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Un couple du tonnerre
Pour célébrer cette décennie et ses voix juives engagées, deux artistes canadiens ont décidé d’unir leurs talents sur la scène du Centre Segal. Originalement créé au Harold Green Jewish Theatre de Toronto en 2017, le spectacle met en effet en vedette Louise Pitre et W. Joseph Matheson (The Angel and the Sparrow). Une réelle chance et un pur bonheur d’assister à une performance intimiste de l’une comme de l’autre.
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Rappelons que Louise Pitre a été la première Donna dans la production originale de Mamma Mia! à Toronto, mais aussi à Broadway et ensuite en tournée. W. Joseph Matheson a quant à lui participé à d’innombrables spectacles au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe, en plus d’en écrire lui-même quelques-uns.
Des chansons engagées toujours d’actualité
À tour de rôles ou ensemble, les deux artistes ont sélectionné une vingtaine de chansons des années 1960, toutes popularisées par des compositeurs et chanteurs juifs. Autre point commun de ce répertoire à l’honneur : des chansons engagées pour la plupart. Le courant des « protest songs » aux États-Unis battait effectivement son plein dans cette décennie avec des thèmes liés principalement à la lutte pour les droits civiques, la contre-culture, l’opposition à la guerre du Vietnam, la cause des Noirs, des Juifs, des femmes et des Amérindiens.
De Bob Dylan à Leonard Cohen, en passant par Simon & Garfunkel et Carole King, c’est toute une génération d’artistes engagés qui est passée en revue. Leurs chansons contestataires ont eu beau être écrites il y a plus de 50 ans, leurs réflexions semblent pourtant toujours d’actualité en les réécoutant.
Raconter une décennie
Mais plus qu’une simple revue musicale, c’est l’esprit, l’ambiance et les revendications de l’époque qui sont au centre du spectacle. Louise Pitre comme W. Joseph Matheson nous racontent une histoire à travers ces chansons. Formidables conteurs, ils ponctuent chaque pièce d’anecdotes. Quand ils chantent, leur performance n’est pas que vocale. Ils deviennent la chanson, son histoire, son contexte et ses émotions. Entourés d’excellents musiciens, ils sont aussi assistés d’images et de vidéos projetées au fond de la scène qui apportent une autre dimension à l’œuvre chantée.
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Et si les tubes comme « America » (Simon & Garfunkel) ou « Blowin’ in the Wind » (Bob Dylan) sont à l’honneur, le spectacle est aussi l’occasion d’entendre des chansons moins connues ou oubliées qu’il fait bon de (re)découvrir. Louise Pitre ouvre d’ailleurs le bal avec le très beau « One Tin Soldier » (Dennis Lambert et Brian Potter) qu’elle interprète avec beaucoup de justesse et d’émotion. Un bel exemple de la passion et de la force combinées que l’artiste franco-ontarienne réussit toujours à livrer en nuances. Sa présence gracieuse, envoûtante et énergique rend d’ailleurs en elle-même hommage aux chansons et leurs messages.
Même énergie contagieuse chez W. Joseph Matheson qui devient à la fois l’artiste, la chanson, son contexte et son combat. Charismatique et versatile à souhait, Matheson enchaîne les performances avec énormément de naturel et d’aisance.
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Vecteurs de cette époque, les deux artistes nous invitent à entreprendre un voyage musical, mais aussi à reconnecter les combats passés à ceux du présent. Les temps ont-ils vraiment changé ? Peut-être que les luttes ne sont au final jamais achevées. Un spectacle à ne pas rater jusqu’au 22 mars prochain !
Crédit photo : Andrée Lanthier
The Times They Are a Changin’ – une célébration musicale d’après l’oeuvre de divers artistes des années 1960
Du 1er au 22 mars 2020 au Théâtre Sylvan Adams de Montréal
Une production du Centre Segal
Avec : Louise Pitre et W. Joseph Matheson
Mise en scène : Avery Saltzman ; Orchestrateur et superviseur musical : Mark Camilleri ; Directeur musical : Nick Burgess ; Décors : Sabrina Miller ; Styliste : Louise Bourret ; Éclairages : Emily Soussana ; Projections : Dan Bowman ; Régisseuse : Danielle Skeene ; Régisseur apprenti : Orlando Lopez.
Musiciens : Nick Burgess (chef d’orchestre), Simon Legault (guitare 1), Jason Field (guitare 2), Evan Stewart (basse), Peter Colantonio (percussions).
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