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Scrat, Sid, Manny et Diego chaussent leurs patins
On ne pouvait rêver d’un environnement plus naturel pour les personnages de cette série de films. Après tout, cette bande d’animaux préhistoriques qui a conquis le monde par son humour mordant est habituée de vivre entourée de glace. La retrouver sur la patinoire du Centre Bell ne parait donc pas du tout anachronique. Du mammouth grognon au paresseux volubile, les héros bien-aimés de L’Ère de Glace chaussent tous leurs patins pour nous plonger cette fois dans une histoire inédite.
Scrat, l’écureuil obstiné, a le malheur d’enterrer sa précieuse noix dans un volcan endormi qui reprend soudainement vie, menaçant de tout détruire sur son passage. Pour éviter leur extinction, la bande décide alors de partir au nord afin de mettre la main sur leur seul espoir : une baie qui transforme tout ce quelle touche en glace. Leur voyage sera rempli de rebondissements avec une conclusion étonnante !
Chansons, musiques et décors
S’il est dommage que les quelques chansons du spectacle n’aient pas été traduites dans la langue de Molière, les dialogues préenregistrés le sont durant les représentations en français. Omniprésente, la musique passe de douce à entraînante selon les tableaux, accompagnant les chorégraphies des divers personnages qui se retrouvent sur la glace. Ces derniers ne sont pas que des animaux et c’est avec plaisir que l’on assiste aux performances de patineurs métamorphosés pour la cause en fleurs ou plantes, laissant entrevoir leurs visages et silhouettes. La production met d’ailleurs en vedette pas moins de 30 artistes originaires de 12 pays différents.
Alors que certains tableaux manquent parfois de rythme et traînent en longueur, d’autres sont particulièrement éblouissants. La magie opère par exemple dans les premières minutes du spectacle lorsque des flocons sont projetés sur la patinoire suivant les notes de la musique alors jouée. Idem lorsque les protagonistes découvrent le magnifique jardin où se trouve la fameuse baie glacée. Les créatures qui le peuplent portent de ravissants costumes colorés. C’est aussi durant ce tableau que l’on assiste à de beaux numéros d’acrobaties avec les cages et anneaux suspendus dans lesquels virevoltent les artistes.
Les éclairages sont également une autre force du spectacle, notamment quand ils reproduisent une nuit étoilée ou recouvrent la patinoire d’une lumière bleutée pour illustrer l’univers de la baie glacée.
Un spectacle participatif à l’heure des réseaux sociaux
Pas évident de capter sans arrêt l’attention des tout-petits. L’Ère de Glace y parvient cependant en les faisant participer à l’intrigue. Les enfants s’impliquent en aidant les personnages à retrouver un objet perdu, très fiers ensuite d’avoir contribué au bon dénouement de l’histoire. Ils sont aussi bien heureux d’assister à un match de hockey improvisé lors d’une scène où la baie glacée est en jeu, vibrant presque autant que s’il s’agissait d’une partie réelle avec les joueurs de leur club préféré.
Peut-être trop jeunes pour utiliser déjà les médias sociaux, on les invite pourtant à le faire à la fin du spectacle lorsque les héros posent expressément pour être photographiés et que leurs clichés se retrouvent sur Instagram. La malicieuse renarde rouquine fait d’ailleurs aussi référence à ce populaire réseau social plus tôt dans l’intrigue, prouvant à quel point ces nouvelles façons de communiquer sont devenues partie intégrante de la vie de plusieurs, et ce, même en un temps où elles n’étaient pas censés exister.
À l’image du film, L’Ère de Glace sur glace est un très bon divertissement familial, dont le cadre choisi est on ne peut plus à propos. L’intrigue est surprenante et les moments féériques sont nombreux ! À voir jusqu’au 27 août prochain !
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Crédit photos : Twentieth Century Fox
L’Ère de Glace sur glace, présenté par evenko et Twentieth Century Fox
Du 24 au 27 août au Centre Bell de Montréal
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