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Une affaire de famille
Rolf et Grégory Knie sont père et fils d’une dynastie célèbre dans le monde du cirque en Suisse qui fêtera son centenaire en 2019. Alors que le père fut un clown et cavalier émérite, son fils Grégory quitta très tôt le chapiteau de sa famille et décida il y a 5 ans de créer une revue unique mélangeant les arts du cirques et le monde de la sensualité. C’est alors qu’Ohlala nait en Suisse et devient un spectacle incontournable depuis. Les Folies Bergère se sont imposées naturellement comme l’antre sexy d’un spectacle aux milles visages qui compte bien émoustiller ses spectateurs.
Plaisir des yeux
Dès votre arrivée dans le hall des Folies Bergère, vous serez accueillis par les différents personnages du spectacles qui viendront vous séduire, vous regarder, capter votre attention sans jamais dépasser les limites. Cela donne un côté immersif qui vous plonge directement dans l’univers « érotico-circassien » d’Ohlala. Autant vous dire que la plastique irréprochable des interprètes masculins et féminins vous donneront vite envie de retourner à la gym avant le début de l’été. Les costumes sont travaillés, les regards malicieux et un podium au centre du hall laisse place à des rapprochements. Vous pouvez maintenant rejoindre votre siège et laisser la lumière tamisée faire son travail, vous êtes prêt.
Le chant du cygne
Il ne faut pas chercher dans Ohlala une histoire profonde ou des dialogues intenses. Il sera d’ailleurs difficile de comprendre le fil rouge visiblement inspiré du film « Black Swan » à l’image de cette danseuse en tutu blanc qui progressivement changera de costume au fur et à mesure du spectacle. Les numéros se suivent et ne se ressemblent pas et finalement on ne s’en plaint pas. La chanteuse Aurore Delplace (Cendrillon ; Love Circus) est la maîtresse de cérémonie. Quasiment toujours présente, parfois en retrait, elle interprète joliment de nombreuses reprises de chansons plus ou moins connues pour accompagner les différents tableaux. Vêtue d’une robe des plus aguicheuses, nous avons regretté que sa voix ne soit pas plus mise en valeur. Même s’il est intéressant de la découvrir dans un registre différent, le choix parfois discutable de certaines chansons n’aide pas forcément sa performance. Il faut souligner la présence d’un petit orchestre live, ce qui est toujours un plus appréciable dans ce genre de spectacle.
Show devant !
A l’image du Cirque du Soleil Zumanity à Las Vegas, Ohlala se ballade sur le fil de la sensualité sans jamais trébucher dans le vulgaire. Deux danseuses presque totalement nues se contorsionnent et s’emboitent avec une dextérité impressionnante. Un homme-drapeau épatant à l’image de Simon Heulle (Love Circus, Timéo) propose un strip-tease des plus élégants sur « Singin’ in the Rain ».
Nous avons été séduit par une chorégraphie endiablée de danseurs dénudés en lumière noire s’aspergeant de liquides fluorescents. D’autres acrobaties aussi bien aériennes qu’au sol viennent compléter un panel de numéros variés. Néanmoins, certains numéros demandant une participation du public sont vraiment de trop et ralentissent le rythme du spectacle à certains moments.
Malgré ces petits défauts, Ohlala est un divertissement de qualité qui a su séduire le public présent grâce à des numéros de qualité dans un décor minimaliste mais cohérent. Ce genre de cabaret peut vraiment proposer une alternative de spectacle pour les spectateurs frileux de comédies musicales ou de théâtre classique. En ce qui nous concerne, nous vous conseillons Ohlala les yeux fermés … ou grand ouverts.
Crédit photos : MusicalAvenue, Ohlala
Ohlala de Grégory et Rolf KNIE
jusqu’au 11 Septembre 2016
aux Folies Bergère
32 rue Richer
75009 Paris
Avec Aurore Delplace
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