À l’occasion de la sortie en salle du documentaire musical This Is It, nous revenons sur la carrière du réalisateur Kenny Ortega.
Dans ce tout premier dossier de Musical Avenue, découvrez la carrière incroyablement méconnue d’un des chorégraphes les plus prisés du cinéma et des stars de la pop.
Quatre mois après la disparition de Michael Jackson, This is it, le film des répétitions scénique de sa dernière tournée, s’impose comme l’événement médiatique incontournable de cette fin d’année.
Le film était attendu impatiemment par les fans de la star, mais aussi par les producteurs et les investisseurs, car les sommes en jeu sont tout bonnement colossales : Sony Pictures n’a pas hésité à débourser 60 millions de dollars pour s’assurer l’exclusivité des droits !
Tout a été étudié pour que la sortie du film vienne compenser les profits gigantesques qu’aurait dû engendrer une série de concerts londoniens qui n’aura finalement jamais lieu.
Pour assurer un maximum de rentabilité, l’événement est limité dans le temps (deux semaines de diffusion dans les salles de cinéma à compter du 28 octobre). Aux États-Unis, la billetterie est ouverte depuis le 27 septembre et les places pour les premières séances se sont arrachées en seulement quelques heures… Même phénomène à Londres, à Bangkok, à Sidney ou Tokyo : l’événement est de dimension planétaire. Les producteurs devraient, au final, se partager un beau pactole, entre les entrées en salles et les produits dérivés, sans compter les profits confortables qui découleront par la suite de la vente des DVD.
La bande-annonce du film This is it :
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Aux commandes de cette énorme machine : Kenny Ortega, réalisateur américain de 59 ans. Formé à l’école du music-hall, Ortega a collaboré avec les plus grandes stars de la chanson et du cinéma. Il est aujourd’hui considéré comme une valeur sûre par les décideurs des studios américains, qui ont pris l’habitude de lui confier des projets d’envergure planétaire comme c’est le cas pour This is it.
Malgré ses 30 ans de carrière et son CV impressionnant, Ortega reste une figure méconnue du grand public. L’occasion de revenir sur la carrière d’un des metteurs en scène et chorégraphes les plus courtisés d’Hollywood…
SOMMAIRE :
- Introduction
- La formation, les débuts
- Le premier succès : Dirty Dancing
- Newsies, premiers pas chez Disney
- Télé, clips, séries, évènements sportifs : un artiste polyvalent
- High School Musical, la consécration
- This is It, le dernier hommage au roi de la pop
Photo by PRPhotos
La formation, les débuts…
Né en Californie, Kenny Ortega a débuté très tôt au théâtre, tout d’abord en tant que comédien. À treize ans il se produit déjà sur les planches, notamment dans la comédie musicale Oliver avec Georgia Brown.
Très vite le jeune homme renonce à jouer la comédie pour se consacrer à la mise en scène et se spécialise plus précisément en tant que chorégraphe. À la fin des années 70, il se fait remarquer grâce à sa collaboration avec le groupe The Tubes, un rock-band post-hippie dont il met en scène les performances live. Entre cirque, Grand-Guignol, et pornographie, les concerts des Tubes sont des shows particulièrement outranciers qui ne passent pas inaperçus et assurent une certaine notoriété au groupe. Une de leur représentation à Los Angeles attire l’attention de la chanteuse Cher, qui embauche alors Ortega pour chorégraphier ses apparitions télévisées.
Les projets s’enchainent ainsi rapidement, Ortega ne tarde pas à être repéré par les studios Hollywoodiens. Il tente alors une première expérience cinématographique en acceptant de chorégraphier la comédie musicale Xanadu (1980). Ce film méconnu signé Peter Greenwald va lui do
nner la fabuleuse opportunité de travailler avec Gene Kelly, référence absolue en matière de comédie musicale…
Interrogé, des années plus tard, à propos de cette collaboration, Ortega parlait encore volontiers du maître comme de son "mentor" et concédait que travailler avec lui fut une étape décisive dans sa carrière : "Il voulait me faire comprendre comment la chorégraphie doit interagir avec les caméras. Il ne s’agissait pas seulement de créer du mouvement autour d’une histoire. C’était beaucoup plus sophistiqué que cela…".
Gene Kelly était alors au crépuscule de sa carrière, Ortega un jeune homme approchant la trentaine qui avait encore beaucoup de choses à apprendre. Leur complicité n’empêcha pas le film de devenir un bide retentissant et de rester (peut-être injustement) dans les annales comme un nanar assez pathétique (NDLR : au point de donner lieu à un musical parodique qui a remporté un joli succès à Broadway en 2007 et 2008, et dont on attend toujours l’arrivée à Londres).
La bande-annonce du film Xanadu :
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On a tout de même une petite préférence pour la chanson-titre interprétée par Olivia Newton-John sur une musique signée Electric Light Orchestra…
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A la même époque, Ortega va également travailler sur une autre perle rare : Coup de Cœur (One From Heart ,1982), signée Francis Ford Coppola. Le film, dont l’action se déroule à Las Vegas, met en scène une histoire d’amour contrariée sur des morceaux signés Tom Waits : un petit bijou d’onirisme, qui ne méritait pas de tomber dans un oubli total.
Extrait du film Coup de Cœur :
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SOMMAIRE :
- Introduction
- La formation, les débuts
- Le premier succès : Dirty Dancing
- Newsies, premiers pas chez Disney
- Télé, clips, séries, évènements sportifs : un artiste polyvalent
- High School Musical, la consécration
- This is It, le dernier hommage au roi de la pop
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Le premier succès : Dirty Dancing
Les débuts prometteurs de Kenny lui avaient sans doute assuré de beaux succès d’estime, mais le public n’était pas au rendez-vous.
En effet, les années 80 sont loin d’être l’âge d’or des comédies musicales américaines. Xanadu et Coup de cœur étaient certes des projets originaux et ambitieux, mais ce sont avant tout des échecs retentissants au box-office. Kenny poursuivit alors son travail de chorégraphe dans des productions beaucoup plus confidentielles.
La consécration du public arrivera finalement avec un petit film au budget réduit, sur lequel personne n’avait osé misé un cent. Dirty Dancing (1987), sympathique romance de vacances, va devenir contre toute attente un succès commercial incroyable. Kenny, qui met en scène la totalité des chorégraphies du film, est loin de s’imaginer que le film deviendra culte pour toute une génération de midinettes et de teenagers gominés…
Le film reçoit également la reconnaissance de la profession et se voit attribuer l’Oscar de la meilleure chanson pour "(I’ve Had) The Time of My Life", un morceau sélectionné par Kenny en personne, pour créer sa chor&eac
ute;graphie de la scène finale. Kenny s’est désormais fait un nom dans le show-business, sa carrière est véritablement lancée.
"The Time of my Life" – extrait du film Dirty Dancing :
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Le succès du film est tel que les producteurs décident de sortir, dans la foulée, une série télévisée reprenant les aventures des héros du film. Peu inspirée et très dispensable, la série ne fera pas recette et sera annulée après une première et unique saison de 10 épisodes. Cependant, elle permettra à Kenny de faire ses premiers pas derrière la caméra en tant que réalisateur de deux épisodes.
SOMMAIRE :
- Introduction
- La formation, les débuts
- Le premier succès : Dirty Dancing
- Newsies, premiers pas chez Disney
- Télé, clips, séries, évènements sportifs : un artiste polyvalent
- High School Musical, la consécration
- This is It, le dernier hommage au roi de la pop
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Newsies, premiers pas chez Disney
Les succès remportés par Kenny en tant que chorégraphe et ses premiers pas réussis dans le domaine de la réalisation vont le propulser à la tête d’un énorme projet, une comédie musicale intitulée Newsies (1992), produite par Disney avec un budget estimé à 15 millions de dollars.
Le film raconte la grande grève des colporteurs de journaux new-yorkais à la fin du 19e siècle. Une belle histoire d’amitié et de solidarité, supposée composer un grand film familial comme on sait les faire chez Mickey Mouse. Au lieu de quoi, Newsies restera dans l’histoire comme une catastrophe commerciale retentissante, un des films les moins rentables de l’histoire de Disney.
Le film sera également assassiné par la critique, hissé au palmarès des pires films de l’année 1992, ce qui valut à Ortega une flopée de nominations aux Razzie Awards (l’équivalent des Gérards en France) : Plus mauvais film, Plus mauvais réalisateur, Plus mauvais acteurs et surtout une victoire remportée dans la catégorie de la Plus mauvaise chanson pour le titre "High Times, Hard Times".
Une des curiosités du film est de nous faire découvrir le jeune Christian Bale, âgé alors de 17 ans, dans le rôle principal. Son personnage est le leader de la grève général, un jeune cow-boy épris de justice qui rêve d’aller vivre à Santa Fé pour des raisons assez obscures. Le moins que l’on puisse dire est que le futur Batman n’a pas l’air très à l’aise dans son costume et qu’il l’est encore moins quand il s’agit de danser ou de faire des claquettes en solo…
Bale avouera d’ailleurs dans une interview quelques années plus tard que ce film reste l’une des plus grandes hontes de sa carrière et qu’il lui a fallu beaucoup de temps pour s’en remettre…
"The World Will Know" – extrait de Newsies :
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"Santa Fé" – extrait de Newsies : Christian Bale dans son grand solo
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Pas rancuniers, les studios Disney confieront néanmoins à Kenny la réalisation d’un autre film, avec un budget encore plus important, et cela moins d’un an après le bide de Newsies. Les Trois Sorcières (Hocus P
ocus, 1993) est une comédie fantastique avec un casting féminin haut en couleurs (Bette Midler, Sarah Jessica Parker et Kathy Najimi). Cette fois-ci, le succès est au rendez-vous, surtout auprès du jeune public américain.
"I Put a Spell on You" – extrait des Trois Sorcières :
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- La formation, les débuts
- Le premier succès : Dirty Dancing
- Newsies, premiers pas chez Disney
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- High School Musical, la consécration
- This is It, le dernier hommage au roi de la pop
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Télé, clips, séries, évènements sportifs : un artiste polyvalent
La carrière de Kenny Ortega oscille donc entre succès mémorables et bide monumentaux. Mais en vérité, l’échec commercial de Newsies n’a pas vraiment entamé le crédit que lui portent les grands producteurs d’Hollywood. En effet, Kenny a plus d’une corde à son arc : en marge de ses projets cinématographiques, il a su s’imposer comme un artiste doué dans tous les domaines.
Séries télé, clips, commémorations sportives… À partir du moment où la musique et la danse entrent en jeu, Kenny sait s’adapter à n’importe quel type de format. Sa polyvalence devient son atout maître et lui permet de se faire une clientèle de choix. Kenny est maintenant l’ami des stars !
Il travaille successivement avec Cher, Barbara Streisand, Madonna, Gloria Estefan, le groupe Kiss, Diana Ross et, bien sûr, Michael Jackson.
Il réalise, par exemple, la chorégraphie du clip de Madonna "Material Girl" en 1985, pour laquelle il sera récompensé en tant que Meilleur chorégraphe. Le clip est resté célèbre pour sa réinterprétation d’un mythe Hollywoodien : on y voit Madonna reprendre à son compte la scène mythique du film Les Hommes préfèrent les blondes (1953), dans laquelle Marilyn Monroe chantait "Diamonds are a girl’s best friends". Là encore, on voit à quel point l’âge d’or des comédies musicales hollywoodiennes a influencé le travail de Kenny Ortega.
"Material Girl" de Madonna :
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Parallèlement à sa carrière florissante dans le monde de la musique, Kenny investit également de nombreuses productions télévisées. Il réalise deux épisodes de la série Chicago Hope et y apparaît même en tant qu’acteur, dans un petit rôle. Son travail sur cette série marque aussi sa première rencontre avec le jeune producteur David E. Kelley. Les deux hommes vont beaucoup collaborer par la suite, notamment sur la série Ally McBeal dont il réalise plusieurs épisodes.
Il n’est pas étonnant de voir Ortega s’investir dans cette série où la musique et la danse tiennent un rôle fondamentale.
A partir de 2002, Kenny devient un réalisateur récurrent de la série Gilmore Girls. Sans le savoir, il est en train d’aborder le genre qui fera sa fortune : la chronique adolescente. La série met en scène la vie de la jeune Rory Gilmore, 16 ans, et de sa mère. Entre ses histoires de boyfriend et ses problèmes à l’école, les aventures de Rory préfigurent déjà la tendance High School Musical et Hannah Montana dont Kenny sera le maitre d’œuvre.
Le générique de la série Gilmore Girls (Saison 4):
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Kenny chorégraphie les clips et les concerts des plus grandes stars de la chanson, il est aussi un professionnel respecté de la télévision et du cinéma. Autant de compétences qui le désignent tout naturellement pour assumer la responsabilité des plus grands spectacles chorégraphiés américains.
En 1996, il est choisi pour chorégraphier la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques d’été d’Atlanta. Six ans plus tars, en 2002, il chorégraphie, réalise et produit la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver de Salt Lake City. Cette performance, grandiose lui rapporte deux Emmy Awards et les éloges émerveillés de la presse : "éblouissant" selon le Washington Post, "une cérémonie émouvante délicatement emprunte de patriotisme américain et par l’espoir d’un monde unifié" d’après le New-York Times.
Kenny Ortega devient le spécialiste toute catégorie de ce genre de show "bigger than life". La ligue professionnelle de football fait appel à lui pour mettre en scène le spectacle de mi-temps du Superbowl, tandis que les principaux hôtels et casinos de Las Vegas l’embaucheront régulièrement pour mettre en scène leurs spectacles à gros budget.
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- La formation, les débuts
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- High School Musical, la consécration
- This is It, le dernier hommage au roi de la pop
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High School Musical, la consécration
En 2005, les studios Disney confient un nouveau projet à Kenny Ortega : un téléfilm, commandé pour la chaîne Disney Channel, intitulé High School Musical. Avec un budget relativement réduit, cette comédie musicale destinée aux ados n’a rien de vraiment remarquable au premier abord.
Le film raconte l’histoire d’amour naissante entre deux ados : Troy, le capitaine de l’équipe de basket du lycée et Gabriella, la jeune surdouée timide. Deux mondes les opposent, mais ils vont être réunis par leur passion commune, le chant. Contre toute attente, le film fait un carton d’audience phénoménal et devient instantanément l’objet d’un buzz incontrôlable sur internet.
Très logiquement, Kenny décide de surfer sur la vague. En 2007, il signe High School Musical 2, toujours pour Disney Channel. Puis, en 2008, High School Musical 3, et s’offre cette fois-ci une sortie au cinéma. Ces deux nouveaux opus sont couronnés de succès. Le public tweenager (la tranche d’âge située entre 7 et 14 ans; des enfants et des pré-ados à qui internet donne aujourd’hui une large sphère d’influence) s’extasie devant les prestations de Zac Efron, sorte de bellâtre des cours de récré, et interprète principal de la saga aux côtés de la ravissante Vanessa Hudgens.
Kenny est également le producteur du troisième volet et semble projeter la réalisation d’un quatrième épisode. Il se lance aussi dans la production du spectacle de Miley Cyrus et de sa tournée mondiale sous les traits du personnage de série télévisée Hannah Montana. Le businness tweenager, Kenny y a tout compris. En participant à lancer les carrières de Zac Efron, Vanessa Hudgens ou Miley Cyrus, il est devenu le nabab du secteur. Pour cette raison, le très influent magazine Variety lui décerne un surnom flatteur : "The Billion Dollar Maestro".
Extrait de High School Musical :
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This is It, le dernier hommage au roi de la pop
Le choix de Kenny Ortega est tout de suite apparu logique lorsque la décision fut prise de réaliser un film sur les dernières répétitions de Michael Jackson. Kenny est en effet un vieux complice du chanteur. Il était déjà le maitre d’œuvre sur ses deux précédentes tournées, Dangerous World Tour (1992), History World Tour (1996). Il avait été engagé pour tenir le même rôle sur la tournée This is It. Au moment de la mort du chanteur, Kenny avait déjà filmé près de 100 heures de rush. Ces enregistrements n’étaient à priori pas destinés au grand public mais plutôt à être utilisés comme base de travail pour perfectionner la mise en en scène des concerts. Le sort en a finalement décidé autrement… Kenny s’est retrouvé à la tête d’un document vidéo inestimable : les derniers pas sur scène du roi de la pop.
À la mort du chanteur, la famille Jackson s’était déjà tournée vers Kenny Ortega, pour lui demander de mettre en scène la cérémonie hommage au chanteur décédé. Cette commémoration, suivie par plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs dans le monde, réunissait un grand nombre de célébrités dans l’arène du Staples Center de Los Angeles.
Lorsqu’on l’interroge à propos de sa carrière, Kenny Ortega confie volontiers que son "premier amour" reste malgré tout le théâtre.
"On me demande souvent ce que je pourrais faire de plus, après tous les énormes shows sur lesquels j’ai travaillé. À présent, je voudrais me concentrer uniquement sur la qualité (…) Un bon livre, avec de bons personnages, voilà tout ce qui m’intéresse. Peu importe le poids commercial du projet."
Retour aux sources pour Kenny ? C’est peut-être pour cette raison, que Kenny Ortega vient d’annoncer qu’il renonçait à réaliser le remake de la comédie musicale Footlose, film à succès des années 80.
This is It pourrait bien être le couronnement commercial d’une carrière qui tend à revenir vers des projets plus personnels… Le temps nous le dira.
Discours de Kenny Ortega, lors de la cérémonie hommage à Michael Jackson :
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