Critique : « Madame Jazz(e) » jusqu’au 13 octobre 2024 au Théâtre Libre

Temps de lecture approx. 2 min.

La chanteuse Abyale accompagnée de son fils au piano, Niels Sem, font revivre avec énergie et passion le répertoire des plus grandes chanteuses de jazz à travers le temps. Entre interprétation de musiques iconiques et narration de la vie de ces femmes inspirantes, Madame Jazz(e) propose un moment musical où le public est invité à lâcher-prise…

Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Aretha Franklin, Nina Simone, Joséphine Baker…L’histoire du jazz a été marquée par ces femmes aux parcours singuliers. Leurs chansons cultes sont aujourd’hui des références incontournables de l’histoire de la musique.

Entre les notes de « Feelling good » de Nina Simone, « J’ai deux amours » de Joséphine Baker, « Anyone Who Knows What Love Is » d’Irma Thomas, ou encore « What’s Love Got to Do with It », de Tina Turner, Abyale nous raconte des anecdotes étonnantes, drôles ou émouvantes sur les vies tumultueuses de ces chanteuses.

Des difficultés à rencontrer le succès, à leurs amours chaotiques, ou encore à leurs combats contre le racisme et le sexisme, ces femmes ont toutes apportées leur contribution à l’évolution de la musique mais aussi du monde à travers leurs rébellions et victoires !

Abyale enflamme la scène

La scénographie du spectacle reste très sobre, avec comme décor unique : l’utilisation d’un écran à l’arrière de la scène où sont projetés dans l’ordre chronologique les visages de ces femmes afin d’illustrer leurs histoires et chansons. Mais la force de Madame Jazz(e) réside avant tout dans l’énergie débordante et communicative de la chanteuse Abyale.

Elle enflamme la scène par son dynamisme et transporte totalement le public dans l’univers du jazz. Accompagnée par les excellents arrangements de son fils au piano, elle capte l’attention des spectateurs par sa voix qui se prête totalement au répertoire du jazz et transmet avec ferveur sa passion pour la musique.

Une furieuse envie de chanter

S’il y a bien une chose qui rend ce spectacle vivant c’est la participation du public, constamment sollicitée. Abyale vient même à sa rencontre dans les gradins, tout en chantant. Les spectateurs sont invités à taper dans les mains, à chanter et même à crier. Un défoulement qui fait du bien au corps et à l’esprit. Madame Jazz(e) donne définitivement une furieuse envie de chanter et de danser !

Rendez-vous au Théâtre Libre jusqu’au 13 octobre 2024, du jeudi au samedi à 21h et les dimanches à 19h. Vous pouvez réserver vos places ici. Décompression en musique assurée !

 
 
Madame Jazz(e)
Image de Marie Gendron

Marie Gendron

Passionnée par le spectacle vivant en général, je découvre la comédie musicale à la télévision d'abord avec Notre-Dame de Paris où je tombe sous le charme de cette histoire, des chansons, des interprètes et de la mise en scène. Un peu plus tard, j'assiste à 1789 Les Amants de la Bastille en live au Zénith de Strasbourg. C'est un coup de coeur ! Fraîchement arrivée à la capitale, je savoure la grande richesse culturelle que nous offre Paris et prends beaucoup de plaisir à valoriser l'art de la comédie musicale grâce à Musical Avenue.
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