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À l’aube des années 1920, une jeune provinciale traîne sa misère dans les rues de Paris. Trouvant de quoi se loger et se nourrir au jour le jour, au fil des saisons et de petits boulots qui ne lui conviennent pas, Alice Ernestine Prin (c’est son nom) en vient à fréquenter le milieu artistique des modernes de l’Ecole de Paris, entre dadaïstes et surréalistes, Montparnos et Montmartrois. Modèle, puis muse, amante et artiste elle-même, Alice devient Kiki, Reine de Montparnasse et icône sacrée de toute une époque : celle des Années Folles et du triomphe de l’avant-garde artistique parisienne. Soutine, Modigliani, Kiesling, Mendjizki, Utrillo, Foujita, Man Ray, Cocteau, Hemingway… tous seront ses amis et l’accompagneront dans une vie romanesque à la Zola, entre gloire, misère, triomphes nocturnes et addiction au « ça qu’est bon ».
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Une interprète exceptionnelle
Ce spectacle, bien écrit mais au final un peu linéaire au niveau du texte, ne serait pas ce qu’il est sans son interprète principale, Milena Marinelli, absolument renversante dans le rôle de Kiki. En effet, si la période abordée est joliment dépeinte, le script prend trop souvent la forme d’un récit historique fourmillant de dates et de noms, mais manquant un peu de construction, ce qui peut s’avérer lassant ou déroutant. Et c’est là qu’entre en scène toute la magie du jeu de la comédienne principale. Sa voix est enchanteresse et d’une justesse parfaite, son timbre de voix est chaud et elle sait donner à sa diction articulée un accent gouailleur sans excès digne de la plus pure tradition parisienne. Avec une grande légèreté dans ses mouvements de danse tant que dans ses déplacements sur scène, l’interprète porte la pièce et emporte le public. Le spectacle prend une toute autre ampleur, et rend, grâce à Milena Marinelli, un hommage vibrant à la hauteur de la personnalité forte, unique et haute en couleur de Kiki de Montparnasse.
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Nommé aux Molières 2016
Kiki – Le Montparnasse des Années Folles a donc amplement mérité sa nomination aux Molières 2016 dans la catégorie de Meilleur Spectacle Musical, et nous le recommandons chaudement à tous les nostalgiques des années 20 autant qu’aux néophytes curieux ! Le décor, peut-être un peu trop minimaliste, permet à Kiki d’évoluer dans un quasi « seule-en-scène » ponctué de quelques échanges souvent cocasses avec Marcel, son pianiste. On compte une petite quinzaine de chansons bien écrites et aux belles mélodies accrocheuses qui nous immergent dans l’atmosphère décalée de l’époque, et dont les paroles sont pleines d’humour et d’images poétiques. Un très joli moment, et un ravissement pour les oreilles !
[fnac_links show_name= »Kiki, le montparnasse des années folles »]
Kiki – Le Montparnasse des années folles, de Minela Marinelli et Hervé Devolder
Jusqu’au 1er avril 2017,
Du jeudi au samedi à 21h30
Au Théâtre Essaïon
6 rue Pierre au Lard – 75004 Paris
Avec : Milena Marinelli
Piano : Daniel Glet ou Hervé Devolder
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