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Rimbaud Verlaine est un véritable ovni débarqué au théâtre du Gymnase-Marie Bell, dont on n’aura malheureusement pas su décrypter les intentions. Dès les premières minutes, on comprend qu’il va falloir s’accrocher pour rentrer dans l’univers qui nous est proposé. Le spectacle débute avec l’arrivée de la fée verte, représentation de l’absinthe, aux allures de fée clochette. Une étrange entrée en matière qui, loin de nous décourager, a plutôt piqué notre curiosité. Nous voilà donc partis pour 1h30 de spectacle pendant lesquelles on ne cessera finalement de s’interroger sur les choix artistiques.
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Récit fade d’une romance pourtant passionnée et tumultueuse, les émotions nous échappent et l’on peine à s’attacher aux personnages. Le jeu est pourtant là, mais la magie n’opère pas. Est-ce parce que les comédiens n’y croient pas ? Ou bien jouent-ils davantage pour eux-mêmes, s’offrant le luxe d’interpréter d’illustres personnages mais en oubliant les aspirations du public ?
Une pièce en demi-teinte
Les chansons, pour le moins décalées, ont cependant le mérite de révéler de très belles voix. Les monologues et flashbacks, bien qu’ils ne soient pas toujours nécessaires, délivrent néanmoins des informations intéressantes sur la vie des poètes. Côté décor, de grandes toiles vidéo sur lesquelles sont projetés des visuels au graphisme psychédélique habillent la scène. C’est esthétique, et cela illustre bien la relation tortueuse qui lie les deux amants.
Ce n’est malheureusement pas suffisant pour contrebalancer avec les chorégraphies très contemporaines, en rupture totale avec l’histoire, et les longueurs de certaines scènes comme le procès de Verlaine. On se passerait aussi volontiers du récit généreusement imagé de l’examen anal du poète par deux infirmières !
On quitte le spectacle perplexe, en saluant tout de même une prise de risques artistiques et avec l’envie de se replonger dans les recueils de poésie des deux auteurs. N’était-ce pas finalement là l’objectif ?
Rimbaud Verlaine, de Stephan Roche
Jusqu’au 19 janvier 2020
Au Théâtre du Gymnase Marie-Bell – Grande salle
38 boulevard de Bonne Nouvelle
75010 Paris
Auteur et metteur en scène : Stephan Roche
Avec : Eric Jetner, Stephan Roche, Marion Cador, Eleonore Beaulieu, Henri De Vasselot, Pascale Moe Bruderer.
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