Critique : « Stephen Ward » à l’Aldwych Theatre de Londres

Temps de lecture approx. 3 min.

Retrouvez notre critique de Stephen Ward, le dernier spectacle d’Andrew Lloyd Webber (The Phantom of the Opera ; Cats) à l’affiche à Londres jusqu’au 29 mars, soit seulement 4 mois après sa première représentation. 

Une perle rare

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C’est une espèce en voie de disparition, un musical complètement original, inspiré ni par un film ni par un livre et traitant d’un sujet adulte avec un personnage principal moyennement sympathique et pas vraiment connu hors du Royaume-Uni, compte tenu des impératifs commerciaux cela mérite déjà un certain respect ! Depuis Sunset Boulevard, Andrew Lloyd Webber n’avait pas écrit une partition aussi riche bien que dans la forme que dans le contenu (politique surtout), cette œuvre, Stephen Ward, se rapproche plus de son premier chez d’œuvre Evita. 

Une nouvelle classique

La ballade de deuxième acte « I’m Hopeless when It Comes To You », interprétée magistralement par Joanna Riding rappelle beaucoup «  You Must Love Me » qu’il avait écrit pour Madonna dans la version cinématographique, pourrait être un nouveau standard de Webber. 

Histoire importante

Le livret de Christopher Hampton, après quelques longueurs dans le premier acte, révèle son acuité et son efficacité dans le deuxième acte, il y va de même pour les paroles pertinentes de Don Black, qui racontent l’histoire d’un figure emblématique et scandaleuse des années 60, joueur dans l’Affaire Profumo.  Ceci n’est pas un musical orienté vers la danse. Aussi, le chorégraphe Stephen Mear n’a pas beaucoup de chose à faire ici, mais son  numéro décadent du premier acte « You Never Had It So Good » est délicieusement coquin. Mention spéciale pour Emma Kate Nelson ici.

Nous avons ici affaire au meilleur du West End, à commencer avec le rôle principal, Stephen Ward, interprété par Alexandre Hanson avec beaucoup de finesse. Quant à sa partenaire, Charlotte Blackledge, qui fait un début remarqué dans le West End dix ans après avoir fait parti des enfants dans le workshop de Woman In White de Webber. 

Un "West End" un peu trop commercial

Stephen Ward, comme From Here To Eternity, l’autre création de l’ancien collaborateur d’Webber, Tim Rice (Le Roi Lion, Evita), fermera ses portes le 29 mars.  Ces deux excellents spectacles, qui ont simultanément commencé fin 2013, sont, comme l’a à juste titre remarqué Rice, victimes du manque d’intérêt du public pour les œuvres nouvelles.  Tristement, il préfère le le recyclage de chansons connues ou les reprises.  Rien d’autre à dire que dépêchez-vous de les voir !

Notons toutefois qu’une autre œuvre négligée de Webber, The Beautiful Game, sera donnée à Union Theatre, près de Waterloo Station, en avril.  


Stephen Ward, d’Andrew Lloyd Webber

Jusqu’au 29 mars 2014 à l’Aldwych Theatre, Londres

Musique : Andrew Lloyd Webber ; Livret et paroles : Don Black et Christopher Hampton

Avec : Alexander Hanson, Charlotte Spencer, Charlotte Blackledge, Anthony Call, Daniel Flynn, Joanna Riding, Wayne Robinson, Ian Conningham, Ricardo Coke Thomas, Christopher Howell

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