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Les Trophées de la Comédie Musicale : Artiste dans un Second Rôle Masculin
Musical Avenue : Où étais tu quand tu as appris ta nomination aux Trophées de la Comédie Musicale ?
Alexandre Faitrouni : Je ne sais même plus…. Je l’ai vu par Facebook, quand les gens ont commencé à le partager. Je devais être chez moi ou à Florent (cours Florent, ndlr), vu que c’est là où je passe mes journées. Soit chez moi, soit à Florent soit au théâtre (Mogador, ndlr) !
Quelle a été ta première pensée quand tu as gagné ?
A.F. Tu réalises pas tout de suite, je crois que ça se voit d’ailleurs quand tu montes sur scène, parce que tu te dis presque que c’est improbable, tu ne t’attends pas en allant à ce genre de soirée, à gagner. En tout cas ce n’était pas mon optique. Il y avait un truc très stressant à cette cérémonie ! J’ai revu le discours après, et c’est vrai, on est dans une salle avec des potes, on est content de retrouver tout le monde. J’étais à côté de Vincent (Gilliéron, ndlr), avec Véro (Véronique Hatat, ndlr), il y avait Gilles (Vajou, ndlr) pas loin… Et là tu te dis « ah oui c’est quand même une cérémonie avec des prix ». Même encore après on ne réalise pas, et ça fait partie de l’euphorie du moment, ne pas comprendre ce qu’il t’arrive, j’aime bien ! C’était très spontané et c’est important d’être tout en spontanéité et humilité.
Où as tu mis ton trophée ?
A.F. Il est dans le petit meuble vitré dans mon salon où il y a un peu de tout : des programmes de spectacles, des cadres qu’on nous offre en fin de saison et maintenant il y a mon petit trophée avec !
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Ton parcours
Qui es tu ?
A.F. Je suis Belge, il faut le souligner. Non pas que ce soit primordial. Je n’ai pas l’accent liegeois, mais je ne sais pas si j’aurais beaucoup travaillé si je l’avais eu ! (Rires) J’ai été formé à la maîtrise de l’Opéra Royal de Wallonie à Liège quand j’étais enfant. J’ai commencé au Théâtre Arlequin, grâce à Didier Vincent et José Brouwers. Je suis arrivé au cours Florent en 2007, où j’ai fait les 2e et 3e années avec option « dancing » dirigée par Michel Durand, car il n’y avait pas encore de formation en comédie musicale. C’est ce qui m’a donné le goût à tout ça.
J’ai eu de la chance d’avoir fait de belles rencontres, Alexis (Loizon, ndlr), Geoffrey Couët qui avait monté Rent en travail de fin d’études et qui m’a valu mon prix d’interprétation pour Angel. Je suis sorti en 2009 et j’ai eu la chance de rencontrer Ned (Grujic) à ma sortie, qui m’a donné ma chance pour la deuxième tournée de Fame puis qui m’a fait confiance pour Frankenstein Junior, Le Chat Botté, Romeo et Juliette. Il m’a mis un sacré pied à l’étrier et fait confiance, c’est une belle rencontre.
Et puis il y a eu les périodes Stéphane Jarny aux Folies Bergère, La Belle et La Bête après, de nouveau Love Circus et puis des créations. Je trouve ça bien de ne pas s’ancrer dans un genre ou un registre, de ne pas vouloir absolument faire des gros spectacles, il y a plein de créations : La Fabrique, Cabaret Blanche, 31 qui contribuent aussi à mon épanouissement artistique. C’est important de savoir ce qu’on veut faire et où on veut aller.
Pourquoi la comédie musicale ?
A.F. Parce que j’y ai pris goût ! C’est un genre qui me plaît car pluridisciplinaire. J’ai mis longtemps à me considérer comme un chanteur. Je me considérais comme un comédien qui chantait, pourtant j’avais commencé par la Maîtrise de l’Opéra. Mon essence vient du théâtre mais ma passion est dans la comédie musicale. C’est un genre qui me plaît, que j’aime défendre : on a des partitions qui ne sont pas simples, il faut savoir jouer, chanter, bouger. Je ne dis pas qu’il faut savoir danser car tous les rôles ne demandent pas ça. C’est quelque chose que j’affectionne particulièrement sans me fermer au théâtre. Mais en ce moment, la comédie musicale laisse sa chance à bon nombre d’artistes.
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Quelles sont tes influences ?
A.F. Buster Keaton, Charlie Chaplin, des clowns du burlesque pour la théâtralité et la corporalité. J’aime beaucoup des artistes comme O’Connor dans Chantons sous la pluie, on est dans la fantaisie. Mes influences viennent de là, de la poésie.
Quels ont été les moments marquants dans ta carrière ?
A.F. C’est toujours dur de choisir, il y a tellement expériences différentes. On a la chance de vivre des choses un peu dingues. Je retiendrai quand même Igor (dans Frankenstein Junior), c’etait un sacré challenge avec Cloé (Horry, ndlr) de passer après Zacharie (Saal, ndlr) et Gaëlle (GauthierPinheiro, ndlr) qui avaient fait des performances magistrales, ça reste un de mes plus belles expériences théâtrales.
C’est dur de choisir ! Parce que j’ai envie de parler du Fou dans La Belle et la Bête, et de faire sa voix dans le film après c’était génial. Et je pense aussi à cette année dans Grease, où Stage (Entertainment) a laissé place à l’improvisation, et que ce soit tombé sur nous ce n’est pas rien ! Et 31 qui m’a montré pour la première fois qu’on me faisait confiance dans quelque chose où on ne m’avait jamais vu avant grâce à Stéphane Laporte, Gaétan Borg et Stéphane Corbin. Ça faisait longtemps que j’avais envie de montrer que je pouvais ne pas être que drôle. Ce n’est pas là première fois, c’était aussi le cas dans Cabaret Blanche.
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Tout ça pour dire que je ne sais pas choisir. Parce que j’ai eu la chance d’avoir de belles expériences et fait de belles rencontres, tout m’a tellement apporté ! J’ai eu la chance – je touche du bois pour que ça continue – d’avoir fait de beaux spectacles et de beaux rôles. Tout est beau parce qu’on choisit de le prendre comme ça. Si on entre dans la confidence, j’adore rire et déconner, mais je suis un peu psychorigide du travail, je suis très carré. C’est par ces expériences que je suis comme ça et que je me plaîs à travailler comme ça. Je pense qu’on te fait confiance parce que tu es l’artiste que tu es.
À une semaine de la fin de Grease tu te sens comment ?
C’est un peu un mélange entre tristesse – parce que c’est une année intense – et soulagement, parce que quand même une saison entière, en plus de la tournée de 31 et les cours à Florent, ça a été un peu chargé. Je ne suis pas spécialement content d’arrêter, je suis content d’être un peu en vacances. Ça nous nourrit, un an non-stop c’est à la fois fatiguant et hyper enrichissant, ça va me manquer. Stage nous permet de vivre des sacrées années ! Je suis quand même un peu triste parce que c’est la fin et qu’on ne la voit pas arriver. On sait qu’on ne revivra pas des années comme ça tout de suite.
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Ton avenir
What’s next en 2018/2019 ?
A.F. Je suis conseiller artistique, et metteur en scène des sketchs des revues de La Flambée Fantastique ! au Mans. Ça commence début décembre. Je vais aussi reprendre le rôle de Sacha dans La Petite Fille aux Allumettes au Théâtre de la Renaissance.
Je reprends l’enseignement à Florent, avec la gestion des 3e année pour le jeu, et ils me font aussi confiance pour m’occuper du jeu chanté pour la classe libre de comédie musicale au Théâtre Mogador, c’est cool de retravailler avec les Cours Florent et Stage.
On annoncera bientôt des chouettes choses, à la fois théâtrales, plus petits et intéressants. Je ne peux pas encore tout dire ! La vie avance et suit son cours, on profite.
Et ensuite ? Alexandre Faitrouni dans quelques années ?
A.F. Toujours fidèle à lui-même ! et on verra où on sera.
Crédits photo de une : Anthony Passant
Interview réalisée le 28 juin 2018
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