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Musical Avenue : Cet album est-il un projet que tu portes depuis longtemps ?
Marie Oppert : Ce projet est né de la rencontre avec Warner Classics, il y a quelques années, alors que je jouais dans Les Parapluies de Cherbourg au théâtre du Châtelet. Avec le label Erato, ce sont eux qui avaient réalisé la captation du DVD du spectacle. J’avais déjà eu l’occasion de rencontrer Jean-Philippe Rolland, à l’époque directeur artistique chez Warner Classics, avec qui nous avions évoqué l’idée d’un album autour de la comédie musicale.
Au fur et à mesure des années, les discussions ont continué mais nous attendions le bon moment et que je gagne aussi en maturité pour porter un projet comme celui-là. Cela s’est ensuite concrétisé au moment de Peau d’âne au Théâtre Marigny où l’Orchestre National de Lille a confirmé qu’il était aussi partant pour réaliser ce projet. À partir de là, 2 ans de travail ont été nécessaires jusqu’à la sortie en septembre dernier.
Comment s’est faite la sélection des titres de l’album ?
Il y a eu tout un travail de collaboration avec Nicholas Skilbeck, directeur musical anglais spécialiste du répertoire des comédies musicales, que j’ai rencontré lorsque je jouais dans le spectacle Quand la guerre sera finie (Nicholas Skilbeck en a été le compositeur, ndlr). Cet album réunit des airs avec lesquels j’ai grandi, qu’ils soient issus de comédies musicales américaines ou des chansons françaises. Nous voulions mêler ces deux cultures. Nous avons donc travaillé de longues heures pour trouver les bonnes chansons et créer une homogénéité dans cet univers féerique, très proche de l’enfance, que nous voulions créer.
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Certains titres ont-ils été plus difficiles à appréhender que d’autres ?
Les chansons de Stephen Sondheim sont toujours difficiles à travailler mais elles sont aussi très agréables à chanter, c’est tellement bien écrit ! Nous avons aussi fait tout un travail sur la chanson « Children will listen » qui est à l’origine chantée par le rôle de la sorcière dans Into the woods.
J’ai souhaité la transposer avec des voix d’enfants pour en changer le point de vue. Ce sont donc les enfants qui maintenant disent aux adultes « on vous écoute« . Il y a eu ici toute une adaptation avec une traduction française de Sinan Bertrand, car nous voulions que ce soit dans ma langue natale, notamment pour partager le répertoire de Sondheim en France. Nous avons aussi ajouté un cœur d’enfant de la Maîtrise de Wasquehal. Cela a été l’occasion de leur transmettre ce magnifique répertoire. Il y a aussi le titre « The Light in the piazza », chanson écrite par Adam Guettel pour le rôle de Clara dans la comédie musicale du même nom, qui a été l’une des plus difficiles à travailler avec l’orchestre. Mais cela reste un rêve pour moi d’interpréter ce rôle un jour et j’ai déjà eu beaucoup de plaisir à l’enregistrer.
L’album a été enregistré en live avec la complicité de l’orchestre national de Lille. Comment cette collaboration a-t-elle été initiée ?
Le lien s’est fait par Warner Classics. Il y a eu la rencontre entre Nicholas Skilbeck et l’orchestre, c’était très intéressant, deux mondes musicaux qui se rencontraient ! Nicholas a dirigé l’orchestre pour l’enregistrement, la fusion des deux cultures à ce moment là a été passionnante. Associer un orchestre national classique français et un directeur musical de comédies musicales anglo-saxonnes a été particulièrement enrichissant.
Quels souvenirs gardes-tu de cet enregistrement ?
Cela a été pour moi un moment très intense car l’enregistrement a été très rapide. Nous avons eu seulement quatre jours avec l’orchestre pour enregistrer 16 titres, c’était donc très sportif.
Lors de l’enregistrement, je chantais au sein même de l’orchestre, j’étais vraiment placée au milieu sans cabine. Le son était pris avec tous les instruments. C’est comme si finalement, j’étais moi-même à ce moment là un instrument. C’était très intéressant, toujours dans cette optique de créer un monde en symbiose. Il y a eu beaucoup d’émotion et je me souviens aussi particulièrement du premier jour où Natalie Dessay nous a rejoint pour que nous enregistrions notre duo ensemble.
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Sur cet album, il y a deux très jolis duos. L’un avec Natalie Dessay justement et l’autre avec Melissa Errico. Qu’est-ce que cela signifie pour toi et en quoi ces deux artistes t’inspirent-elles ?
Je les présente comme mes deux marraines fées. Pour moi ce sont deux chanteuses extraordinaires et tellement inspirantes. Natalie Dessay a été pour moi une rencontre personnelle et professionnelle très importante. C’est une rencontre qui a été déterminante au moment Des Parapluies de Cherbourg, alors que je n’étais encore qu’au lycée. Elle m’a énormément soutenue par la suite dans mes études aux États Unis. C’est aussi grâce à elle que s’est faite la rencontre avec Warner classics. C’est donc très significatif qu’elle chante avec moi sur cet album. Avec Melissa Errico, la rencontre s’est faite plus récemment à New York, quelques temps après le décès de Michel Legrand. Mélissa a aussi beaucoup travaillé avec lui pour Amour la comédie musicale qui a été transférée à Broadway, elle en interprétait le rôle principal. Elle a aussi fait un album avec lui. Nous avions donc pu échanger ensemble à ce sujet. Elle a joué My Fair Lady et c’est aussi pour moi le modèle de la chanteuse de Broadway qui me fait rêver et dont je suis totalement admirative. Finalement, on s’est dit que c’est Michel qui nous a réunies après son départ.
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Dans cet album, il y a des titres à la fois français et anglais et parfois des chansons interprétées dans les deux langues. C’est important pour toi de maintenir ce lien franco-américain ?
Oui, il était très important pour moi de garder ces deux cultures. C’était même vraiment l’objet de cet album. Non seulement de les mélanger mais de les assembler pour qu’elles ne fassent plus qu’une. Cela est aussi passé par le travail des orchestrations de Tom Kelly. Il s’est vraiment appliqué à rassembler les univers européens et anglo-saxons, que ce soit par le style vocal ou les différentes influences.
Tu as récemment eu l’opportunité de chanter l’un des titres de ton album dans l’émission hebdomadaire de Jim Caruso, « Pajama Cast Party », sur Youtube. Raconte-nous …
J’ai rencontré Jim Caruso à New York quand j’y faisais mes études. Chaque semaine, Jim animait une incroyable soirée open mic au Birdland. Je lui avait été présentée par la chanteuse de Jazz Tierney Sutton qui faisait sa série de concert à New York. Tierney m’a amenée à cette soirée et m’a encouragée à y chanter quelque chose. Je ne savais pas du tout où j’atterrissais, il y avait plein de chanteurs de Broadway qui y passaient leur soirée, c’était incroyable! J’ai donc chanté et c’est comme ça qu’on s’est rencontré avec Jim. Depuis, à chaque fois que je vais à New York, j’essaye de passer à cette soirée hebdomadaire.
Nous avions même prévu au printemps dernier, avant le confinement, un concert au Birdland pour la sortie de mon disque. Évidemment, cela a été reporté. Il m’a alors proposé de chanter dans son émission sur Youtube en live qu’il anime toutes les semaines en attendant de pouvoir retourner au Birdland.
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Comment ton planning va-t-il s’orchestrer dans ce contexte si particulier ?
Je me considère comme chanceuse d’avoir déjà pu travailler non stop depuis le mois d’août et d’avoir pu participer, notamment, à la création du spectacle. La Tempête de Shakespeare avec la compagnie Sandrine Anglade. Nous devions partir en tournée sur toute la saison. Pour novembre cela est remis en question évidemment. J’ai également pu poursuivre les répétitions du spectacle Mars 2037 de Pierre Guillois, nous espérons reprendre les dates en décembre et janvier
prochain. Mon concert au Bal Blomet est reporté en février. J’espère aussi fortement retourner aux États-Unis pour chanter au Birdland dès que nous y serons autorisés.
Je garde espoir et pendant cette période de confinement, je vais continuer à travailler mon chant en m’investissant à fond dans ma formation dès que j’en aurais le temps. Il faut toujours continuer à avancer !
Avant de se quitter, Marie nous a aussi partagé ses 5 chansons favorites de comédie musicale pour garder le moral pendant ce confinement. De quoi terminer cet entretien en musique !
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