Cinq ans après nous avoir comblé avec ‘Femme,Femme,Femme », Les Divalala sont de retour avec leur nouveau spectacle « C’est Lalamour » au Palais des Glaces. Plus de 10 ans après leur création, ce trio aux harmonies vertigineuses nous séduit encore comme au premier jour.
« Mon premier c’est désir »
Trois femmes, trois voix et des chansons d’amour : une infinité de combinaisons possibles pour nous faire redécouvrir un répertoire français inépuisable de tubes d’hier et d’aujourd’hui, aussi drôles que touchants. Divas envoutantes qui entrelacent leurs voix comme une douce caresse musicale pour aller chercher une musicalité pure et sans artifice, Les Divalalas réinventent quasiment intégralement a cappella la rencontre amoureuse en prenant comme fil rouge la chanson de Laurent Voulzy « Désir » pour évoquer le désir, le plaisir, la souffrance et les souvenirs.
« Mon deuxième du plaisir »
De Michel Sardou à Michel Legrand, de Clarika à Elsa en passant par Claude Nougaro, « C’est Lalamour » revisite encore différemment des deux précédents spectacles ces airs que l’ont connaît par cœur, mais que l’on redécouvre avec une oreille attentive tant les mots sont mis en avant grâce aux talents sans limites d’Angélique Friedblatt, Gabriel Laurens et Marion Lépine. Toutes aussi espiègle les unes que les autres, elles sont aussi irrésistibles que déchirantes en nous faisant passer du rire aux larmes d’un air à l’autre. On retiendra notamment un magnifique tableau sur « Madame Rêve » d’Alain Bashung ou encore une collégiale des plus communicative sur « Souvenirs Souvenirs » de Johnny Hallyday.
Toujours aussi déjantées, Les Divalala offrent une fois de plus un show millimétré à la mise en scène dynamique et efficace grâce à des changements de costumes aussi malins que surprenants et une très belle mise en lumière grâce à une multitudes de tubes lumineux tout autour d’elles. La chorégraphe Eva Terioroswki quant à elle ne les ménage pas et transforme nos divas en véritables Dancing Queens pendant une heure et demie. Et si la chance est de votre côté, il se pourrait même que vous deveniez l’heureux candidat de la Love Machine. En tant qu’heureux gagnant de ce jeu original par pur hasard, je vous confirme que la soirée n’en deviendra que plus mémorable pour vous et vos proches.
« Mon troisième c’est souffrir et mon tout fait des souvenirs' »
Avec « C’est Lalamour », Les Divalalas confirment une fois de plus leur talent pour nous surprendre, nous émouvoir, nous piquer là où ça fait mal et en même temps où ça fait du bien. Les années passent mais les frissons restent et l’on ne se lasse pas de tant de prouesses. Difficile de ne pas saluer le travail titanesque effectué sur ces medleys aussi beaux rythmiquement qu’harmoniquement parlant.
Que vous les connaissiez ou non, allez découvrir comme nous aimons les appeler ces « talents pointues sur talons aiguilles » au Palais des Glaces un lundi sur deux à 20h00. Une bonne dose de Lalamour ça ne se refuse pas.