Le titre du spectacle rappelle la chanson de Charles Trenet "Un rien me fait chanter", et pour cause : le quatuor vocal Polysong reprend principalement des chansons aux textes poétiques et contemporaines à cet artiste.
Le répertoire est composé de chansons populaires, traitées avec beaucoup d’humour dans les chorégraphies et les mimiques des quatre chanteurs. Les reprises se suivent, quelques fois s’enchaînent en suivant un même thème, mais la plupart semblent passer du coq à l’âne sans vraiment d’histoire : un rien les fait chanter !
Un fil conducteur qui suit simplement l’envie de reprendre une chanson, une idée passsant par la tête du pianiste qui dirige, tant bien que mal et avec exigence, les trois chanteurs aux caractères bien trempés qui n’en font qu’à leur tête.
Dans le quatuor on retrouve des timbres et tessitures biens différents : Arielle Bailleux et sa voix mezzo, Marion Taran la soprano, Clément Gustave le baryton et Maël Monfort le ténor (et pianiste). Ces voix se mêlent en canon sans s’emmêler, sur des reprises, entre autres, de Maxime Le Forestier et de "Hijo de la luna". On assiste aussi à un méli-mélo devant lequel les oreilles, les yeux et le cerveau ne savent plus qui écouter, qui regarder, mais dans lequel on se laisse aller à admirer le travail accompli par la troupe pour mettre au point une telle chanson.
Un peu plus d’une heure de chansons, méconnues par les nouvelles générations, et d’humour pour notre plus grand plaisir.
Un rien nous fait chanter, de la Compagnie de la Dame de l’aube
Au Théâtre Ranelagh, Paris XVIème
Les 13, 21, 28 février et le 6 mars 2012
Mise en scène : Nicolas Lormeau et Clarisse Burnand
Avec : Arielle Bailleux, Marion Taran, Clément Gustave, Maël Monfort (piano)