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Plus qu’un spectacle hommage
Les spectacles hommages, il y en a à la pelle. Mais des spectacles qui nous font voyager dans l’univers d’un groupe de façon nouvelle, il n’y en a pas beaucoup. Avec SPACE : The Best of Pink Floyd Show, c’est bien le cas et pas n’importe quel voyage. Un voyage inattendu et rempli de surprises où tout le répertoire de Pink Floyd est revisité, sans ordre chronologique précis, avec comme fil conducteur les rêves et les délires du membre fondateur Syd Barrett qui ont d’ailleurs entraîné son départ en 1968.
Classiques et airs moins connus
Toutes les époques sont ainsi passées en revue, même celle des débuts du groupe avec The Piper at the Gates of Dawn et A Saucerful of Secrets. Du coup, même les initiés peuvent redécouvrir l’œuvre de leur groupe préféré avec des pièces moins connues et tout aussi planantes. Les tubes célèbres de Pink Floyd comme « Another Brick in the Wall » ou « Wish You Were Here » ne sont pas oubliés, mais laissent également la place à des morceaux plus confidentiels que le metteur en scène Richard Petit a mis un point d’honneur à mettre en avant.
Une expérience sensorielle
Plus qu’un simple spectacle hommage, SPACE est une expérience sensorielle où l’œuvre du groupe anglais prend de nouvelles dimensions grâce aux projections et jeux de lumière qui rythment chaque numéro. À l’image du titre du spectacle, plusieurs images de l’espace sont projetées à l’arrière de la scène, mais aussi des images d’archives, de la nature ou tout simplement de couleurs psychédéliques qui viennent se fondre aux performances. L’éclairage joue également un rôle très important avec des faisceaux lumineux multicolores qui appuient la musique des Floyd en alternance et fait écho à leur univers comme le fameux triangle lumineux de l’album The Dark Side of The Moon pour la chanson « Us and Them ».
Clins d’œil et références
Les costumes, éléments du décor et chorégraphies du spectacle font aussi voyager le public dans l’imaginaire du groupe avec plusieurs références bien pensées. Il y a notamment le lit qui trône sur la scène à divers moments, clin d’œil à la pochette de l’album A Momentary Lapse of Reason. La troupe gâte d’ailleurs les spectateurs de chansons tirées de celui-ci comme « Dogs of War » et « Learning to Fly ». Autre référence bien à propos : le costume d’ampoules allumées que Sylvain Lacombe revêt pour son interprétation de « On the Turning Away » faisant écho au double album live Delicate Sound of Thunder sorti en 1988 qui a été enregistré pendant la tournée mondiale du groupe pour la promotion de l’album A Momentary Lapse of Reason.
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Les chanteurs et musiciens n’hésitent pas non plus à porter un masque de porc quand ils entonnent la pièce « Pigs (Three Different Ones) » tirée de l’album Animals de 1977 ; l’éclairage rose et leur chorégraphie saccadée servant l’imaginaire de cette chanson qui dénonce le système de pouvoir en place.
Des artistes investis
Finalement, si ces effets sont des plus réussis, ils tomberaient à plat sans des artistes particulièrement doués qui reprennent les airs de Pink Floyd avec beaucoup de passion et d’intensité pendant les 2h30 du spectacle. La qualité des interprétations impressionne et n’a d’ailleurs pas laissé le public indifférent. Mention spéciale pour le duo de chanteurs Sylvain Auclair et Sébastien Lacombe qui avaient la lourde tâche de prêter leurs voix aux chansons popularisées par David Gilmour et Roger Waters. La performance du charismatique Michel Bruno est également à souligner. Il a littéralement fait vibrer le public au son de sa guitare avec une énergie communicative.
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Si la troupe a déjà rendez-vous aux États-Unis pour une série de spectacles, les Québécois auront le bonheur de les retrouver dès le printemps prochain dans une version réinventée de leur précédente production The Wall Live Extravaganza le 31 mai 2018, toujours à la même salle !
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Crédit photo : The Wall Theatre Experience / Pierre Ménard
SPACE : The Best of Pink Floyd Show, de Richard Petit et Michel Bruno
Le 2 décembre 2017 à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal
Mise en scène : Richard Petit ; Direction musicale : Michel Bruno ; Directeur technique : Louis Dupéré ; Ingénieur de son : Dominic Lampron ; Ingénieur moniteur : Jeff Reid ; Éclairagiste : Guy Chevrier ; Conception éclairage : Guy Chevrier et Richard Petit ; Costumes : Julie Pelletier et Francis Robert ; Conception LED : Thierry Francis et Richard Petit.
Chanteurs : Sylvain Auclair et Sébastien Lacombe.
Choristes : Eva Avila, Carole Anne Lafond et Sabrina Paton.
Musiciens : Michel Bruno (guitare), Charles Trudel (claviers), Demetrio Maso (batterie), Charles Papasoff (saxophone), Richard Petit (guitare), Hubert Maheux (guitare) et Alex Ouellet (basse).
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