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Parmi celles-ci, certaines sont de véritables tubes devenus les hymnes d’une communauté dont l’acceptation et les droits font malheureusement encore en 2016 l’objet d’une lutte indispensable.
Et comme dans une vraie comédie musicale, nous débutons avec une ouverture et terminerons avec un grand finale !
Un ou deux samedi par mois, nous vous proposerons désormais des playlists inédites pour accompagner vos week-ends au son de comédies musicales d’hier, d’aujourd’hui et de demain, qu’elles soient cultes ou oubliées (parfois à juste titre), qu’elles soient francophones, anglophones, ou dans d’autres langues.
Pendant une cinquantaine de minutes, nous vous invitons cette semaine à faire une pause musicale en compagnie des personnages les plus excentriques, les plus fabuleux, mais aussi les plus touchants que nous aient donné le théâtre musical. Presque toutes les lettres du sigle LGBT y sont représentées (gays, bisexuelLEs, trans), à l’exception de nos amies lesbiennes à qui nous tâcherons de faire la part belle dans une future playlist plus sensible et moins pop !
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1 • « We Are What We Are »
La Cage aux Folles est pour nous, Français, indissociable du flamboyant personnage incarné par Michel Serrault au théâtre dans la pièce de Jean Poiret, puis dans l’adaptation cinématographique qui en fut tirée.
Dans le monde anglophone, l’œuvre est en revanche synonyme de comédie musicale avec cette pièce de Jerry Herman récompensée de 6 Tony Awards à sa création au début des années 80.
Tout comme dans sa version originale, la pièce suit l’histoire rocambolesque d’un couple d’homosexuels propriétaires d’un cabaret transformiste de Saint Tropez. Albin en est la vedette sous le pseudonyme de Zaza Napoli. Son époux George, quant à lui, est père d’un garçon épanoui qui s’apprête à épouser sa petite amie, dont les parents ultra-conservateurs risquent de ne pas accepter la famille hors-norme de leur gendre…
« We Are What We Are » est le numéro d’ouverture de la comédie musicale et met en scène les Cagelles, la troupe de transformistes qui accompagne Zaza.
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2 • « Wig in a Box »
Musical créé Off-Broadway à la fin des années 90, Hedwig and the Angry Inch s’est fait connaître internationalement lors de la sortie en 2001 de son adaptation cinématographique.
Véritable hommage au glam rock des 70’s, la pièce prend la forme d’un concert dans lequel l’héroïne Hedwig, accompagnée de son groupe The Angry Inch, revient sur son étrange parcours : de son enfance de petit garçon en Allemagne de l’Est dans les années 80, au jour où elle a dû renoncer à ses attributs masculins – au cours d’une opération chirurgicale ratée – pour pouvoir s’enfuir aux États-Unis avec un GI.
Un succès phénoménal, la pièce a fait l’œuvre en 2014 de sa toute première production sur une scène de Broadway, 16 ans après sa création.
C’est l’inégalable Neil Patrick Harris qui s’est emparé du rôle titre, raflant au passage le Tony Award du meilleur Acteur Principal dans un Musical.
Les deux auteurs de la pièce travaillent depuis quelques années à la création d’une suite que les fans attendent évidemment avec beaucoup d’impatience !
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3 • « Sweet Transvestite »
Si Hedwig doit beaucoup à David Bowie, Lou Reed et Iggy Pop, elle n’aurait sans doute jamais vu le jour sans l’influence d’une œuvre majeure de la culture pop-rock : The Rocky Horror Picture Show.
Adaptation cinématographique de The Rocky Horror Show (créé à Londres en 1973), le long-métrage a depuis acquis le statut d’œuvre culte : chaque semaine, à travers le monde, des milliers d’aficionados et de curieux continuent de se réunir dans les salles obscures pour des projections atypiques pendant lesquelles des troupes de fans rejouent le film dans le salle avec force blagues potaches. En France, le phénomène se produit toujours deux fois par semaine au Studio Galande, à Paris.
Le film bénéficie d’une distribution inoubliable, dans laquelle on retrouve entre autres Susan Sarandon, le rocker Meatloaf, l’auteur de la pièce Richard O’Brien, et Tim Curry en extra-terrestre transsexuel qui entonne ici son titre le plus célèbre.
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4 • « I Will Survive »
Intéressons-nous cette fois à un film adapté sur scène.
Priscilla – Reine du Désert, comédie australienne sortie en 1994, est un favori pour des milliers de spectateurs à travers le monde, sans distinction d’orientation sexuelle. Ce road-movie délirant entraîne deux drag queens et une transsexuelle dans une traversée d’Australie à bord d’un bus baptisé Priscilla.
Personne n’oubliera, par exemple, la scène dans laquelle l’une des trois protagonistes chante un air de la Traviata juchée sur le toit du bus drapée de lamé argenté !
Plus de dix ans après la sortie du film, une adaptation théâtrale voit le jour à Sydney sous la forme d’un jukebox musical, enchaînant les tubes pop et disco chers à bon nombre de gays.
Finale du premier acte, la chanson « I Will Survive » de Gloria Gaynor est sans doute d’un des plus grands « hymnes gays » de l’histoire de la musique populaire, et se devait de figurer dans ce spectacle que l’on aura le plaisir de découvrir en version française au Casino de Paris à partir du 25 février 2017.
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5 • « Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) »
Cinéma, encore et toujours, avec l’adaptation délicieusement kitsch de Mamma Mia!, la comédie musicale consacrée aux tubes du groupe suédois ABBA.
Succès planétaire phénoménal, la pièce – créée à Londres en 1999 où elle est se joue toujours – s’est installée en version française au Théâtre Mogador en 2012.
Le titre « Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) », tout comme l’intégralité de la discographie d’ABBA, figure en bonne place parmi les hits discos incontournables dans les boîtes de nuit gaies (ou non) !
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6 • « Xanadu »
Nous ne quittons toujours pas les salles obscures avec une nouvelle adaptation scénique d’une œuvre cinématographique de 1980.
À l’inverse de Priscilla, Xanadu n’a pas connu un succès phénoménal, et est considéré – avec tendresse – comme un authentique nanar par de nombreux cinéphiles. On ne peut s’empêcher de se demander quelles substances illicites étaient à la mode à l’heure où les scénaristes ont imaginé cette histoire improbable : un peintre spécialisé dans les fresques murales rencontre une Muse de l’Olympe qui a spontanément pris vie en quittant l’œuvre la représentant. Elle va lui insuffler l’inspiration de s’associer à un magnat de l’immobilier pour créer une discothèque où l’on danse juché sur des rollers.
Voilà.
En dépit de ce synopsis on ne peut plus perplexant, la partition du groupe rock Electric Light Orchestra contient un certain nombre de morceaux entraînants et de qualité, interprétés en outre par une Olivia Newton-John tout juste auréolée du succès de Grease. Il n’en fallait pas d’avantage pour que le film atteigne le statut de « kitscherie » culte auprès d’un certain nombre de gays fans d’Olivia Newton-John.
Le film aurait pu rester une curiosité connue uniquement de quelques initiés, si des producteurs un peu fous n’avaient pas eu l’idée d’en réaliser une adaptation absurdement drôle, flirtant avec la parodie, et assumant son second degrés grâce à un humour camp ravageur.
C’est Kerry Butler (Hairspray, Disaster!) qui a donné vie sur scène au personnage fantasmagorique de la muse Kira, et qui interprétait donc la chanson du titre du spectacle.
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7 • « Today 4 U »
Impossible d’évoquer toutes ces œuvres sans citer celle qui révolutionna Broadway à la fin du XXème siècle.
Rent raconte les relations d’un groupe de jeunes artistes sans le sou qui évoluent dans les quartiers populaires de Manhattan, sous la menace permanente de l’épidémie de Sida.
Inspiré par l’opéra La Bohème de Puccini, la pièce de Jonathan Larson (malheureusement mort le jour de la première preview du spectacle Off-Broadway) peint une galerie de personnages telle qu’on n’en a jamais vu à Broadway : séropositifs, anarchistes, toxicomanes, lesbiennes, gays, bisexuelles et trans.
Le rôle d’Angel, drag queen/trans et artiste de rue douée pour les percussions, en dépit de son destin tragique, est un des plus drôles et offre à la pièce un de ses moments les plus joyeux avec cette chanson rythmée.
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8 • « La Vapeur »
En 2011, le monde du théâtre musical parisien voit débarquer la version française d’un musical drôle et sexy consacré aux rencontres intimes entre hommes dans les couloirs d’un sauna gay. Un thème coquin et risqué qui évite heureusement l’écueil de la vulgarité [N.D.A : cela n’engage que moi, étant l’auteur de l’adaptation française du livret et des paroles] en offrant au public un divertissement plein d’humour et de tendresse – et les corps dénudés de quelques uns des plus beaux comédiens chanteurs de notre pays…
Pour assurer la promotion du spectacle, la troupe enregistrera ce single remixé en version dance par le producteur Daniel Castano.
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9 • « I Am What Am I Am »
Au « We Are What We Are » qui ouvre le spectacle, Zaza répond un peu plus tard dans La Cage aux Folles « I Am What I Am ».
Le succès pour cette chanson exaltante fut immédiat à la sortie du spectacle, et Gloria Gaynor (encore elle) l’enregistrera la même année, offrant ainsi au titre un retentissement qui dépassera l’univers du musical et le hissera, une fois n’est pas coutume, au rang d’hymne gay.
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10 • « Positive Role Model »
L’histoire de la pop et des personnes LGBT dans la comédie musicale sont intimement liées.
Au début des années 2000, le duo pop-électro Pet Shop Boys s’associe à Jonathan Harvey (Beautiful Thing), dramaturge britannique de talent, pour créer une comédie musicale originale.
Pour laisser s’exprimer au mieux la musique dance du groupe anglais (qui compte parmi ses fans une majorité d’homosexuels), l’action se déroule dans une boîte de nuit gay.
Vic, le patron, y rencontre Shell, la fille qu’il a eue avec une femme avant d’assumer sa sexualité ; Dave, un jeune irlandais hétérosexuel, y est barman, et de se faire remarquer par un producteur de musique qui veut lui offrir une place dans un nouveau boys band ; un triangle amoureux déchire Dave entre Shell et Lee, un jeune dealer.
L’histoire n’est pas particulièrement originale, mais l’humour de Jonathan Harvey fait mouche à de nombreuses reprises. L’auteur restera en tout cas durablement insatisfait de cette œuvre et de sa collaboration avec les Pet Shop Boys, qui auront toutefois réussi à mêler habilement leur son si particulier aux codes du théâtre musical.
Le finale est interprété par Dave (Paul Keating), arrivé au terme d’une prise de conscience personnelle quant à son orientation sexuelle.
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11 • « Raise You Up / Just Be »
Et pour conclure cette playlist, nous ferons appel une dernière fois à l’adaptation au théâtre d’une comédie cinématographique.
Sorti en 2005, le film britannique Kinky Boots s’inscrit dans la tradition des Billy Elliot, The Full Monty, et autres Calendar Girls. Le long-métrage de Julian Jarrold s’inspire de l’histoire vraie d’une fabrique de chaussures vouée à la faillite qui trouve son salut en se spécialisant dans la fabrication de chaussures à talons hauts pour drag queens.
Succès incontesté de l’année 2013 à Broadway, récompensé par les Tony Awards du Meilleur Musical, de la Meilleure Partition Originale et de la Meilleur Chorégraphie, Kinky Boots bénéficie d’une équipe créative extrêmement gay-friendly : Harvey Fierstein (Hairspray, auteur de Torch Song Trilogy et du livret de La Cage aux Folles) en signe le livret, et Cindy Lauper, une énième idole gaie des années 80, en écrit paroles et musiques.
Nous vous quittons sur ce finale énergique à l’image du spectacle feelgood dont il est issu, et vous donnons rendez-vous très bientôt pour une nouvelle playlist 100% française !
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