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Le jeune et sémillant Colin mène aisément une vie de loisirs grâce aux cent mille doublezons que renferme son coffre-fort. Son ami Chick, ingénieur très pauvre (parce qu’il gagne moins que ses ouvriers), se passionne pour le philosophe Jean-Saul Partre dont il collectionne ouvrages et babioles coûteuses.
Quand Chick rencontre Alise, la jalousie de Colin est piquée au vif et il désire soudain ardemment faire lui aussi la connaissance d’une demoiselle. Il s’éprend alors de Chloé, qu’il épouse et pour qui il dépense sans compter. Lorsque l’insouciance juvénile verse peu à peu dans l’inconscience, le destin des trois protagonistes va prendre une tournure tragique : Chloé tombe gravement malade, atteinte d’un nénuphar qui pousse dans son poumon…
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L’histoire de L’Écume des Jours, bijou de poésie et d’humour confinant au surréalisme, trouve dans cette adaptation théâtrale un hommage sublime à l’œuvre de Boris Vian.
On se souvient de l’audacieuse version colorée et très cartoon qu’avait proposée le collectif La Bouée en 2009. C’en est le contrepied le plus total que nous offre actuellement au Théâtre de la Huchette l’équipe formée par Paul Emond (adaptateur), Sandrine Molaro (metteur en scène) et Gilles-Vincent Kapps (compositeur et co-metteur en scène).
Intimiste, leur approche de ce conte pour adultes est portée par seulement trois comédiens ravageurs. Roxane Bret en Chloé délicate et espiègle, Maxime Boutéraon en Colin frivole et idéaliste, Antoine Paulin en Chick passionné et dégingandé : la jeunesse et la beauté du trio n’a d’égal que leur talent, sidérant de fraîcheur et de justesse. Ensemble, ils tricotent scène après scène la partition d’une pièce de théâtre à la fois charmante, drôle, et philosophique.
La musique en fil rouge
Comme dans la vie et l’œuvre de Vian, amoureux fou du jazz, la musique tient ici un rôle permanent qui accompagne les protagonistes dans les moments tendres ou les situations ubuesques. Au style musical de prédilection de l’auteur viennent s’ajouter bruitages ou touches rock, trip hop et électro-swing, interprétées parfois en direct à la guitare, au clavier ou au sampler.
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Mais plus encore que la musique, ce qui nous touche dans cette Écume des Jours, c’est la maestria avec laquelle est retranscrite la passion de la jeunesse. On se laisse totalement conquérir par l’indolence optimiste de Colin et l’amour ardent qui s’empare de lui et Chloé. Difficile de ne pas se reconnaître dans leur idéalisme coloré, dont l’utopie se heurte brutalement à la réalité d’un monde gris et impitoyable. C’est tout l’itinéraire de nos rêves d’enfants, nos espoirs d’adolescents, nos déconvenues et nos désespoirs d’adultes que les héros de cette aventure romantique suivent à vive allure, jusqu’à leur perte.
Vouloir redonner au monde des teintes chaudes, repeindre nos vies en « jaune avec des raies violettes » : l’Écume des Jours nous relâche émus aux larmes, et plus que jamais convaincus que l’état actuel du monde réclame des kilos d’insouciance, d’idées folles et d’espérance.
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L’Écume des Jours, d’après Boris Vian
Au Théâtre de la Huchette
23 rue de la Huchette
75005 Paris
Du 11 mars au 10 juin 2017, du mardi au vendredi à 21h, samedi 16h et 21h.
Adaptation : Paul Emond ; mise en scène : Sandrine Molaro et Gilles-Vincent Kapps ; composition musicale : Gilles-Vincent Kapps ; lumières : Laurent Béal ; scénographie : Erwan Creff ; costumes : Julie Allègre ; régie : Ider Amekhchoun.
Avec : Roxane Bret, Maxime Boutéraon, Antoine Paulin.
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