Égyptiens lorsqu’ils sont envoyés à la transhumance par leur père. Jacob, pensant son fils qu’il aimait tant mort, le pleure.
Joseph devient ensuite intendant d’un palais égyptien, puis prisonnier alors qu’innocent, avant de devenir Vizir pour le Pharaon grâce à ses visions. Il finit par se marier avec sa nièce et par retrouver sa famille.
Pas Joseph le papa de Jésus, l’autre
Joseph – Le Musical conte l’histoire de cet Hébreu qui va devenir Vizir en Egypte. Si le résumé précédent ressemble à un cours de catéchisme accéléré, il en va de même pour le spectacle, même si le format court d’un peu plus d’une heure est appréciable.
La musique orientale et les nombreux costumes correspondent à l’imaginaire de la région du monde et la période. On regrettera cependant les chorégraphies qui font intervenir des mouvements résolument trop modernes tels que des moulinets disco, allant même jusqu’au « dab », et des mélodies qui ne restent pas marquées. Avec pour simple décor un coffre/banc servant à toutes les scènes, accompagné de projections peu réalistes, ce spectacle est facile à emporter en tournée, mais lutte à faire voyager le public. La mise en scène et les lumières simplistes ne favorisent pas non plus l’immersion.
Heureusement, une fois la scène hilarante de la danse des serviteurs incarnés par Stanislas Clément et Christopher Delarue, la partie du public moyennement concernée par le propos finit par appréhender le spectacle au second degré.
Un spectacle sur la religion est toujours un pari risqué, Joseph – Le Musical en est la preuve, il parviendra assez facilement à toucher son cœur de cible mais le trop peu d’ouverture pour le grand public sera préjudiciable à sa juste appréciation.
Découvrez le teaser de « Joseph – Le Musical » :