Comme l’an dernier avec Sister Act et après la magnifique présentation à la salle Gaveau, Stage Entertainment nous a présenté le 25 septembre dernier l’avancement des répétitions de La Belle et la Bête, dont la première aura lieu le 24 octobre au Théâtre Mogador de Paris.
Après la visite des coulisses, nous sommes conviés dans le hall du Théâtre Mogador qui a été entièrement réaménagé pour nous faire découvrir quatre extraits du spectacle.
Le premier intervenant est Laurent Bentata, directeur général de Stage Entertainment France. Il invite sur scène Glenn Casale, metteur en scène original et Véronique Bandelier, metteur en scène résident, qui vont présenter les numéros que nous allons voir.
Laurent Bentata nous dit quelques mots d’introduction.
Véronique Bandelier traduit les paroles de Glenn Casale, metteur en scène du spectacle.
Le premier extrait est une scène de théâtre durant laquelle Belle (Manon Taris) arrive au château pour chercher Maurice, son père (Dider Clusel) qui s’y est fait enfermer. Cette séquence symbolise la genèse du spectacle, puisque la jeune fille va accepter le terrible marché proposé par la Bête afin de libérer son père. On y découvre également Dan Menasche (Lumière) et l’ingénieux système d’allumage du chandelier.
Lumière (Dan Menasche) effrayé devant son maître (Yoni Amar) sous le regard de Belle (Manon Taris), résignée.
La deuxième scène présentée se déroule dans la bibliothèque. Grâce aux livres, Belle se rapproche de la Bête. Cette séquence comporte une chanson appelée "Human again" dans la version originale, coupée au montage de la première version du film de Disney mais gardée pour la comédie musicale de Broadway. La chanson figure en français dans l’édition DVD du dessin animé de 2002, sous le titre "Humain à nouveau". Pour la France, Nicolas Nebot a créé de nouvelles paroles et intitulé la chanson "Comme avant".
La troupe interprète un virevoltant "Comme avant" ("Human Again").
Nous retrouvons ensuite Belle qui, attirée, se rend vers l’aile du château où elle n’a pas le droit d’aller. La Bête l’y trouve et la fait fuir. Yoni Amar (La Bête) interprète alors un solo écrit spécialement pour le spectacle, qui est d’ailleurs le seul du personnage dans la comédie musicale. La chanson s’intitule "Apprendre à l’aimer", adaptation du célèbre "If I Can’t Love Her".
Yoni Amar se demande comment "Apprendre à l’aimer".
Glenn Casale présente ensuite le numéro le plus spectaculaire du spectacle : "C’est la fête" ("Be our guest", en version originale). La chorégraphie de cette chanson comporte un French Cancan, ce que les versions étrangères du spectacle ne possèdent pas. Les 36 artistes chantent avec une énergie qui emporte et crée une grande émotion chez les spectateurs privilégiés que nous sommes.
Du French cancan a été ajouté pour "C’est la fête".
Les artistes achèvent une séquence qui promet d’être spectaculaire.
Sont alors invités sur scène Ratan Julian Jhaveri, le superviseur musical et Jeroen Luiten, le chorégraphe associé pour nous adresser quelques mots. Le metteur en scène annonce une suprise pour clôturer la rencontre.
Véronique Bandelier traduit les mots de Ratan Julian Jhaveri, directeur musical (à gauche) et Jeroen Luiten, chorégraphe (à droite).
Pour notre plus grand plaisir, l’ensemble des artistes revient sur scène pour adresser un hommage à Jean Cocteau, réalisateur du film éponyme (1946) et décédé en 1963, soit il y a tout juste cinquante ans. Heureuse coïncidence, le film ressortait le même jour sur les écrans de cinema en version restaurée. Nous avons entendu la voix de Jean Cocteau puis chaque artiste est revenu tout de noir vêtu, une bougie à la main et pour la première fois, la Bête est apparue !
La Bête en costume et maquillage pour un hommage saisissant à Jean Cocteau.
La voix du réalisateur résonne encore dans nos têtes lorsque son nom s’affiche en lettres manuscrites.
Retrouvez la vidéo de l’hommage à Jean Cocteau :
Cet &ea
cute;vénement s’est achevé par une série d’interviews que vous retrouverez prochainement sur notre site. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes ressortis très enthousiastes de cette présentation. Les mélodies d’Alan Menken sont toujours aussi efficaces, et nous sommes impatients de découvrir les comédiens en costume sur la scène du Théâtre Mogador. Reste à espérer que le résultat soit à la hauteur de nos attentes…
Crédits photos : Samuel Sebban
Retrouvez l’album complet de la journée sur notre page Facebook.
La Belle et la Bête, de Linda Woolverton (livret), Alan Menken (musiques), Howard Ashman et Tim Rice (paroles)
A partir du 24 octobre 2013
Théâtre Mogador,
25 rue de Mogador
75009 Paris
Adaptation du livret : Ludovic-Alexandre Vidal ; Adaptation des paroles : Claude Rigal-Ansous (chansons du film) et Nicolas Nebot (nouvelles chansons) ; Mise en scène : Glenn Casale assité de Véronique Bandelier ; Chorégraphe : Jeroen Luiten.
Avec Manon Taris (Belle), Yoni Amar (La Bête), Alexandre Faitrouni (Lefou), Alexis Loizon (Gaston), Alix Briseis (Plumette), Dan Menasche (Lumière), David Eguren (Big Ben), Didier Clusel (Maurice), Léovanie Raud (Mme Samovar) et Gabriella Zanchi (Mme Grande Bouche).
Ensemble et swing : Alain Tournay, Alex Arce, Camille Mesnard, Céline Vogt, Dalia Constantin, Gregory Gonel, Jérémy Deglise, Joseph Dockree, Lucas Raziejewski, Ludivine Bigéni, Marie Glorieux, Olivier Podesta, Paula Ferreira, Julien Mior, Sofia Nait, Stoyan Zmarzlik, Angelo Difiglia, Cerise Calixte, Kirill, Virginie Ramis, et Yves Adang.