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Compagnie canadienne créée en 1984, le Cirque du Soleil est reconnu pour ses sublimes spectacles aux 4 coins du monde que ce soit en tournée ou en résidence à Las Vegas. Avec près de 2000 sièges à son actif, soit l’un des plus grands théâtre de Broadway, le Lyric Theatre a donc été choisi par la compagnie comme parfait écrin pour un show démesuré mais également intimiste sur le thème du cinéma. Paramour nous raconte l’histoire d’une grande actrice (Indigo) qui se retrouve piégée dans un triangle amoureux décisif entre un réalisateur (A.J Golden) qui veut sa gloire et un compositeur (Joey Green) voulant cueillir son cœur. Tout cela sera bien évidemment prétexte à des acrobaties à couper le souffle entrecoupées de moments musicaux qui évoqueront l’Âge d’or du 7ème Art.
Une troupe pluri-disciplinaire
Près de 40 personnes sur scène venant de 13 pays différents incarnent chanteurs, acrobates et danseurs. Le numéro d’ouverture est d’ailleurs tellement impressionnant visuellement qu’il est difficile de se focaliser sur une seule partie de la scène tellement il y a de mouvements. Il faut souligner la qualité vocale du trio principal qui nous offre un tango chanté entre ciel et terre absolument incroyable ainsi qu’une interprétation spectaculaire du film « Cléopâtre » terminant sur un ballet aérien d’une grâce laissant les spectateurs bouche bées.
La mise en scène et la chorégraphie sont ici signés par le français Philippe Decouflé souvent acclamé par la critique pour sa vision toujours originale et avant-gardiste. Il n’y avait que lui pour réussir à matérialiser une pellicule de film en direct grâce à une poignée de danseurs enfermés dans des cubes avec une porte et une chaise une chaise. Entre acrobates, claquettes ou trampolines géant sur les toits de New-York, difficile de ne pas s’émerveiller visuellement. Nous sommes également restés bouche bée face à un ballet de drones subtilement dissimulés dans de beaux abat-jours. Du Western en passant par l’Egypte, Paramour nous en a mis plein les yeux mais qu’en est-il de nos oreilles ?
Une comédie musicale populaire
La critique américaine n’a pas été très tendre à l’égard de Paramour lui reprochant un livret creux et des chansons facultatives. En effet, pour les plus puristes de Broadway, ne cherchez pas une histoire profonde et des chansons incontournables de par leurs paroles ou leurs mélodies. C’est à la fois la force et la faiblesse de Paramour. Le spectacle ne doit pas dérouter les habitués du Cirque du Soleil par un coté trop musical mais doit également aguicher les nombreux touristes et amateurs de comédies musicales. C’est visiblement un pari réussi puisque Paramour dépasse la barre symbolique du millions de dollars quasiment chaque semaine.
Vous l’aurez compris, nous sommes tombés sous le charme de Paramour qui offre des tableaux époustouflants et de sublimes morceaux même si certains peuvent manquer de relief. Le mélange entre les univers du cirque, du musical et du cinéma fonctionne parfaitement et le public retient son souffle à de nombreuses reprises lors de numéros aussi dangereux que poétiques. Paramour offre une vrai alternative pour faire découvrir à un public plus large l’univers du musical. Musiques, Caméras, Chantons !
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Crédit photos : cirque du soleil
Cirque du soleil : Paramour de Philippe Decouflé
Au Lyric Theatre de New York
Avec : Jeremy Kushnier , Ruby Lewis, Ryan Vona, Bret Shuford et Sarah Meal
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