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Il est inhabituel de se rendre au Grand Palais pour aller voir une comédie musicale, de surcroît d’une telle ampleur. C’est en effet la formidable production du Théâtre du Châtelet de 2015-2016 qui s’y est installée depuis le 28 novembre, avec une spectaculaire troupe anglophone emmenée par Dan Burton (42nd Street ; Top Hat) et l’Orchestre Pasdeloup. Le spectacle est à la hauteur du monument cinématographique qu’est « Chantons sous la Pluie », avec l’immortel Gene Kelly en 1952 : il en met plein la vue au niveau du chant, de la danse et de la comédie et rend les spectateurs admiratifs numéro après numéro.
Une immersion « pre-show » au Grand Palais
Avant même de se plonger dans l’histoire des deux stars du cinéma muet, les spectateurs du Grand Palais ont l’opportunité de déambuler sous la Nef au milieu d’espaces attractifs et de vivre une « experience client » complète : karaoké, cours de claquettes, projection de films musicaux, boutique de produits dérivés, borne photo, food truck « Broadway »… tout est mis en oeuvre pour propulser le spectateur dans un environnement de théâtre et de divertissement, malgré le froid ambiant de ce somptueux lieu culturel parisien.
Sans revenir en détail sur toutes les qualités du spectacle qu’on avait évoquées lors de notre venue au Théâtre du Châtelet en mars 2015, Singin’ in the Rain demeure un classique à voir impérativement ne serait-ce que pour quelques numéros irrésistibles comme « Make’em laugh ! », « Good Mornin’! » ou « Moses supposes », une désopilante leçon de diction accompagnée d’un numéro foudroyant de claquettes. Sans oublier bien sûr le mythique « Singin’ in the Rain », interprété avec une élégance folle par Dan Burton.
Dan Burton est accompagné sur scène par une troupe lumineuse dans laquelle on retrouve fièrement le français Edouard Thiébaut (La Poupée Sanglante), l’épatante Monique Young (42nd street) dans le rôle principal de Kathy Selden ainsi que l’excellente comédienne Emma Kate Nelson dans la peau d’une star affligée d’une voix de crécelle et jalouse de sa doublure. Daniel Crossley (Cosmo Brown) est lui doté d’un charme et d’une palette de talents qui laissent sans voix : dommage d’ailleurs qu’il ne figure pas dans le formidable numéro « Broadway Melody », tant il aurait eu sa place au milieu de tous ces claquettistes hors pair.
Bien que l’acoustique du Grand Palais de Paris ne soit pas à la hauteur d’un théâtre parisien comme le Théâtre du Châtelet, découvrir Singin’ in the Rain dans ce lieu mythique laisse une telle impression réjouissante et optimiste qu’on ne saurait que vous conseiller d’y aller à l’approche de ces fêtes de fin d’année.
Retrouvez la bande annonce de « Singin’ in the Rain » au Grand Palais de Paris
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Réserver
Crédit photos : Marie-Noëlle Robert
Singin’ in the Rain, de Stanley Donnen
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