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Autant vous le dire tout de suite, vous ne trouverez pas ici de comparaison avec la version de l’année 2000, car nous ne l’avions pas vu à l’époque. Mais, c’est tout de même, les chansons phares du spectacle toujours dans un coin de notre tête, que nous sommes allés à l’Accor Hotels Arena découvrir Les Dix Commandements.
Pour l’occasion la production a misé fort en s’installant à l’Accor Hotels Arena, toutes les salles classiques de comédies musicales parisiennes étant déjà bien occupées avec cette rentrée assez exceptionnelle. La salle de 20 000 places, plutôt adaptée aux représentations musicales de type concerts, ne se prête pas bien au genre de la comédie musicale. Visibilité assez mauvaise depuis l’orchestre et gradins tellement éloignés qu’il faut suivre sur les écrans ce qui se passe sur scène…
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Parlons-en des écrans, le choix des cadrages retransmis est malheureusement souvent décousu. En effet, il arrive que les plans soient les décors, voire même un personnage qui ne chante pas, ou encore que la mise en scène et l’installation des caméras fassent que le visage du chanteur ne soit pas visible.
Mais quelque soit le placement, la mise en scène fait qu’il y a toujours quelque chose à voir sur cette immense scène. Cette dernière est accaparée par la troupe d’une trentaine de danseurs, qui envahissent l’espace de servants, d’esclaves et de militaires antiques dans des tableaux remarquables. Avec en plus les vidéos qui défilent en arrière plan, les décors travaillés et costumes flamboyants qui vous transportent en Egypte, vos yeux sont servis.
Vos oreilles également sont servies ! Les voix de cette nouvelle distribution sont puissantes. La jeune Charlotte Berry (Avenue Q ; Il était une fois Joe Dassin) charme le public dès les premières notes de « Oh Moïse ». Même si les chansons sont à rallonges et les paroles redondantes, dans une ou plusieurs chansons à la suite (comme Moïse qui chante « Je m’en vais », puis les femmes qui l’entourent entonnent « Tu t’en vas »), une chose est sûre : les mélodies de Pascal Obispo fonctionnent toujours autant.
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Comme souvent dans ce genre de spectacles musicaux, l’histoire n’est qu’un prétexte. La vie de Moïse a beau être connue de la majorité du grand public, il est difficile dans cette comédie musicale de comprendre qui est qui, les liens entre les personnages ainsi que leurs ambitions. Le passage des dix plaies d’Egypte offre une série de vidéos psychédéliques à réveiller les épileptiques et à vous faire mal aux yeux et à la tête.
Néanmoins, c’est un bon moment que le public passe pendant un peu plus de deux heures de spectacle. Et qui sait, Les Dix Commandements pourraient revenir et nous permettre de chanter une nouvelle fois en chœur « L’Envie d’Aimer ».
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Les Dix Commandements, produit par Elie Chouraqui et Dominique Monera
En tournée en France
Mise en scène : Elie Chouraqui ; Musique : Pascal Obispo ; Paroles : Lionel Florence et Patrice Guirao ; Chorégraphies : Kamel Ouali ; Décors : Giantito Burchiellaro ; Costumes : Sonia Rykiel ; Coach vocal : Ahmed Mouici
Avec : Merwan Rim (Ramsès), Ahmed Mouici (Ramsès) Lisbet Guldbaek (Bitia), Pablo Villafranca (José), Anne Warin (Yokébé), Joshaï (Moïse), Micky Gabay (Aaron / Moïse), Cylia (Sephora), Safi (Sephora), Vanina Pietri (Nefertari), Charlotte Berry (Myriam), Solen Sawen (Nefertari), Jocelyn Durvel (Séti)
Danseurs : Christian Lo Presti ; Utku Bal ; Salem Sobihi ; Raphael Kaney Duverger ; Gaëtan Renaudin ; Gordon Wallin ; Corentin Mazo ; Geoffrey Ploquin ; Lionel Kapamba ; Ida Ahamada ; Matthieu Pacquit ; Kevin Pilette ; Ndedi Wantedposse ; Estelle Manas ; Mélina Tranchand ; Aurélie Giboire ; Marie Jade Helmlinger ; Carla Estarque ; Scarlett Baya ; Jessie Perot ; Fleur Copin ; David Ferrand Monroy ; Jordan Oliveira ; Malvin José Santeslises ; Christophe West ; Philippe Renard ; Sébastien Denis ; Jovany Tordant ; Raphael Mingau ; Yonas Perou ; Vincent Scognamillo ; Mathilde Campus ; Éloïse Manseau ; Cindy Cote Caparos ; Anna Oliveri ; Yasmine Sane ; Sarah Humbert ; Marie Viarouge
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