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L’oeil de la production
A l’origine de ce spectacle, Jean-Marc Ghanassia qui a écrit, ce que Jérémie Ladreit de Lacharrière, co-producteur, caractérise de « Stage Concert » : » c’est un concert mis en scène, le groupe prend beaucoup de place sur la scène et l’espace scénique de jeu est réduit, la musique compose 80% du spectacle, et le livret seulement 20%. On n’est pas dans de la comédie musicale à proprement parlé. » Si Jérémie Ladreit de Lacharrière s’est lancé dans le projet c’est qu’il « écoute beaucoup de musiques rock des années 70, qu’en plus elle sera jouée en live ! Et Sex, Drogues et Rock’n Roll, ça change des spectacles familiaux comme Aladin, faîtes un voeu ! ou Timéo et que j’ai l’habitude de produire ». Quand on lui demande ce qui pourrait surprendre le public et être nouveau dans ce spectacle, il répond : « On n’est pas sur de l’innovation scénique, les dispositifs de décors ont déjà été vus sur d’autres spectacles musicaux. La nouveauté est dans la musique. On n’a pas l’habitude de voir sur scène du vrai rock des années 70. »
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Sa chanson préférée parmi les reprises dans Welcome to Woodstock ? « Proud Mary. Mais mon moment préféré dans le spectacle c’est la scène où Morgane Cabot (Florence) interprète une chanson en guitare-voix acoustique dans le bar. Je suis vraiment content des voix et aussi de la musique. La chanson « Welcome to Woodstock » ne rend jamais aussi bien qu’en live. Les musiciens sont géniaux, et ils sont bien dirigés par Philippe Gouadin qui a fait de belles adaptations ».
Les musiques des années 70 mises en valeur par Philippe Gouadin
C’est d’ailleurs le directeur musical que nous allons maintenant rencontrer. Chemise hippie sur le dos et lunettes de soleil rondes sur la table, il est aussi sur scène en tant que claviériste. Les réarrangements des musiques n’ont pas été trop drastiques, « j’ai gardé l’idée de base des chansons, il a fallu bien sûr les adapter à la tonalité de nos chanteurs, mais aussi retravailler les sons. Sur scène il n’y a pas d’ampli et donc ça paraît faux comme tout est électronique, il a fallu traiter l’électronique pour que ça sonne vrai ». A deux jours de la première, le trac se ressent un peu, « c’est du bon stress, on se pose des questions : est-ce que le spectacle va plaire au public? Est-ce qu’il va partager notre enthousiasme pour ce spectacle qu’on prend beaucoup de plaisir à créer ? ». Pour s’entourer sur scène, il avait une idée précise de qui il voulait à ses côtés dans le groupe, mais il était toujours à la recherche du cinquième musicien qui serait guitariste et chanteur lead. « J’ai vu Yann Destal à un concert sur une péniche, je suis tombé amoureux de ce garçon. Il a un charisme et un talent fou. Il est totalement impliqué dans la musique des années 70. D’ailleurs, j’espère que la chanson « Welcome to Woodstock » qu’il a écrite spécialement pour le spectacle et qu’on a réalisée en studio va sortir. Elle est emblématique de ce qu’on fait. Elle ne fait pas partie intégrante du spectacle, c’est le deuxième rappel ». Celui qui reste dans la tête en sortant de la salle sûrement.
Composer et interpréter
C’est l’heure de rencontrer le compositeur de cette chanson emblématique. Yann Destal a commencé la musique en tant que musicien instrumentiste dès son plus jeune âge, il faisait partie du groupe Modjo, avec lequel il a pu faire des tournées internationales. Il a ensuite sorti deux albums solo, et entre deux albums il est « partant pour participer à tout ce qui se présente, des djams, des petits concerts de reprises ». Et le voilà sur la scène du Théâtre Comédia pour Welcome to Woodstock en tant que guitariste et chanteur. Les années 60-70 fascinent Yann Destal « c’est un style de chansons que je chante régulièrement alors je n’ai pas hésité longtemps pour prendre cette opportunité. C’est rare de pouvoir chanter tous les soirs pendant six mois et avec des moyens techniques comme ceux d’un spectacle tel que Welcome to Woodstock. » Il retrouve l’ambiance de troupe et de groupe tout en découvrant le milieu du spectacle musical « c’est avec une grande joie que je me suis rendu compte que ce qu’on disait sur la jalousie dans le milieu était faux, et que dans la troupe il n’y a pas d’égo. Et avec l’équipe créative ? « Il y a une hiérarchie et chacun a ses compétences et ses expériences. J’aime bien le fait d’avoir un patron. »
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Quant à la chanson titre inédite, il n’était pas le seul en compétition, « j’avais un peu peur de la page blanche, je ne compose pas exprès pour quelque chose d’habitude. Il fallait une chanson épique, comme un générique, qu’elle soit fédératrice et avec un bagage mélodique. Je fais plus des musiques intimistes, c’était un nouvel exercice pour moi. C’est seulement deux jours après la deadline que j’ai réussi à écrire quelque chose et c’est ce morceau qui a été accepté. » On le trouve plutôt détendu sur le fauteuil de la salle du Théâtre Comédia alors que les équipes s’agitent autour de nous « C’est une expérience que je vis dans la joie, je n’ai pas de trac. Le succès du spectacle n’est pas que sur mes épaules, pas comme un concert de Yann Destal. La seule pression que j’ai serait d’oublier les paroles des 10 chansons comme ce ne sont pas celles que je chante dans les bars habituellement. Bien sûr il y a quand même un peu de trac, une peur de faire des boulettes surtout à la première, mais ça se passe dans la joie. Je vis un beau moment de ma vie. »
Des premiers pas en tant que comédien
Xavier V. Combs, musicien lui aussi, s’est vu également devoir bousculer ses habitudes pour Welcome to Woodstock. Il a accompagné des chanteurs en tant que musicien, mais aussi des troupes comme celle de Hair il y a quelques années. « J’ai été recommandé au casting par plusieurs personnes qui avaient entendu parler d’un rôle dans le style de Jimmy Hendrix. Ils cherchaient un musicien chanteur pour jouer un rôle également. » C’est une première pour lui de jouer un personnage. « Je me suis dit que c’était un rendez-vous, j’aime essayer des nouvelles choses et jouer la comédie allait être un défi ! J’ai toujours été fasciné par ces comédiens qui arrivent à devenir quelqu’un d’autre en claquant des doigts. »
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Le personnage s’appelle d’ailleurs Jimmy. « Au début je pensais que c’était le rôle de Jimmy Hendrix, et comme j’adore son répertoire et je joue sa musique je me suis dit que ça m’irait bien. Finalement en lisant le texte, j’ai découvert que c’est un Français qui vit au Etats-Unis d’Amérique, qui se fait appeler Jimmy. Il est à fond dans le « Black Power » et il est plutôt grande gueule, alors j’essaie de lui donner un petit côté sympathique quand même. »
A partir du 15 septembre, embarquez avec cinq français dans un voyage au départ de Paris avec pour arrivée : le fameux festival de Woodstock de 1969.
Réserver
Welcome to Woodstock, de Jean-Marc Ghanassia
Du 15 septembre 2017 au 7 janvier 2018
Du mercredi au samedi à 20h00, le dimanche à 17h00
Au Théâtre Comédia
4 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris
Livret : Jean-Marc Ghanassia ; mise en scène : Laurent Serrano ; direction musicale : Philippe Gouadin ; scénographie et décors : Jean Haas ; création vidéo : Olivier Roset ; chorégraphies : Cécile Bon ; costumes : Cidalia da Silva ; lumières : Jean-Luc Chanonat.
Avec : Morgane Cabot, Xavier V. Combs, Magali Goblet, Jules Grison, Pierre Huntzinger, Geoffrey Peverelli, Margot Maillet.
Musiciens : Philippe Gouadin (claviers), Yann Destal (chanteur lead, guitare, harmonica), Cléo Bigontina (basse), Benoît Chanez (guitare) et Hubert Motteau (batterie).
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