Compte-rendu : « In Short – Sophie Faguin & Guests » à l’Auguste Théâtre

Tout juste quelques jours après Lauren Van Kempen, c’était au tour de Sophie Faguin de s’installer à l’Auguste Théâtre pour présenter son spectacle de comédie musicale In Short, écrit et mis en scène par ses soins. Loin de se mettre excessivement en avant, elle réussit à nous faire (re)découvrir des titres de comédie musicale américaine entourée d’invités de qualité.

Pour l’accompagner dans ce spectacle qui parle d’amour et d’amitié, qui de mieux que Kaïna Blada (bientôt à l’affiche d’Aladin, faîtes un voeu ! ), avec qui Sophie Faguin a suivi ses études au Studio International des Arts de Vanina Mareschal ? Non seulement elle chante très, très bien, mais en plus elle nous a prouvé avec "The More You Ruv Someone" d’Avenue Q qu’elle est aussi une sacrée interprète sur qui il faudra compter dans les années à venir.

Sophie Faguin elle-même nous a gratifié de très jolis moments, avec entre autres "Morning Person" de Shrek ou encore sa version arrangée de "In Short" (du musical Off-Broadway Edges) dont le titre du spectacle est inspiré. Ses partenaires masculins nous ont aussi régalé de tendres duos, que ce soit avec Alexandre Faitrouni (on a beaucoup aimé leur "First Impressions" du musical First Date) ou Vincent Gilliéron, sur le formidable morceau qu’est "Taylor, The Latte Boy". Enfin, à noter que le duo rearrangé de ces charmants garçons sur Grease était sans aucun doute le meilleur moment du spectacle !

Avec John Florencio au piano, ce groupe passionné d’artistes nous a proposé avec In Short un spectacle divertissant, sans prétention, à la découverte de la comédie musicale sous tous ses angles. Du Off-Broadway à Broadway, en passant par Disney mais aussi par le cinéma, il y en avait ce soir-là pour tous les goûts. 

Si on voulait vraiment faire les difficiles, on se permettrait de dire en axe de progrès que comme l’intégralité du spectacle est chantée en anglais, certains mots nous ont paru mâchés par les accents divers et variés. Sur les morceaux ultra-connus, ce n’est pas trop gênant mais sur d’autres plus intimistes, cela ne nous a pas permis de toujours comprendre l’intégralité de l’histoire. Cela étant dit, c’est peut-être nous aussi qui devons progresser en anglais, mais quoiqu’il en soit, il est tellement plaisant d’entendre de telles chansons par des artistes si enthousiastes qu’on en oublie vite ce désagrément mineur !