[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_text]
Après Mamma Mia !, la tradition anglo-saxonne du “sing-along” continue sa conquête du public français. Séances de cinéma-karaoké où les spectateurs sont invités à vivre à fond l’expérience de leurs films cultes, tout y est permis : se lever, chanter, se déhancher de manière endiablée, le principal c’est de s’amuser et de profiter du bonheur de regarder une bonne comédie musicale tous ensemble !
Vendredi 9 mars, ce sont près de 500 personnes qui ont répondu présent à l’appel lancé par L’Écran Pop et qui se sont réunies au sein de la splendide salle étoilée du Grand Rex. Ce soir-là, ce n’est pas Mamma Mia ! (à l’affiche presque tous les mois depuis septembre dernier) que l’on met à l’honneur, mais Les Demoiselles de Rochefort, sorti 51 ans plus tôt, presque jour pour jour. Le grand classique de Jacques Demy (Les Parapluies de Cherbourg ; Peau d’Âne) et Michel Legrand (Les Parapluies de Cherbourg), diffusé au cinéma pour la première fois en 1967 et qui, nous l’apprenons durant le pré-show, a failli porter le nom poétique des “Demoiselles d’Hyères”, ne semble pas avoir pris une ride, et fédère autour de lui un public où se mêlent toutes les générations.
Le pré-show, justement, animé par un Thibaut Gonzalez (Et Troyes créa la femme ; Le Meufisme) charmant et charmeur dans son costume de marin, nous met tout de suite dans l’ambiance : on y révise ses classiques au cours d’un quizz court mais intense, on s’y chauffe la voix dans un joyeux brouhaha qui présage du meilleur, on y compare ses costumes lors d’un concours qui fait déjà monter l’applaudimètre, et on y on gonfle ses ballons de baudruche multicolores (c’est important les ballons !). Une jeune demoiselle -de Paris celle-ci- célébrant ses 10 ans a même le droit à un “Joyeux Anniversaire” collectif et -presque- juste : une vraie ambiance familiale !
[/mp_text]
[/mp_span]
[/mp_row]
[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_image id= »21447″ size= »full » link_type= »custom_url » link= »# » target= »false » caption= »false » align= »center » margin= »15,25,none,none »]
[/mp_span]
[/mp_row]
[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_text]
Enfin, la lumière se tamise et les piaillements d’excitation se transforment en soupirs admiratifs dès les premières vues aériennes du pont transbordeur de Rochefort… ou bien est-ce l’arrivée de Georges Chakiris (West Side Story) à l’écran qui déchaîne les passions ?
Un tourbillon de 120 minutes
La suite s’enchaîne dans un véritable tourbillon. Applaudissements nourris à chaque nouvelle apparition des inimitables jumelles Garnier (Catherine Deneuve – Huit femmes ; Les Parapluies de Cherbourg ; Peau d’Âne – et Françoise Dorléac), de leur attachante mère (Danielle Darrieux – Huit femmes -), du désarmant Maxence (Jacques Perrin – Les Choristes -), du très américain Andy (Gene Kelly – Un américain à Paris ; Singin’ in the Rain ; Brigadoon), ou encore du touchant Monsieur Dame (Michel Piccoli), puis huées dans les règles de l’art à chaque réplique du détestable Guillaume Lancien (Jacques Riberolles). Aux rires francs suscités par les facéties de Boubou et Pépé, succèdent les cris de détresse face aux désespérantes occasions manquées de Delphine et Maxence. Chansons, dialogues, tout y passe : rien que la joyeuse bande réunie dans la salle ce soir ne connaisse par cœur !
Les dernières scènes se passent dans une forme de transe collective, festive et jubilatoire, sous une pluie de ballons multicolores, de serpentins et autres cotillons, au son d’applaudissements enthousiastes décuplés par l’approche du dénouement de l’intrigue. Une dernière standing ovation, une dernière bataille de ballons (encore et toujours), et c’est déjà l’heure de rallumer la lumière sur une salle de cinéma sans dessus-dessous. Une grande félicité teintée de nostalgie nous inonde alors : c’était vraiment merveilleux, mais c’est déjà fini.
[/mp_text]
[/mp_span]
[/mp_row]
[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_image id= »21446″ size= »full » link_type= »custom_url » link= »# » target= »false » caption= »false » align= »center » margin= »15,25,none,none »]
[/mp_span]
[/mp_row]
[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_text]
Les Demoiselles de Rochefort reste un classique absolu en termes de comédie musicale française, et là où quelques esprits chagrins pourraient trouver les signes d’un film ayant -un peu- mal vieilli, rien de tel qu’une séance de visionnage collectif pour réaliser qu’il s’agit d’une œuvre incontournable, profondément tendre, décalée et drôle parfois malgré elle, nostalgique et émouvante, qui fédère les générations et fait partie de notre culture commune.
Nous en ressortons profondément heureux, reconnaissants d’avoir pu partager ce moment de pure jubilation dans une salle remplie d’inconnus devenus, le temps d’un Écran Pop, nos compagnons de jeu dans cette grande kermesse.
Pas d’inquiétude si vous avez loupé cette séance : un rattrapage est prévu dès le 15 mars à Bordeaux, puis de nouveau au Grand Rex de Paris le 25 mai. Que vous souhaitiez (re)découvrir ce classique, y initier amis et famille, ou simplement passer une soirée originale et joyeuse, n’hésitez surtout pas !
Vous en sortirez surement comme nous, en disant “C’était la soirée dont j’ai rêvé toute ma vie”.
[/mp_text]
[/mp_span]
[/mp_row]
[mp_row]
[mp_span col= »12″]
[mp_text]
Les Demoiselles de Rochefort, le film musical présenté par l’Écran Pop
Le 9 mars et le 25 mai 2018 à 20h30
Au cinéma « Le Grand Rex »
1 Boulevard Poissonnière 75002 Paris
Le 15 mars 2018
Au Cinéma CGR Bordeaux Le Français
9 Rue Montesquieu 33000 Bordeaux
Mise en scène : Samuel Sené
Maître de Cérémonie : Thibaut Gonzalez
Un film de : Jacques Demy ; Sur une musique de : Michel Legrand
Avec : Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Gene Kelly, George Charkiris, Jacques Perrin, Danielle Darrieux, Michel Piccoli, Jacques Riberolles, Grover Dale
[/mp_text]
[/mp_span]
[/mp_row]